| Miroir des évolutions de nos sociétés, l’art 
        est un espace privilégié pour interroger le monde qui nous 
        entoure. Avec 100 œuvres qui racontent
 le climat, le musée d’Orsay lance un programme de prêt 
        d’œuvres qui témoignent dans la peinture, la photographie, 
        le dessin ou les arts décoratifs de l’influence des grandes 
        mutations du XIXème siècle sur le climat, en profonde résonance 
        avec les défis environnementaux d’aujourd’hui. En parcourant 
        ces œuvres, nous découvrons les métamorphoses de nos 
        paysages, les inquiétudes face au progrès,
 les nouveaux rapports à la nature et au vivant apparus avec l’ère 
        industrielle. Les œuvres prêtées sont une invitation 
        à la réflexion
 et à l’action. En mettant en lumière les fragilités 
        de nos territoires et la richesse de notre patrimoine naturel et artistique,
 elles nous rappellent que la culture est au cœur des enjeux de demain.
 Rachida Dati, Ministre de la Culture
  
        
          
           
            | Introduction 
              : une démarche exemplaire |  |   
            | Le 
                musée d’Orsay s’est toujours attaché 
                à être bien plus qu’un lieu de conservation 
                : il est un pont vivant entre les œuvres et les territoires 
                qui les ont inspirées.Avec 
                100 œuvres qui racontent le climat, nos collections 
                deviennent le support d’une réflexion universelle 
                et d’un travail collaboratif avec des musées partenaires 
                à travers toute la France, autour d’un thème 
                qui nous concerne tous, individus comme organisations, le bouleversement 
                climatique.
 Ce projet repose sur une conviction forte : les musées 
                sont des acteurs essentiels pour rapprocher les publics des grands 
                enjeux contemporains. Il s’articule ainsi autour d’un 
                double engagement : faire dialoguer art et science pour éclairer 
                les enjeux écologiques, et inscrire ces échanges 
                au plus près des territoires. Chaque musée participant 
                devient ainsi un acteur essentiel de ce dialogue, un lieu de réflexion 
                collective, ancré dans son contexte local.
 Les cent œuvres sélectionnées, issues de domaines 
                variés de nos collections, et choisies pour leur capacité 
                à dialoguer avec les savoirs scientifiques, témoignent 
                des bouleversements initiés au XIXème siècle, 
                en pleine industrialisation. À travers des représentations 
                de la faune, de la flore, des paysages ou encore des scènes 
                de la vie moderne, elles racontent les origines des défis 
                climatiques que nous affrontons aujourd’hui. Ces créations 
                ne se contentent pas de représenter le monde : elles l’interrogent, 
                et nous interrogent avec lui. Dans cette dynamique, il nous paraît 
                essentiel d’inscrire ce projet dans une démarche 
                exemplaire sur le plan environnemental. Concilier ambition culturelle 
                et responsabilité écologique est un défi 
                que nous relevons avec conviction. Le musée d’Orsay 
                s’engage ainsi à limiter l’empreinte carbone 
                de cette initiative, en privilégiant des matériaux 
                biosourcés et réutilisables pour l’emballage 
                des œuvres, en optimisant les tournées de transport 
                grâce à des groupages régionaux, et en favorisant 
                l’usage de biocarburants lorsque cela est possible. Chaque 
                musée partenaire s’inscrit dans cette même 
                exigence, afin que la circulation de ces œuvres, porteuses 
                d’une réflexion sur les enjeux climatiques, soit 
                en cohérence avec le message qu’elles véhiculent.
 Plus qu’une réflexion, ce projet est ainsi une invitation 
                à agir. En tissant des liens entre arts, sciences et territoires, 
                les 100 oeuvres qui racontent le climat encouragent à 
                penser l’avenir avec lucidité, mais aussi avec espoir, 
                en trouvant dans le patrimoine une source d’inspiration 
                et d’engagement. Je tiens à remercier chaleureusement 
                toutes les institutions qui s’associent à cette aventure 
                en proposant des projets scientifiques passionnants, ainsi que 
                les équipes du musée d’Orsay, qui ont relevé 
                le défi d’organiser ce premier opus en un temps record. 
                Ensemble, en valorisant nos territoires et leur histoire, nous 
                pouvons contribuer à la construction d’un avenir 
                durable, qui préservera à la fois notre environnement 
                et notre patrimoine commun. Sylvain Amic,
 Président de l’Établissement public du musée 
                d’Orsay
 Akseli 
                Gallen Kallela, Palokärki ; le Grand Pic noir, 1894, huile 
                sur toile marouflée sur carton, 146 × 91 cm. Achat 
                avec le soutien de la famille de Akseli Gallen-Kallela, 2020© Musée d’Orsay, dist. GrandPalaisRmn 
                / Patrice Schmidt
 
 |  |  |   
            | Présentation 
              : Une opération nationale |  |   
            | Des 
                prêts exceptionnels Le 
                musée d’Orsay a sélectionné 100 chefs-d’œuvre 
                de sa collection qui racontent le climat et invite, de 
                mars à juillet, les musées de toutes les régions 
                à accueillir une ou plusieurs de ses œuvres. Sculpture, 
                arts graphiques, peinture, photographie, dessins d’architecture 
                et arts décoratifs… Ces 100 œuvres emblématiques 
                racontent l’histoire du climat depuis le milieu du XIXème 
                siècle. Parmi elles, 49 seront présentées 
                dans 31 institutions réparties sur 12 régions de 
                France, à travers des expositions thématiques, des 
                visites, des conférences et des ateliers ouverts à 
                tous les publics. Anna 
                Boch, Cueillette, 1890, huile sur toile, 74 x 107 cm, Paris, musée 
                d'Orsay© photo : musée d’Orsay, dist. 
                GrandPalaisRmn / Sophie Crépy
 Un 
                parcours au musée d'Orsay Les 
                autres œuvres seront exposées au sein d’un parcours 
                thématique avec des cartels spécifiques dans les 
                collections permanentes du musée d’Orsay. | 
 |  |   
            | Un 
                livre Parallèlement, 
                le musée d’Orsay publie le livre 100 œuvres 
                qui racontent le climat. Il réunit des experts mondiaux 
                du climat et des conservatrices du musée d'Orsay pour mener 
                une analyse du dérèglement climatique à travers 
                les œuvres des collections du musée.L’Établissement poursuivra cet engagement chaque 
                année, en mettant en lumière un grand sujet contemporain 
                par le partage d’œuvres issues de ses collections à 
                travers toute la France.
 |  |   
            |  | Ces 
                réflexions font émerger une vision à la fois 
                critique et optimiste du rôle des musées dans un 
                monde en transition, non seulement comme lieux de conservation 
                du patrimoine, mais aussi comme acteurs de changement. |  |   
            |  
                Le 
                  danger que représente le dérèglement climatique 
                  pour le patrimoine est très concret : événements 
                  météorologiques extrêmes, élévation 
                  du niveau des mers, chute de la biodiversité, raréfaction 
                  de l’eau potable, vastes régions du monde devenant 
                  invivables… Que deviendront les œuvres d’art 
                  dans un tel futur ?Le musée sera-t-il encore capable de remplir sa mission 
                  première de conservation dans un environnement hostile 
                  ?
 Rien n’est moins sûr, car le changement climatique 
                  amplifie d’ores et déjà l’extrême 
                  vulnérabilité des œuvres.
 Face à cette nouvelle donne, le musée se doit 
                  de contribuer à la création d’un avenir 
                  viable, qui seul permettra la conservation des œuvres de 
                  l’humanité et leur transmission intacte aux générations 
                  futures. Pour y parvenir, le musée d’Orsay met 
                  en œuvre des actions concrètes depuis 2019, visant 
                  à réduire son empreinte carbone, à repenser 
                  la durabilité de ses activités avec l’écoconception 
                  des expositions, le transport responsable des œuvres et 
                  la réduction de la consommation d’énergie. 
                  Mais l’Établissement entend aussi agir sur le terrain 
                  des idées. Malgré le consensus scientifique sur 
                  le dérèglement climatique et son origine anthropique, 
                  une large part de la population se tient encore à distance 
                  de ces réalités, freinée par le déni, 
                  la peur ou l’ignorance, qui paralysent l’action. 
                  Les scientifiques eux-mêmes le reconnaissent : la bataille 
                  pour le climat est désormais culturelle. Si les chiffres 
                  peinent à mobiliser, l’art, la littérature 
                  et le cinéma peuvent susciter des émotions, façonner 
                  des récits pour transformer les consciences.
 Dans 
                  le cadre de cette opération nationale, nous avons, avec 
                  Élise Dubreuil, conservatrice Arts décoratifs 
                  et Marie Robert, conservatrice en chef Photographie et Cinéma 
                  au musée d’Orsay, engagé un dialogue stimulant 
                  avec quatre experts du climat et de la biodiversité : 
                  Jean Jouzel, paléoclimatologue et ancien vice-président 
                  du GIEC, Valérie Masson-Delmotte, paléoclimatologue, 
                  directrice de recherche au CEA, Luc Abbadie, écologue 
                  et ancien directeur de l’Institut de la Transition écologique, 
                  et Emma Haziza, hydrologue spécialisée dans l’adaptation 
                  au changement climatique.Leurs analyses révèlent que les problèmes 
                  actuels liés au réchauffement climatique trouvent 
                  précisément leur source dans la période 
                  couverte par les collections du musée d’Orsay, 
                  de 1848 à 1914. Cette époque, aux bouleversements 
                  profonds liés à la révolution industrielle, 
                  marque le début de l’Anthropocène, une nouvelle 
                  ère géologique définie par l’impact 
                  déterminant des activités humaines sur la planète. 
                  C’est pourquoi cette période est désormais 
                  utilisée comme référence pour mesurer le 
                  réchauffement climatique : l’évolution de 
                  la température moyenne annuelle mondiale est mesurée 
                  en fonction de l’écart par rapport à la 
                  moyenne des températures enregistrées entre 1850 
                  et 1900.
 De nombreux artistes représentés dans les collections 
                  d’Orsay - peintres de Barbizon, réalistes, naturalistes, 
                  impressionnistes - ont en commun de s’être attachés 
                  à saisir la réalité du monde, faisant des 
                  œuvres de véritables fenêtres sur cette époque. 
                  Jusqu’au milieu du XIXème siècle, elles 
                  reflètent encore une certaine harmonie entre l’homme 
                  et son environnement. Mais, sous l’effet de l’industrialisation, 
                  les paysages changent progressivement. Locomotives fumantes, 
                  ponts métalliques, cheminées d’usines et 
                  vapeurs font leur apparition, premiers marqueurs visuels d’un 
                  monde qui s’engage vers une dépendance croissante 
                  aux énergies fossiles, en abandonnant progressivement 
                  les énergies naturelles : vent, eau, traction animale. 
                  Les collections du musée d’Orsay racontent aussi 
                  l’exploitation accrue des ressources naturelles pour soutenir 
                  la croissance économique et l’expansion phénoménale 
                  des villes.
 Ces œuvres d’art, tout en illustrant les changements 
                  causés par l’industrialisation, soulignent également 
                  la fragilité de la biodiversité et des paysages 
                  qui ont inspiré les artistes du XIXème et du début 
                  du XXème siècle. Parmi les œuvres présentées, 
                  l’ours blanc sculpté par François Pompon 
                  incarne à lui seul les défis environnementaux. 
                  Cette figure emblématique ne doit toutefois pas faire 
                  oublier la multitude d’autres espèces, souvent 
                  invisibles mais essentielles à l’équilibre 
                  de notre écosystème : les pollinisateurs, les 
                  vers de terre, ou encore les poissons, comme la truite de la 
                  Loue, peinte par Gustave Courbet en 1873, aujourd’hui 
                  menacée. Les paysages sauvegardés en peinture 
                  et en photographie - tels que le lac de Van en Turquie, un verger 
                  en Normandie, ou encore la mer de Glace des Alpes - risquent 
                  de disparaître dans la réalité, à 
                  cause de facteurs variés que le dérèglement 
                  climatique vient aggraver.
 Cependant, au-delà des constats alarmants, les experts 
                  rappellent l’importance de nourrir les générations 
                  futures avec espoir et gratitude envers ce qui nous entoure. 
                  Dans cette perspective, les œuvres d’art peuvent 
                  aussi devenir des guides précieux. En nous invitant à 
                  observer le passé pour mieux comprendre les défis 
                  actuels, elles ouvrent la voie à une réflexion 
                  sur un avenir à faible émission de carbone. Ces 
                  réflexions font émerger une vision à la 
                  fois critique et optimiste du rôle des musées dans 
                  un monde en transition, non seulement comme lieux de conservation 
                  du patrimoine, mais aussi comme acteurs de changement.
 Servane Dargnies-de Vitry, Commissaire, conservatrice en chef 
                  Peinture, musée d'Orsay
 Armand 
                  Guillaumin, Paysage en Normandie : Les pommiers, vers 1887, 
                  huile sur toile.60,5 x 100,0 cm. Collection Musée d'Orsay. Legs Antonin 
                  Personnaz, 1937
 © photo : GrandPalaisRmn (musée d’Orsay) 
                  / Hervé Lewandowsk
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            | Un 
                ouvrage de référence pour explorer les grands enjeux 
                écologiquesde notre époque
 Le 
                livre 100 oeuvres qui racontent le climat réunit 
                les analyses d’experts de renom qui offrent un regard inédit 
                sur les collections du musée, en soulignant la manière 
                dont ces œuvres résonnent avec les enjeux actuels 
                du changement climatique. Sous la direction de :Servane Dargnies-de Vitry, conservatrice en chef Peinture au musée 
                d’Orsay.
 Coédition musée d’Orsay / GrandPalaisRmn - 
                Parution le 26 mars 2025
 Format : 16,5 × 24 cm - 224 pages – 35 €
 |  |   
            | 
 | La 
                bataille pour le climat est désormais culturelle. Si les 
                chiffres peinent à mobiliser, l’art, la littérature 
                et le cinéma peuvent susciter des émotions, façonner 
                des récits pour transformer les consciences. |  |   
            | Gustave 
              Marchegay, Truite, vers 1928, statuette en bronze, 12 x 13,5 x 7,5 
              cm. Collection musée d'Orsay. Don Mme G. Marchegay, 1932 © GrandPalaisRmn (musée d’Orsay) 
              / Hervé Lewandowski
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            |  |  |   
            | Liste 
                des œuvres prêtées  
                49 œuvres prêtées - 31 institutions participantes 
                - 12 régions représentées |   
            | AUTUNOdilon Redon, Marguerites
 AVIGNONÉdouard Baldus, Inondations du Rhône
 en 1856, à Avignon
 
 BARBIZON
 • Théodore Rousseau, Clairière dans
 la Haute Futaie, forêt de Fontainebleau
 • Charles François Daubigny, Moisson
 • Constant Alexandre Famin, Paysan
 fauchant
 • Constant Alexandre Famin,
 Jeune paysanne faisant les foins
 
 BLOIS
 Edouard Manet, Le Citron
 
 BREST
 Alexandre Sergejewitsch Borisoff,
 Les Glaciers, mer de Kara
 
 CHERBOURG-EN-COTENTIN
 Akseli Gallen Kallela, Palokärki ;
 le Grand Pic noir
 
 COGNAC
 • Eugène Fromentin, Le Pays de la soif
 • Gustave Guillaumet, Le Sahara
 
 CONCHES-EN-OUCHE
 Eugène Rousseau, Vase
 
 | DIGNE-LES-BAINS• Claude Monet, La Gare Saint Lazare
 • Albert Edelfelt, Journée de décembre
 DIJON• Jean Charles Cazin, Les Quais
 • Henri Rivière, Du Point du Jour
 • Henri Rivière, Sur les toits
 • Robert Demachy, Neige
 • Fernand Arnal, Port d’Orsay,
 6 mars 1906
 • Fernand Arnal, Crue de la Seine,
 port d’Orsay, 9 mars 1906
 • Édouard Baldus, Inondations du Rhône 
                en 1856, à Lyon
 • Félix Thiollier, La Cokerie Verpilleux, environs 
                de Saint Etienne
 
 GRENOBLE
 Gustave Caillebotte, Les Soleils,
 jardin du Petit Gennevilliers
 
 LA ROCHE-SUR-YON
 • Alfred Stieglitz, Equivalent
 • Alfred Stieglitz, Equivalent
 • Alfred Stieglitz, Equivalent
 • Alfred Stieglitz, Equivalent
 
 LAVAL
 Henri Rousseau, La Charmeuse
 de serpents
 |  
                LE CANNETPierre Bonnard, La Symphonie pastorale
 LE 
                PUY-EN-VELAYEugène Delacroix, Chasse au tigre
 
 LIBOURNE
 Lionel Walden, Les Docks de Cardiff
 
 LUNEL
 Claude Monet, Le Jardin de l’artiste
 à Giverny
 
 MACON
 Anna Boberg, Printemps arctique
 
 MONTARGIS
 Alfred Sisley, L’Inondation à Port Marly
 
 MONTAUBAN
 Claude Monet, Londres, le Parlement.
 Trouée de soleil dans le brouillard
 
 ORNANS
 Gustave Courbet, La Truite
 
 PONT-AVEN
 Paul Signac, Route de Gennevilliers
 
 SAINT-CYR-SUR-MORIN
 Claude Monet, Les Déchargeurs
 de charbon
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                SAINT-JEAN-D’ANGELYCharles Emile de Tournemine, Eléphants d’Afrique
 SAINT-QUENTINCamille Pissarro, La Seine à Port Marly, le lavoir
 SOISSONSEdouard Manet, Anguille et rouget
 
 STRASBOURG
 • Charles Jean Avisseau, Coupe
 • Charles Jean Avisseau, Bassin
 
 TOURS
 Alfred Sisley, Temps de neige à Veneux Nadon
 
 TULLE
 Antoine Bourdelle, Le Bélier rétif
 
 VERNON
 Claude Monet, Les Glaçons
 
 VULAINES-SUR-SEINE
 • Odilon Redon, Vase de fleurs : le pavot rouge
 • Georges Seurat, Etude pour
 « Une baignade à Asnières »
 • Edouard Manet, Branche de pivoines
 blanches et sécateur
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  .Exposition 
                            100 œuvres qui racontent le climat ...
 La culture fédère 
                            et rassemble, pour mieux réinventer nos regards 
                            sur le monde. Avec cette initiative, une grande institution 
                            parisienne permet à des musées de région 
                            de profiter de l’incroyable richesse de sa collection 
                            : ce sont ainsi 49 œuvres majeures qui voyagent 
                            à travers la France vers plus de 30 établissements 
                            partenaires, pour aller à la rencontre des 
                            publics bien au-delà des grands centres urbains.
 Rachida Dati, Ministre de la Culture
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                        ....Au 
                          musée d’Orsay et en région, 100 
                          œuvres emblématiques racontent l’histoire 
                          du changement climatique depuis le milieu
 du XIXème siècle. Avec 
                          cette opération, le musée vous invite 
                          à prendre pour guide les peintres, sculpteurs 
                          et photographes,
 mais aussi les naturalistes, pour redécouvrir 
                          ses chefs-d’œuvre avec un nouvel éclairage. 
                          Les artistes ont été les témoins 
                          des transformations, révélant la modernisation 
                          du monde, son urbanisation rapide, tout comme la richesse 
                          de ses paysages, de la faune et de la flore, dont on 
                          perçoit aujourd’hui toute la fragilité. 
                          Au fil des salles, comme dans plus d’une trentaine 
                          de musées répartis en France métropolitaine, 
                          à vous de déceler les premiers indices 
                          d’une bifurcation écologique et climatique, 
                          dont les effets sur notre environnement sont désormais 
                          perceptibles sans ambiguïté. 
                          Servane 
                          Dargnies-de Vitry, commissaire du projet, conservatrice 
                          en chef Peinture, souligne le rôle que les musées 
                          peuvent jouer dans la sensibilisation aux
 enjeux environnementaux, et rappelle l'engagement historique 
                          des artistes pour la protection de la nature,
 notamment celui des paysagistes du XIXème siècle.
 musee-orsay.fr
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