• 1000 km de linéaire d’aménagements cyclables
• Un réseau express vélo (REVe) structurant, du nord au sud, d’est en ouest
  et sur les rives de la Seine : pistes uni ou bidirectionnelles, protégées,
  continues et homogènes, dont beaucoup sont situées sur des axes jusque-là à sens unique pour tous les véhicules : voie Georges Pompidou, rue de Rivoli, rue Saint-Antoine, une partie du boulevard de Sébastopol, les quais haut côté rive gauche
• 46 292 places de stationnement en libre accès sur l’espace public et près de 850 emplacements dans les parcs de stationnement concédés (février 2020)
• Des vélostations à la Gare de Lyon et à la Gare Montparnasse proposant près de 600 places ainsi que des consignes Véligo sur domaine SNCF en lien avec IdFM, proposant au total une centaine de places, disponibles à la Gare Montparnasse, à la Gare de l’Est et à Rosa Parks
• Des incitations financières pour développer l’offre de stationnement dans
  les espaces privés
• Des aides à la mobilité : aide à l’acquisition d’un vélo à assistance électrique, aide accordée aux professionnels pour évoluer vers des flottes vélos, aide à l’acquisition d’un vélo cargo
• Des compteurs pour mieux mesurer les flux vélos et ainsi adapter les
  infrastructures et équipements : 125 compteurs permanents dont 5 totems
• Un renforcement des contrôles pour un meilleur respect des règles : renforcement de la vidéo-verbalisation notamment
• Un soutien à un nombre croissant d’associations : onze en 2020
• Le développement de l’apprentissage du vélo
• Un soutien au développement du vélotourisme

150 millions d’euros

• 70 millions pour l’aménagement de pistes cyclables
• 40 millions pour l’intégration du vélo dans le réaménagement de grands axes, de places et de projets urbains
• 30 millions pour financer le programme de généralisation des zones 30 et de mise à double-sens cyclables de ces zones
• 6 millions pour le stationnement des vélos
• Plus de 10 millions pour l’aide à l’achat de vélos, auxquels s’ajoutent les apports du Budget participatif

1094 km de voies cyclables recensées en 2021, en comptant les pistes cyclables, voies réservées et voies à contre-sens cyclistes. Le linéaire cyclable fait 1404km en 2020 selon le bilan de l’Observatoire de l’Agence de la Moblité.

36 % des voies cyclables de la Métropole sont concentrées à Paris. À l’échelle de la Métropole, il existe 2800 km d’itinéraires cyclables (Institut Paris Région, 2019). En 2018, selon l’enquête globale transport (Île-de-France Mobilités, résultats partiels de 2020), 840 000 déplacements quotidiens étaient réalisés à vélo en Île-de-France – soit 1,9 % de part modale pour la région –, et 26 % de ces déplacements étaient réalisés dans les limites de Paris, 13 % entre Paris et la petite couronne.

La bicyclette est aussi utilisée en complément des transports collectifs, cela porte le nombre total de déplacements utilisant le vélo sur tout ou partie du parcours à 930 000 par jour en région.

Plan Vélo 2015-2020 :
150 M€ d’investissements sur la mandature

Bilan des déplacements à vélo 2020-2023

+72% de fréquentation des aménagements cyclables entre les 1ers trimestres de 2021 et 2023. Source : Bulletin de l'observatoire parisien des mobilités

Des profils de cyclistes très différents depuis la création des coronapistes : néo-cyclistes, femmes, employés et professions intermédiaires, métropolitains.

De nouveaux cyclistes

À l’été 2020, près d’un usager des coronapistes sur deux (45 %) ne pratiquait le vélo que depuis le déconfinement, soit depuis 3 mois. Parmi ces nouveaux cyclistes, on comptait davantage de femmes, d’employés, et de professions intermédiaires que chez les autres cyclistes, habitués de la pratique : le plus souvent des hommes, appartenant à des catégories socio-professionnelles élevées (Source : Étude 6t, 2020). De plus, près d’un cycliste sur quatre empruntant les nouvelles pistes cyclables parisiennes habitait hors de Paris.

La portée des déplacements habituellement réalisés à vélo était également amplifiée : un trajet type sur les nouvelles pistes était réalisé dans le but d’aller ou revenir du travail et durait en moyenne 33 minutes, contre 19 minutes d’après l’EGT 2010.

Ainsi, l’Ademe, dans un rapport publié en avril 2020 (Impact économique et potentiel de développement des usages du vélo en France en 2020), a développé trois scénarios prospectifs d’évolution de la pratique,sur une situation de référence 2009-2019 : dans tous les cas, la part modale à l’horizon 2030 à Paris explose, avec des prévisions allant de 19,6 à 28,5 %.

+ 37 % de fréquentation des pistes cyclables

Selon les compteurs de vélo entre le 1er trimestre de 2022 et 2023. La pratique du vélo continue de croître, avec une hausse de 22% entre 2020 et 2021 et de 19% entre 2021 et 2022.

Des pics à 26 000 cyclistes par jour sur le boulevard de Sébastopol

Le comptage par caméra thermique montre des pointes à plus de 26 000 cyclistes et trottinettes par jour sur le boulevard de Sébastopol, en intégrant l’élargissement de la piste. Celui du boulevard de Sébastopol comptabilise fréquemment plus de 13 000 cyclistes par jour. Ceux du boulevard de Magenta et de la rue de Rivoli comptabilisent fréquemment plus de 13 000 cyclistes avec une pointes à plus de 16 000. Ainsi, depuis 2019, certains boulevards parisiens sont empruntés par davantage de cyclistes que d’automobilistes aux heures de pointe : c’est notamment le cas du boulevard de Magenta et du boulevard Voltaire.

Plan Vélo 2021-2026

Un budget à la hauteur des enjeux

Avec plus de 250 millions d’euros d’investissements pour faire de Paris une ville 100% cyclable, le Plan Vélo 2021-2026 sera un outil majeur de la transformation et de l’adaptation de la ville aux enjeux de santé et climatiques.

Plan Vélo 2021-2026 : 250 M€ d’investissements sur la mandature

Un maillage cyclable complet

180km de pistes cyclables sécurisées

• - 130 km de nouvelles pistes
• - 52 km de coronapistes pérénisées

Le réseau Vélopolitain parisien intègre les axes du réseau Vélo Île-de-France (VIF) et s’insère dans le réseau Vélopolitain de la Métropole du Grand Paris, qui se développe au-delà du périphérique pour mailler l’ensemble de la métropole.
Le réseau secondaire vise à compléter l’armature du réseau principal, en offrant une bonne densité de maillage afin de capter l’essentiel des trajets à vélo supérieurs à 1 km. Ce réseau est particulièrement utile pour les déplacements inter-arrondissements.
Le réseau de desserte locale – pour une ville 100 % cyclable – vise à permettre le déplacement des cyclistes dans toutes les rues de la capitale afin que les déplacements à vélo soient possibles de bout en bout.

Des doubles-sens cyclables généralisés

• Objectif 390 km d’ici la fin du mandat.

Des carrefours et des Portes intégrés et sécurisés pour résorber les coupures urbaines encore trop souvent sources d’accidents.

Une démarche concertée

Chaque projet d’aménagement cyclable fait l’objet d’une large concertation permettant d’associer :

• La Préfecture de Police
• La RATP
• Île-de-France Mobilités
• Les associations de cyclistes dans le cadre du Comité Vélo paritaire
• Les associations de commerçants

Une nouvelle régulation de la circulation

Il y a encore quelques années, la Ville de Paris favorisait le trafic automobile via la régulation de ses feux tricolores. Dorénavant, la priorité est donnée aux bus, aux tramways et aux vélos, grâce à des ondes vertes favorables permettant de moduler la vitesse du trafic.

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La Ville compte plus de 1 000 km d’aménagements cyclables, dont plus de 300 km de pistes sécurisées.

D’ici 2026 :

• 52 km de coronapistes pérennisées
• 390 km de doubles-sens cyclables
• 130 km de pistes sécurisées