La transformation du Boulevard périphérique s’accélère
en 2024 et 2025, avec l’aménagement de portes en places comme
la porte Maillot,
la porte de la Chapelle, la mise en service de la voie olympique, le passage
de la vitesse maximale à 50 km/h, la construction de nouveaux équipements,
la création des nouveaux parcs dans la ceinture verte, la plantation
de plus de 50 000 arbres en 4 ans. Cet Atlas cartographie
ces mutations urbaines et les évolutions de mobilité et
de trafic pour les mois d’octobre et novembre 2024, par rapport
à 2023,
afin de mesurer leurs impacts sur les quartiers habités dans les
communes riveraines de l’infrastructure.
Introduction |
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Les
transformations du Boulevard Périphérique et de
la ceinture verte sont documentées par l’Apur depuis
de nombreuses années dans une démarche partenariale,
notamment à travers les ateliers qui ont conduit au Livre
Blanc du Boulevard périphérique. Ces ateliers
mis en place par la Ville de Paris à partir de 2019 ont
rassemblé notamment les communes riveraines, les territoires,
la Métropole du Grand Paris, les départements, l’État,
Airparif et Bruitparif.
Parmi les propositions partagées, figuraient notamment
à court terme la plantation d’arbres, la transformation
de portes en places, la diminution de la vitesse, ainsi que l’installation
d’une voie réservée dite VR2+, en héritage
de la voie olympique.
Pour mesurer l’impact de ces mesures, l’Atelier est
associé depuis le 1er semestre 2024 à l’observatoire
de la voie réservée VR2+, sur le volet social et
économique mis en place pour 5 ans par la Ville de Paris,
et associant également le Cerema.
Compris dans une épaisseur de 500 mètres de part
et d’autre de l’infrastructure, les quartiers du Boulevard
périphérique, forment un territoire habité
par 597 608 habitants, dont la population augmente depuis 2014
(+3 %). Ce territoire dense de la Métropole du Grand Paris
comprend 323 000 logements dont 111 500 issus du parc social.
Il compte 22 quartiers politiques de la Ville et s’invente
au travers d’une soixantaine de secteurs de projets. Il
accueille 374 223 emplois salariés, 429 équipements
de sports, 545 établissements scolaires et crèches,
140 établissements d’enseignement supérieur
et 93 résidences étudiantes, 23 000 chambres au
sein des 180 établissements d’hébergement
touristique.
Depuis l’abaissement de la vitesse de la circulation sur
le Boulevard périphérique à 50 km/h, effectif
depuis le 1er octobre 2024, l’Apur analyse, avec la Direction
de la Voirie et des Déplacements de la Ville de Paris,
et en lien avec la Direction de la Transition Écologique
et du Climat, l’évolution du trafic et des nuisances
sonores aux abords immédiats du Boulevard périphérique.
Ce document propose, de façon complémentaire au
bulletin du Périphérique hebdomadaire publié
par la Ville de Paris, une présentation spatialisée
des évolutions du trafic sur le Boulevard périphérique
à travers les 5 indicateurs du bulletin hebdomadaire -
trafic, congestion, accidents, nuisances sonores et qualité
de l’air -, et rappelle à travers une dizaine de
cartes clés le cadre urbain du Boulevard périphérique
et de la ceinture verte.
Les mois d’octobre et novembre sont les 2 premiers mois
complets du fonctionnement du Boulevard périphérique
à une vitesse réduite à 50 km/ heure. Les
analyses détaillées permettent de cartographier
les premiers résultats pour chacun de ses tronçons
- dont la distance varie de 250 à 600 mètres - sur
5 semaines, et de montrer les évolutions dynamiques par
rapport à 2023.
L’analyse spatialisée de l’application de la
limitation de vitesse à 50 km/h révèle en
particulier 4 conséquences :
-
avec un débit de véhicules quasiment égal
entre les mois d’octobre - novembre 2023 et 2024, le
taux d’embouteillage a considérablement baissé
(-20 %) ;
-
le nombre d’accidents est en forte baisse avec 298 accidents
en octobre - novembre 2024 contre 369 en 2023 ;
-
les nuisances sonores, particulièrement la nuit, sont
également en baisse. Au droit du Boulevard périphérique
sur le secteur de la porte de Vincennes, on mesure une baisse
de -3,1 dB(A) entre les mois d’octobre 2023 et 2024,
respectivement de 79,8 et de 76,7 dB(A) ;
-
si la mesure des émissions de NO2 et des PM10, est
une donnée complexe qui implique l’imbrication
de différents facteurs et notamment de facteurs climatiques,
les mois d’octobre-novembre 2024 font apparaître
une baisse de ces concentrations de -13 % pour les NO2 et
– 24 % pour les PM10.
Ce
premier Atlas de Suivi des évolutions du boulevard
périphérique et des quartiers de la ceinture verte
révèle au travers de 8 indicateurs - vitesse jour,
nuit, trafic, congestion, accidentologie, air NO2, PM10, bruit
- les premières tendances comparatives de l’impact
de la limitation de vitesse à 50 km/h. Il témoigne
également des grandes transformations urbaines et partagées
engagées par l’ensemble des communes riveraines de
l’infrastructure depuis les Ateliers du Boulevard périphérique. |
©
ph.guignard@air-images.net
© ph.guignard@air-images.net
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Trafic
moyen annuel journalier
Cartographie
issue du catalogue d’exposition Les routes du futur,
Pavillon de l’Arsenal 2019.
Sources:DiRiF, DRIEAT, Ville de Paris, CD92, CD93, CD94, CD95,
BDTOPO IGN ©
Apur
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Les
grandes infrastructures routières du Grand Paris
Avec
ses 180 000 à 250 000 véhicules par jour selon les
secteurs, le Boulevard périphérique est la voie
urbaine la plus chargée d’Europe. Les fréquentions
des autoroutes s’élèvent pour l’A1 à
181 800 véhicules, pour l’A3 à 167 400, pour
l’A4 à 205 800, pour l’A6 à 228 000,
et pour l’A86 à 171 300, dans le cœur de la
Métropole.
Pour
autant, depuis 10 ans, le taux de motorisation baisse - -2,5 %
dans la Métropole du Grand Paris entre 2010 et 2021 - et
le parc immatriculé diminue. Entamée en 2018, la
diminution du nombre de véhicules particuliers immatriculés
dans la Métropole du Grand Paris s’accentue en 2023
avec 21 000 voitures particulières et 5 000 véhicules
utilitaires légers de moins sur une année.
Selon
la dernière enquête plaque - un jour de juin 2024
-, le trafic sur le BP est composé à 70 % de voitures,
19 % de Véhicules Légers Utilitaires, 8 % de Poids
Lourds, et 3 % de 2 roues motorisées. L’enquête
permet aussi de connaître la part de véhicules appartenant
à des particuliers (51 %) et à des professionnels
(44 %), qui regroupent des entreprises de logistique, mais aussi
les véhicules de fonction. 5 % des véhicules ne
sont pas référencés dans la base des véhicules
immatriculés, ce qui inclue les plaques étrangères.
Parmi
les véhicules des professionnels/entreprises, 52 % sont
des voitures, 32 % des véhicules utilitaires légers,
et 15 % des poids lourds.
Parmi
les véhicules des particuliers, 86 % sont des voitures,
7 % des véhicules utilitaires légers, et 4 % des
2 roues motorisées.
-2,5
% de taux de motorisation des ménages à l’échelle
de la Métropole du Grand Paris entre 2010 et 2021
180 à 250 000 véhicules
par jour selon les secteurs
• 21 000 voitures particulières
• 5 000 véhicules utilitaires légers entre
2022 et 2023 |
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La
zone à faible émission métropolitaine |
Le développement du réseau de transport en commun |
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Périmètre
de la ZFE-M
Source
: © Apur
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la carte
77
communes situées dans tout ou partie
du périmètre de la ZFE-m |
La
zone à faibles émissions mobilité (ZFE-)
du Grand Paris a été mise en place pour améliorer
la qualité de l’air : oxydes d’azote et micro-particules.
Ce dispositif, dont la mise en œuvre est progressive, restreint
la circulation des véhicules les plus polluants dans
le périmètre de l’intra A 86. Il a également
été mis en place dans d’autres grandes villes
européennes. Au 1er janvier 2025, une nouvelle étape
de la ZFE-m étend les restrictions de circulation à
l’œuvre aux véhicules Crit’Air 3 et
plus - essence avant 2006, diesels avant 2011 -, ce qui aura
un impact plus important que les étapes précédentes.
L’étude de l’Apur - publiée en septembre
2024 - donne des éléments de compréhension
sur les impacts socio-économiques de l’étape
Crit’Air 3 de la ZFE-m, pour les ménages comme
pour les professionnels, et décrit l’état
des lieux des alternatives à la voiture individuelle
thermique dans le Grand Paris, ainsi qu’un bilan des dispositifs
d’accompagnement au changement de mobilité.
...
...2025
au 1er janvier, restrictions de...
......circulation
pour les véhicules Crit’Air 3
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Le
Grand Paris Express
Sources
: Apur, IDFM, SGP / © Apur - décembre 2024
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la carte
+
169
stations de métro, RER,
tramway entre 2020 et 2030
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Le
développement des transports en commun dans le Grand Paris
connaît une évolution majeure avec l’extension
d’ores et déjà en service de 4 lignes de métro
- 4, 11, 12, 14 -, du RER E à l’Ouest - Porte Maillot,
la Défense - et avec les 4 nouvelles lignes du métro
du Grand Paris à venir : L15, 16, 17, 18. Ce sont ainsi
169 nouvelles stations de métro, RER, tramway, qui sont
réalisées sur la période 2020-2031.
Avec l’arrivée du T9 à la porte de Choisy
(2021), le prolongement de la ligne 4 (2022), le prolongement
de la ligne 14 à Orly (2024), l’accessibilité
depuis et vers Grand Orly Seine Bièvre et Vallée
Sud Grand Paris s’est nettement améliorée.
Le prolongement de la ligne 11 à l’Est en 2024 permet
également une meilleure accessibilité de Paris à
Rosny Bois-Perrier. Au Nord, au-delà de la porte de la
Chapelle, la ligne 12 dessert désormais Aubervilliers (2022),
la ligne 14 Saint-Ouen et Saint-Denis (2024).
À l’ouest, on peut citer la mise en service en 2024
du tramway de la porte d’Asnières à la porte
Dauphine, et l’extension du RER E depuis Saint-Lazare à
la Défense (2024). |
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Les
coopérations communales et territoriales
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©
Christophe Jacquet - Apur - Ville de Paris
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À
l’image des Ateliers du Boulevard périphérique
organisés par l’Apur à la demande de la
Ville de Paris et réunissant les communes, les Établissements
publics territoriaux, l’État et les départements
concernés directement par le Boulevard périphérique,
un travail de coopération est engagé depuis de
nombreuses années entre les communes, les Territoires
et les collectivités voisines.
On
recense aujourd’hui 20 conventions de coopération
entre Paris et les collectivités voisines.
15
d’entre elles concernent des coopérations intercommunales,
avec
les villes de :
Charenton-le-Pont,
Ivry-sur-Seine, le Kremlin-Bicêtre,
Gentilly,
Montrouge, Malakoff, Vanves,
Neuilly-sur-
Seine, Clichy-la-Garenne, Saint-Ouen,
Saint-Denis,
le Pré Saint-Gervais, et
trois sont en projet avec les villes de Pantin, Montreuil et
Vincennes.
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5 conventions sont en cours avec les Établissements publics
territoriaux de Plaine Commune, d’Est Ensemble, et de
Grand Paris Grand Est en Seine Saint-Denis, et de Grand Paris
Sud Est Avenir et Grand Orly Seine Bièvre dans le Val-de-Marne.
20
conventions de coopération en cours et en projet entre
la Ville de Paris
et les collectivités riveraines
5 conventions de coopération
avec les Établissements publics territoriaux
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Quelques
indicateurs urbains |
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Une
ceinture verte amplifiée |
Une
ceinture verte et sportive renforcée
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Éléments
structurants du paysage
de la ceinture verte
©
Apur - 2024
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la carte
+
50 359
arbres plantés
sur le Boulevard périphérique
entre 2020 et 2024
+ 50 ha d’espaces
verts accessibles
en projet dans la bande des 500 m
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Les
abords de la ceinture verte constituent un paysage métropolitain
historique, et en développement structuré par de
grandes continuités d’emprises végétalisées
: la ceinture verte historique comprend 2 grands bois, 204 parcs
et jardins (269,5 ha), 53 jardins partagés, 109 terrains
de sport (196 ha) incluant 39 stades (123 ha), et 15 cimetières.
Elle continue de s’amplifier avec plus de 50 ha d’espaces
verts en projet. Aux parcs aménagés ces dernières
années - jardin Hans et Sophie Scholl de la porte Pouchet,
parc Chapelle Charbon - viennent s’associer de nouveaux
espaces verts - parc Python-Duvernois, extension du parc Suzanne
Lenglen, parc promenade de Paris Nord-Est, parc de l’Éco-quartier
de Pantin - qui compléteront ce système paysager.
Les continuités métropolitaines existantes - le
long de canaux, les berges de l’A6, la coulée verte
atlantique, le jardin sur la couverture de l’A1 - sont amplifiées
par de nouvelles continuités paysagères métropolitaines
- allées de Neuilly, la Bièvre, le Grand Chemin,
le parc linéaire le long du faisceau ferroviaire nord -
articulées autour de portes transformées en places
intensément végétalisées : porte Maillot,
porte de la Chapelle, porte de Montreuil, porte Bagnolet, porte
de la Villette, poterne des Peupliers. |
Les
équipements sportifs
©
Apur - 2024
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la carte
...
429
équipements sportifs
93 stades et terrains
de sport collectifs
127
gymnases
|
429
équipements sportifs se trouvent à moins de 500
m du Boulevard périphérique. Cette ceinture
sportive comprend des équipements de plein air,
historiquement implantés sur ce territoire moins densément
bâti, dont 93 stades et terrains de sport collectifs,
mais également 127 gymnases, et 23 piscines et bassins-école.
Ces équipements représentent au total 10 % des
équipements sportifs de la métropole du Grand
Paris, soit une offre sportive deux fois plus dense qu’à
l’échelle du territoire métropolitain. Cette
offre se concentre principalement sur le territoire parisien,
qui regroupe 85 % des équipements sportifs situés
dans la bande des 500 m.
Des équipements ont été rénovés
dans le cadre des Jeux olympiques et Paralympiques - piscine
Georges Vallerey, centres sportifs Rousié, Poissonniers,
stade Pierre de Coubertin - en complément de la réalisation
de l’Arena de la porte de la Chapelle. Ils seront complétés
par de nouveaux équipements à horizon 2027, notamment
la cité des sports de Python-Duvernois, la salle handisport
de la Cité Universelle, et le projet de piscine Belliard.
23 piscines et bassins-école
10 % des équipements
sportifs de la MGP
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Un
réseau cyclable de plus en plus maillé |
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Le
développement du réseau cyclable au sein du secteur
du BP et de la ceinture verte se réalise à travers
le renforcement des continuités cyclables définies
dans le Plan Vélo 2021-2026 de Paris, et la réalisation
d’aménagements cyclables structurants portés
à l’échelle régionale par le réseau
Vélo Île-de-France, métropolitaine avec
le Plan Vélo Métropolitain et communale.
Le prolongement du tramway T3 à l’Ouest a par exemple
récemment intégré des aménagements
cyclables connectés à ceux des Allées de
Neuilly et de la porte Maillot. La ceinture verte est ainsi
traversée par les continuités cyclables métropolitaines
en cours et à venir.
Le plan Vélo Métropolitain se développe
en renforçant les continuités cyclables sur l’ensemble
des 9 lignes du réseau, parmi lesquelles 7 emprunteront
les espaces publics de la ceinture verte. Ce sont ainsi 9 portes
qui sont directement concernées par ce réseau
structurant, et à travers elles une quinzaine de communes
: Saint-Denis par la porte de la Chapelle, les Lilas par la
porte des Lilas, Bagnolet par la porte de Bagnolet, Charenton-le-Pont
par les quais de la Seine ou la porte de Charenton, le Kremlin-Bicêtre
par la porte d’Italie, Montrouge par la porte d’Orléans,
Issy-les-Moulineaux par la porte de Versailles, Neuilly-sur-Seine
par la porte de Champerret, et Saint-Ouen par la porte de Saint-Ouen.
Au sud, les communes de Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux,
Vanves, Malakoff, Montrouge et Gentilly seront également
reliées entre elles par la ligne 7, qui transformera
également le paysage du Boulevard périphérique
et de la voie latérale, particulièrement de l’avenue
Paul Vaillant-Couturier à Gentilly.
Une complémentarité des projets cyclables portés
par les différents acteurs, à l’échelle
régionale, métropolitaine, départementale,
territoriale et communale doit permettre d’établir
une meilleure continuité et confort des réseaux
cyclables de plus en plus plébiscités.
Sources
: Apur, OSM, Géovélo, IDFM, Région Île-de-France,
MGP, CD 92, CD 93, CD 94,
Ville de Paris, Grand Paris Seine Ouest, Plaine Commune, Paris
Terres d’Envol,
Grand Paris Grand Est, Grand-Orly Seine Bièvre - 2022
/ © Apur
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Aménagements cyclables dans la Métropole du Grand
Paris |
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352
km d’aménagements
cyclables existants
140 km d’aménagements cyclables sécurisés
212 km d’aménagements cyclables partagés |
134
km d’aménagements
cyclables en projet
84 km de réseau structurant
(Réseau Vélo Île-de-France,
Plan Vélo Métropolitain, Olympistes) |
|
.....
.Atlas
Suivi des évolutions du Boulevard périphérique
et des quartiers de la ceinture verte
..............
L'Atelier
parisien d'urbanisme - Apur -, association régie
par la loi 1901, a été créé
le 3 juillet 1967 par le Conseil de Paris. Depuis
le 2 novembre 2022, Alexandre Labasse, architecte,
en est le directeur général. L’Apur
a pour missions de documenter, analyser et développer
des stratégies prospectives concernant les
évolutions urbaines et sociétales à
Paris et dans la Métropole du Grand Paris.
L'Apur est également amené à
réaliser des missions se rattachant à
son objet social en répondant à des
appels d'offres de collectivités franciliennes
ou étrangères.
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Directeur et directrice
de la publication : Alexandre LABASSE, Patricia
PELLOUX
Étude réalisée par : Pauline
CHAZAL, Patricia PELLOUX, Ludovic PÉPION
....
Ce document
a été réalisé avec les données
et contributions de la Direction de la Voirie et des
Déplacements
et de la Direction de la Transition Écologique
et du Climat de la Ville de Paris, et les données
d’Airparif
et de Bruitparif.
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Cartographie
et traitement statistique : Chloé LANCHON,
Anne SERVAIS, Jean-François ARÈNES,
Sophie RENOUVEL, Sandra ROGER et Martin WOLF
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