Verdict 
                        : si certaines annonces sont encourageantes, d’autres 
                        laissent dubitatif en raison de leur manque de crédibilité 
                        et du manque d’informations sur la manière 
                        de concrétiser les ambitions affichées. 
                        Loin de répondre aux demandes des pays du Sud, 
                        ces annonces ont détourné l’attention 
                        politique des négociations et la seconde semaine 
                        s’annonce désormais difficile. 
                        (8 novembre, reseauactionclimat.org) +>>
                      Déclaration 
                        sur l'accélération de la transition
                        vers des voitures et camionnettes à zéro 
                        émission
                      En 
                        tant que représentants de gouvernements, d'entreprises 
                        et d'autres organisations ayant une influence sur l'avenir 
                        de l'industrie automobile et du transport routier, nous 
                        nous engageons à accélérer rapidement 
                        la transition vers des véhicules à zéro 
                        émission pour atteindre les objectifs de
                        l'Accord de Paris. (Nous préciserons que 
                        cette déclaration n'est pas
                        juridiquement contraignante et se concentre au niveau 
                        mondial).
                      Ensemble, 
                        nous travaillerons pour que toutes les ventes de voitures 
                        et de fourgonnettes neuves soient
                        à zéro émission (Pour éviter 
                        tout doute, dans le contexte de cette déclaration, 
                        une voiture et une fourgonnette à zéro émission 
                        sont celles qui ne produisent aucune émission de 
                        gaz à effet de serre à l'échappement.) 
                        à l'échelle mondiale en 2040, et au plus 
                        tard en 2035 sur les principaux marchés.  
                        (...) 
                        (10 novembre, ukcop26.org) +>>
                      Pour 
                        France Nature Environnement, la COP 26 a manqué 
                        son rendez-vous écologique
                      La 
                        COP 26 de Glasgow se termine ce soir. Ne soyons pas trop 
                        pessimistes, d’importantes décisions
                        ont été prises, à l’instar 
                        de la déclaration conjointe des États-Unis 
                        et de la Chine - les deux plus gros pollueurs mondiaux 
                        - sur le renforcement de l’action climatique. 
                        Une coopération salutaire à l’heure
                        où notre planète se trouve dans une situation 
                        dramatique. Mais pour France Nature Environnement, 
                        des mesures plus fortes en faveur des énergies 
                        renouvelables, de la protection des fonds marins
                        et de la préservation de la biodiversité 
                        doivent être prises urgemment. 
                        (12 novembre, fne.asso.fr) +>>
                      La 
                        COP26 accouche d'un accord décevant
                      Baptisé 
                        le Pacte de Glasgow pour le climat, le texte 
                        a été adopté samedi 13 novembre après 
                        un changement de dernière minute accordé 
                        à l'Inde sur le charbon. Le président de 
                        la COP26 s'est dit 
                        d'une voix émue et les larmes aux yeux profondément 
                        désolé. L'accord a également 
                        échoué
                        sur la question des pertes et dommages, un sujet vital 
                        pour les pays
                        déjà impactés par le changement climatique. 
                        
                        (13 novembre, novethic.fr) +>>
                      Bilan 
                        : les pays du Sud abandonnés par les pays riches
                      La 
                        COP26 s’est achevée à Glasgow après 
                        deux semaines de négociations. Décriée 
                        pour son manque d’inclusion, elle n’aura pas 
                        permis l’adoption de décisions suffisantes 
                        pour répondre à l’urgence et aux défis 
                        des pays les plus impactés par le changement climatique. 
                        +2,4°C de réchauffement d’ici 2100. C’est 
                        la trajectoire vers laquelle nous mène la COP26 
                        avec les promesses d’engagements, alors que l’Accord 
                        de Paris nous engage à limiter ce réchauffement 
                        à +1,5°C. 
                        (13 novembre, Réseau Action Climat) +>>
                      Un 
                        petit pas pour les négociateurs, un rendez-vous 
                        raté pour l’humanité
                      Après 
                        avoir joué les prolongations, les négociateurs 
                        de la COP26 se sont finalement entendus samedi à 
                        Glasgow sur un texte d’accord. Las, la révolution 
                        attendue n’a pas eu lieu. Si l’objectif de 
                        1,5° reste sur la table, les engagements pris nous 
                        mènent toujours vers un scénario catastrophique 
                        de réchauffement de +2,4°C à l’horizon 
                        2100 par rapport à l’ère préindustrielle, 
                        et le texte de décision finale ne contient pas 
                        de disposition suffisamment contraignante pour combler 
                        rapidement le fossé avec l’objectif de l’Accord 
                        de Paris. Les maigres avancées obtenues sont 
                        le résultat de la mobilisation des jeunes, des 
                        leaders
                        des communautés autochtones, des activistes et 
                        des pays qui sont en première ligne
                        du changement climatique sans qui ces négociations 
                        auraient été un total désastre.
                        (13 novembre, greenpeace.fr) +>>
Le 
                        pacte de Glasgow, reflet du déni climatique des 
                        pays riches
                      Le 
                        dénouement de la COP26, marqué par l’intervention 
                        de l’Inde pour demander non plus
                        une sortie du charbon mais une réduction, n’est 
                        en fait que le résultat de décennies de 
                        déni climatique de la part des pays riches. Sur 
                        la réduction des émissions, la solidarité 
                        avec les pays du Sud et la sortie de toutes les énergies 
                        fossiles, ils ont manqué à leurs promesses. 
                        Cela n’a fait que contribuer
                        à creuser le fossé et la méfiance 
                        entre les deux blocs.
                        (15 novembre, novethic.fr) +>>
                      Conférence 
                        Retour sur la COP26, et maintenant que faisons nous 
                        ? 
                        Le 
                        24 novembre, à 18h30, à l’Académie 
                        du Climat, Paris (IVe)
                      Comment 
                        s’est déroulée cette COP organisée 
                        dans un contexte sanitaire encore sensible ? Quels points 
                        d’achoppement dans les négociations ? Quels 
                        engagements retient-on ? Les COP sont devenues des moments 
                        de grandes annonces, de création de nouvelles alliances, 
                        de déclaration commune entre États et partenaires 
                        de la société civile. Revivons ensemble 
                        ces deux semaines clé pour le climat via une conversation 
                        avec celles et ceux qui y ont participé et pourront 
                        partager leur expérience de l’intérieur.
                        (15 novembre, academieduclimat.paris) +>>
                      Replay 
                        : Webinaire Quel bilan de la COP 26 sur le climat 
                        ?
                      Lors 
                        de ce webinaire, les experts de l’Iddri, Lola Vallejo 
                        - directrice du programme Climat - et
                        Sébastien Treyer - directeur exécutif -, 
                        présents à Glasgow, ont décrypté 
                        les principales avancées
                        ou blocages de la COP 26 - en termes d’atténuation 
                        du changement climatique, d’adaptation, de solidarité 
                        ou encore de mise en œuvre dans l’économie 
                        réelle -, et ont analysé les annonces faites 
                        au crible
                        de leur ambition, de leur transparence et de leur redevabilité.
                        (16 
                        novembre, iddri.fr) +>>
                      Le 
                        Pacte de Glasgow fixe enfin des règles pour les 
                        marchés carbone
                      Les 
                        États sont enfin parvenus à un accord sur 
                        l'article 6 de l'Accord de Paris, régissant 
                        les marchés carbone. Ces derniers, en plein essor, 
                        n'étaient plus régulés depuis deux 
                        ans. Le texte négocié
                        à Glasgow a permis d'exclure le risque de double-comptage, 
                        encore défendu ardemment par
                        certains pays, qui permettait de compter deux fois une 
                        réduction d'émissions de gaz à effet 
                        de serre. 
                        Mais les entreprises engagées dans la neutralité 
                        carbone, de plus en plus nombreuses,
                        seront à surveiller de près. 
                        (23 novembre, novethic.fr) +>>
                      Adoption 
                        du Pacte de Glasgow pour le climat
                      Plus 
                        de 200 dirigeants mondiaux, ainsi que des dizaines de 
                        milliers de représentants de gouvernements, de 
                        villes, de régions et d’acteurs non étatiques 
                        - entreprises, investisseurs, ONG… - ont participé
                        à ces deux semaines de négociations. Cette 
                        conférence était particulièrement 
                        importante car,
                        comme le rappelle le dernier rapport du GIEC publié 
                        en août 2021, le monde n’est pas sur
                        la bonne voie pour rester en dessous des 2 °C voire 
                        1,5 °C de réchauffement global par rapport
                        à l’ère préindustrielle, objectif 
                        à long terme de l’Accord de Paris. 
                        La COP26 a abouti, le 13 novembre,
                        à l'adoption du Pacte de Glasgow pour le climat 
                        permettant notamment de finaliser les règles d'application 
                        de l'Accord de Paris, mais restant en-deçà 
                        des ambitions initialement fixées.
                        Retour sur les principales avancées. 
                        (ecologie.gouv.fr) +>> 
                        
                      Bilan 
                        des négociations climatiques de Glasgow :
                        une COP26 encourageante mais loin du compte
                      Le 
                        bilan est pour le moins contrasté : si Glasgow 
                        a maintenu en vie l’Accord de Paris - en 
                        parachevant ses règles d’application et en 
                        offrant aux États un cadre propice à un 
                        relèvement de leur ambition climatique – 
                        l’espoir de respecter la cible d’un réchauffement 
                        des températures de 1,5 °C en fin de siècle 
                        s’amenuise grandement. Les avancées insuffisantes 
                        en matière de finance climatique font également 
                        craindre un accroissement des tensions entre pays développés 
                        et pays en développement, 
                        au risque de paralyser durablement la négociation 
                        climatique.
                        (9 décembre, senat.fr) +>>