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Adapter la place du Trocadéro et le pont d'Iéna
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Un projet pour apaiser l'espace public

Tourner la page du tout-voiture
Baisser la pollution au service de la santé publique,
et pour protéger le patrimoine architectural de Paris
Trocadéro Iéna, un projet pour apaiser l’espace public
Résultat de l’étude de circulation Ville de Paris

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Le projet de piétonnisation et de verdissement transformation du secteur Trocadéro-Iena s’inscrit dans la continuité de cette vaste transformation de la ville qui vise à redonner de la place aux piétons, aux mobilités douces ainsi qu’au végétal dans notre espace public.
Il permettra de libérer de l’intense circulation automobile, la place du Trocadéro ainsi que le Pont d'Iéna et ainsi de leur redonner toute leur splendeur.
Avec ce projet, il s’agit de : réduire la pollution et le bruit ; permettre un meilleur partage de l’espace public entre les usagers ;
adapter cet espace public au réchauffement climatique en luttant contre les ilots de chaleur urbain ; offrir davantage d’espaces verts aux Parisiennes et Parisiennes ; mais aussi de valoriser et de protéger le patrimoine remarquable que constitue ces lieux. Cette perspective historique magnifique ne peut plus être un rond-point : nous devons libérer ce monument des voitures.

Tourner la page du tout-voiture

 

En livrant la ville au tout-voiture, le XXe siècle a conduit à une réduction massive de l’espace public pour tous les autres usagers. À Paris, nous avons engagé un vaste mouvement afin de tourner cette page : la voiture ne peut en effet pas prendre toute la place, alors qu’elle ne représente plus que 10% des déplacements, que le nombre de véhicules est en baisse constante à l’échelle du Grand Paris, et alors que nous attendons des étés avec pics à 50°C.

En 20 ans de gauche au pouvoir grâce à une politique volontariste, nous avons déjà réduit de moitié la circulation automobile à Paris, et donc la pollution de l’air qui va avec ! Les résultats sont là avec une baisse, depuis 2011, de plus de 45% de la pollution à proximité du trafic routier, de 40% de la pollution, et une augmentation considérable de l’usage du vélo : 70% depuis 2019 !

Paris compte aujourd’hui plus de 1 400 kilomètres de pistes cyclables, dont plusieurs centaines permettant de circuler de manière séparée des voitures. Sur certains axes parisiens, il y a désormais plus de vélos que de voitures. Ces choix politiques permettent d’améliorer la vie des Parisiennes et des Parisiens, de développer les mobilités douces, tout en réduisant la pollution, et ainsi d'améliorer la santé publique de toutes et tous.

Cette reconquête se fait à travers de nombreux projets de proximité, comme les 300 rues aux écoles que nous aurons piétonnisées et végétalisées dans la mandature. Elle se fait à travers la transformation des places et portes parisiennes, qui de ronds-points deviennent des espaces apaisés : c’est le cas de la Place de Bastille, de celle de la Nation, mais aussi de la Porte Maillot, ou de la Porte de la Chapelle. Elle se fait également au travers de grands projets et de grandes avancées comme la fermeture à la circulation des voitures des Berges de Seine, site protégé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Confirmée par la justice en 2018, l’ouverture des Rives de Seine aux piétons et aux cyclistes a donné lieu à une bataille intense, y compris devant les tribunaux, car les tenants du statu-quo ont essayé d’empêcher cette transformation. Et pourtant, qui imaginerait aujourd'hui rouvrir à la circulation automobile cette promenade urbaine au bord de l’eau en plein cœur de Paris ?

La Ville de Paris démontre par l’usage que la politique menée par la Maire de Paris va dans le bon sens de l’histoire à travers ces projets de rupture.
Nouvelle démonstration par la preuve, la place de la Concorde est devenue semi-piétonne depuis la coupe du monde de Rugby, permettant ainsi aux piétons de profiter de ce très bel espace. Et le trafic automobile fonctionne très bien. L’étude de circulation conduite vient là aussi appuyer la réalité des faits.

Le projet de piétonnisation et de verdissement transformation du secteur Trocadéro-Iena s’inscrit dans la continuité de cette vaste transformation de la ville, qui vise à redonner de la place aux piétons, aux mobilités douces, ainsi qu’au végétal, dans notre espace public.
Il permettra de libérer de l’intense circulation automobile la place du Trocadéro, ainsi que le Pont d'Iéna, et ainsi de redonner toute leur splendeur.

Avec ce projet, il s’agit de :

  • réduire la pollution et le bruit ;
  • permettre un meilleur partage de l’espace public entre les usagers ;
  • adapter cet espace public au réchauffement climatique en luttant contre les îlots de chaleur urbain ;
  • offrir davantage d’espaces verts aux Parisiennes et Parisiennes ;
  • mais aussi de valoriser et de protéger le patrimoine remarquable que constitue ces lieux. Cette perspective historique magnifique ne peut plus être un rond-point : nous devons libérer ce monument des voitures.

Place de la Nation © Henri Garat / Ville de Paris

Voie sur Berges © Joséphine Brueder / Ville de Paris
 
Baisser la pollution au service de la santé publique, et pour protéger le patrimoine architectural de Paris  


Vue aérienne de la Porte Maillot © empreinte

La politique conduite produit d’ores et déjà des effets. Ainsi, à Paris, ces 10 dernières années, on observe une baisse régulière des différents polluants de l’air : dioxyde d’azote, particules fines. Ces évolutions permettent une diminution du nombre de décès attribuables à l’exposition aux polluants. Une baisse de 40% de la pollution et de la mortalité annuelle.
La lutte contre la pollution est aussi un enjeu de conservation du patrimoine. Limiter le trafic des voitures diminue l’agression subie par notre patrimoine commun. Cet argument a été décisif concernant la fermeture des voies sur berges, classées au titre du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Ainsi, dans son arrêt de juin 2019, la Cour administrative d’appel décidait que la Maire de Paris peut prononcer une interdiction de circulation des véhicules automobiles sur une voie urbaine pour des motifs tenant à la mise en valeur d'un site urbain à des fins esthétiques ou touristiques.
La proximité de la Tour Eiffel, pour ce qui concerne le Pont d'Iéna, du Palais de Chaillot, pour ce qui concerne la Place du Trocadéro, inscrit ce projet dans les orientations de l’UNESCO, qui établit un lien entre réduction de la place de la voiture et de la pollution, et protection du patrimoine, ainsi que la jurisprudence en la matière de ces dernières années.
L’UNESCO rappelle ainsi expressément les risques liés à la pollution et la pression des véhicules sur les biens du patrimoine mondial, ainsi que sur leurs zones-tampon. Les différents cadres fixés par l'organisation indiquent que cette pression présente des menaces majeures pour la valeur universelle exceptionnelle de ces biens, y compris leur intégrité et leur authenticité.
L’UNESCO souligne la nécessité de renforcer les résiliences des biens du patrimoine mondial dans les zones urbaines vulnérables, aux impacts liés au changement climatique.

 
Trocadéro Iéna, un projet pour apaiser l’espace public  

Place du Trocadéro, imaginée dans le cadre du Grand site tour Eiffel © Gustafson Porter + Bowman

Schéma du futur pont d'Iéna © Myriam Huré / CL Design

La place du Trocadéro sera profondément reconfigurée pour offrir davantage d’espace aux piétons, aux vélos et aux bus, qui circuleront autour d’une place végétalisée de plus de 4 000 m², sur le modèle de ce qui a été réalisé sur la place de la Bastille. Cette piétonisation de la moitié de la place offrira un point de vue dégagé sur la Tour Eiffel, donnant une nouvelle dimension à ce site très fréquenté par les touristes du monde entier. La transformation de la promenade du Trocadéro au pont d’Iéna, menant jusqu’à la Tour Eiffel en un vaste espace planté semi-piétonnisé, offrira davantage de confort aux Parisiennes et aux Parisiens, piétons et cyclistes, ainsi qu’aux visiteuses et visiteurs du lieu.
D’ores et déjà les abords de la fontaine de Varsovie ont été restaurés - mâts perles, cheminement -, végétalisés - pelouse, nouveaux arbres -, et offrent de nouvelles qualités d’usage à destination des familles, des personnes à mobilité réduite et des visiteurs. Les statues du Pont d’Iena ont également été restaurées. Les travaux se poursuivront sur la Place de Varsovie, en prolongeant les espaces végétalisés.
La circulation est reportée au nord de la place, dans une configuration en fer à cheval. Le sud du rond-point existant du Trocadéro est fermé à la circulation et piétonnisé et 3 passages piétons desservent le centre de la nouvelle place, contre 1 seul desservant le terre-plein central actuellement. En détail :

  • 5 voies de circulation : 3 sur l’anneau intérieur dont 1 pour les tourne-à-gauche et 2 sur l’anneau extérieur
  • Création de pistes cyclables de part et d’autre

Les services de secours et de santé accèdent au Parvis des Droits de l’Homme via une voie pompier délimitée par des bornes anti-bélier rétractables, sur appel, conformément à l’Étude de Sécurité et Sûreté Publique validée.

Le pont d’Iéna, très emprunté par les piétons et visiteurs de la Tour Eiffel - 50 000 passages par jour -, sera piétonnisé en partie, dans une configuration symétrique qui respecte les protections patrimoniales : zone piétonne au centre - pour la perpective sur la Tour Eiffel -, bordée de chaque côté d’une file de circulation pour les bus, les vélos et les véhicules de secours et de santé. Afin de limiter le trafic sur ce pont, les voitures particulières, les taxis et les VTC ne seront pas autorisés à y circuler. Dans un souci de sobriété et de respect de l’histoire du site, les ouvrages et matériaux existants seront conservés, restaurés et réemployés partout, et à chaque fois que cela est possible : barrières, pavés, bordures, lampadaires…

 
Résultat de l’étude de circulation Ville de Paris  

La Ville de Paris a récemment publié des éléments complémentaires demandés par le Préfet de Police. Cette actualisation intègre la voie réservée sur le périphérique, la piétonisation de la moitié de la place de la Concorde, et le lancement de la ZTL.

En piétonnisant en partie le Pont d’Iéna, la place de Varsovie, l’avenue des Nations-Unies, et la place Jacques Rueff, le projet permettra une diminution sensible des trafics sur la place du Trocadéro (-15%) et les pourtours du Champ de Mars. Des reports de trafic conduisent à une légère augmentation de la circulation sur le pont de l’Alma et le pont de Bir-Hakeim, sans pour autant provoquer de saturation ni de congestion.

Ces nouvelles études démontrent que les conditions de trafic des véhicules de secours et de santé ne sont pas dégradées sur l’ensemble du secteur. Au contraire, elles seront même améliorées sur certains itinéraires, et notamment sur le Quai J. Chirac, le Pont d’Iéna et la place de Varsovie, grâce à la création de voies dédiées aux transports en commun, véhicules de secours et de santé.

Secteur Trocadéro

Diminution de 15 % du trafic sur la place du Trocadéro. L’axe Georges Mandel - Président Wilson présente des augmentations de trafic dans les deux sens, sans provoquer de saturation.

Secteur Varsovie

Les usagers passant auparavant par l’avenue des Nations Unies pourront utiliser l’avenue Albert-de-Mun et la rue Le Nôtre.

Secteur Iéna

La fermeture du Pont d’Iéna à la circulation générale engendre un report sur les ponts adjacents, essentiellement les ponts de l’Alma et de Bir-Hakeim, sans créer de saturation. Cela induit quelques augmentations de trafic dans les avenues Rapp et Bosquet, ainsi que dans la rue de la Fédération.


Le projet Trocadéro et Pont d'Iéna © Myriam Huré / CL Design

 

Place de Varsovie

La place de Varsovie devient une zone piétonne délimitée par du mobilier urbain. La circulation générale est réorientée en sous-sol, le reste de la place restant accessible aux véhicules de secours et aux transports en commun. L’avenue des Nation Unies - vers avenue d’Iéna, côté Est - est dédiée aux véhicules de secours et de santé, ainsi qu’aux transports en commun et aux vélos. L’avenue des Nations Unies - vers rue de Passy, côté ouest -, ainsi que le pourtour de la fontaine, sont dédiés aux piétons, mais restent accessibles aux véhicules de secours et de santé, et aux vélos. Des modifications de carrefour sont créées avenue de New York - Rue Albert-De-Mun et Avenue de New-York - rue Le Nôtre, afin de permettre tous les mouvements pour améliorer la desserte des quartiers attenant au site.

 
 

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Adapter la place du Trocadéro et le pont d'Iéna
...........Un projet pour apaiser l'espace public

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...........Depuis dix ans, la Maire de Paris mène une politique ambitieuse de réduction de la place de la voiture et d’apaisement de l’espace public, au service
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des vélos, des piétons et du végétal. Cette politique, au service du climat et de la santé publique, a démontré ses effets au fil des ans.
...........Des innovations pour accélérer la transition énergétique.
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paris.fr

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