COP
28 : la fin du commencement
La
28ème Conférence des Parties a vu la conclusion
du premier Bilan mondial dans le cadre de l'Accord
de Paris sur le climat. Elle a émis un
signal important sur le fait que les combustibles fossiles
sont la cause première du changement climatique
et qu'il est nécessaire d'opérer une transition
vers leur abandon, malgré des lacunes et peu de
clarté concernant d'autres domaines de l'action
climatique : adaptation et financement. Ce qui compte
maintenant, c'est la mise en œuvre, au niveau national,
en préparant une nouvelle série d'engagements
d'ici 2025, en stimulant la coopération internationale
et en repensant l'avenir de ces conférences.
iddri.org
Dubaï,
une COP28 de transition ?
Elle
s’inscrit comme la plus grande COP jamais organisée,
avec plus de 100 000 participants. Après d’âpres
et intenses négociations, un accord qualifié
d’historique engage l’ensemble des 195 parties
vers une transition
hors des énergies fossiles et affirme l’objectif
de Paris de maintenir une hausse de 1,5 °C.
construction21.org
Les
cinq points à retenir du sommet climatique
Qu'en
retenir ? Outre l'appel à abandonner les énergies
fossiles, il a permis d'avancer sur les pertes et dommages,
la prise en compte de l'agriculture ou encore les énergies
renouvelables, et a en revanche échoué à
avancer sur les financements, l'adaptation ou encore les
marchés carbone.
novethic.fr
Face
à la réalité scientifique, les énergies
fossiles pointées du doigt,
mais des zones d’ombre persistantes
Le Bilan Mondial devait être un moyen de corriger
la trajectoire, mais malgré un signal politique
sur les énergies fossiles, le manque de moyens
s’ajoute à des paris technologiques dangereux,
qui nous éloignent d’une sortie rapide, juste
et équitable des énergies fossiles.
reseauactionclimat.org
Historique
! Les décisions sur le climat le sont-elles vraiment
?
Accord
historique. C'est ainsi qu'est présenté
le texte de décision de la COP28 validé
ce mercredi 13 décembre, reprenant le qualificatif
de la Présidence émiratie de la COP sans
recul et distance critique. Si l'appel à une transition
hors des énergies fossiles est évidemment
un résultat positif, il comporte de nombreuses
faiblesses qui en limite la portée. Explications.
blogs.mediapart.fr
Victoire
sur la sortie des énergies fossiles
La
28ème Conférence des Parties s’inscrit
comme la plus grande COP en termes de participation jamais
organisée avec plus de 100 000 participants. Gouvernements,
collectivités ou encore société civile
- ONG, entreprises, scientifiques… - se sont réunis
pendant près de deux semaines afin de dresser le
premier bilan mondial de l’Accord
de Paris (COP21). Après
d’intenses négociations, la France se félicite
de cet accord historique intitulé Le Consensus
des Emirats arabes unis qui engage l’ensemble
des 195 parties vers la sortie des énergies fossiles
et affirme plus que jamais l’objectif des 1,5 degré.
ecologie.gouv.fr
L'accord
marque le début de la fin de l'ère
des combustibles fossiles.
Dans
une démonstration de solidarité mondiale,
les négociateurs de près de 200 parties
se sont réunis à Dubaï avec une décision
sur le premier bilan mondial (GST) visant à
intensifier l'action climatique avant la fin de la décennie,
avec pour objectif principal de réduire les émissions
de gaz à effet de serre et d'améliorer la
qualité de l'air. L'objectif
principal est de maintenir la limite de haussement de
température de 1,5 °C à portée
de main. Bien
que nous n'ayons pas tourné la page de l'ère
des combustibles fossiles à Dubaï, ce résultat
marque le début de la fin, a déclaré
Simon Stiell secrétaire exécutif d’ONU
Climat. Tous les gouvernements et les entreprises doivent
maintenant transformer ces engagements en résultats
économiques réels, sans tarder.
Le
bilan mondial est considéré comme le résultat
central de la COP 28, car il contient tous les éléments
qui ont fait l'objet de négociations et qui peuvent
désormais être utilisés par les pays
pour élaborer des plans d'action climatique plus
ambitieux qui doivent être mis en œuvre d'ici
à 2025. Il
reconnaît les données scientifiques qui indiquent
que les émissions mondiales de gaz à effet
de serre doivent être réduites de 43% d'ici
à 2030, par rapport aux niveaux de 2019, pour limiter
le réchauffement de la planète à
1,5°C. Mais il note que les parties ne sont pas sur
la bonne voie pour atteindre les objectifs de l'Accord
de Paris.
unfccc.int