60 % des espèces de métropole vivent parmi les
Franciliens : la
région Île-de-France accueille 20 espèces de chauves-souris,
sur les 34 espèces recensées à ce jour en France
métropolitaine. En plus de ces 20 espèces de chauves-souris
franciliennes, deux espèces ont été observées
de manière occasionnelle en période de migration. Il s’agit
de la Sérotine bicolore - Vespetilio murinus - ) et de
la Grande noctule : Nyctalus lasiopterus. Ces deux espèces
ont été observées respectivement en 2014 et 2016.
Au niveau régional, un premier plan d’actions a été
rédigé
en 2011, qui a défini un certain nombre d’objectifs se déclinant
en trois grands axes : protéger, améliorer
les connaissances et sensibiliser
et informer. Sur la période de mise en œuvre de ce plan
- 2012-2016 -, les différents acteurs régionaux ont participé
activement
à la mise en place de nombreuses actions tant à l’échelle
régionale qu’à un niveau bien plus local.
L’ensemble de ces actions est présenté dans le bilan
des 5 années de ce plan.
2012-2016
: premier plan d’actions |
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Au
niveau régional, un premier plan d’actions a été
rédigé en 2011, qui a défini un certain
nombre d’objectifs régionaux se déclinant
en trois grands axes : protéger, améliorer
les connaissances et sensibiliser et informer.
Sur
la période de mise en œuvre de ce plan (2012-2016),
les différents acteurs régionaux ont participé
activement à la mise en place de nombreuses actions,
tant à l’échelle régionale qu’à
un niveau bien plus local. L’ensemble de ces actions est
présenté dans le bilan des 5 années du
Plan
régional d’actions en faveur des Chiroptères
en Île-de-France 2012-2016.
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-
Développement
du réseau SOS chauves-souris : 110
SOS comptabilisés ; découverte de nouvelles
espèces au niveau régional : Sérotine
bicolore, Grande noctule ; découverte de nouvelles
colonies.
-
Plus
d’une vingtaine de structures intervenant directement
dans la mise en œuvre des actions.
-
Amélioration
des connaissances : répartition
des espèces, localisation des gîtes d’hibernation
et de reproduction : une centaine de sites d’hibernation
suivis ; découverte de nouvelles colonies de reproduction
: Grand murin à Souppes-sur-Loing…
-
Une
dizaine de formations mises en place au niveau
régional : animateur nature, identifications acoustiques,
formation théorique à la capture.
-
320
actions comptabilisées en faveur des chauves-souris
durant la période 2012-2016.
-
Développement
d’une Base de données régionale
pour
les chauves-souris.
-
Sensibilisation
du grand public à la découverte
des chauves-souris : 115
animations en 5 ans ; 1 450 participants.
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Cette
carte est issue du bilan du premier plan et fait état
des connaissances actuelles sur les gîtes fréquentés
et sur la répartition des observations. Elle les synthétise
sans pour autant être exhaustive. De nombreux gîtes
et sites de reproduction restent certainement encore à
découvrir. (Biotope 2017 - Plan régional
d’actions en faveur des Chiroptères en Île-de-France
2012-2016 : Bilan des 5 années).
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Déclinaison
régionale du plan national d’actions 2016-2025 |
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Démarche
régionale pour le deuxième plan
Décliner le plan national d’actions en faveur
des Chiroptères 2016-2025
Afin
de poursuivre la dynamique engagée dans le cadre des deux
premiers Plans nationaux d’actions en faveur des Chiroptères,
l’élaboration et la mise en œuvre d’un
troisième plan sur la période 2016-2025 ont été
décidées par le Ministère de l’écologie
en accord avec l’ensemble des partenaires associés.
Le plan régional d’actions s’inscrit également
dans les objectifs et la temporalité du PNA.
Dans le cadre de ce nouveau plan national d’actions, trois
axes principaux, qui orientent les actions à mettre en
œuvre, ont été définis :
-
améliorer la connaissance et assurer le suivi en vue
de la conservation des populations ;
-
prendre en compte les Chiroptères dans les aménagements
et les politiques publiques ;
-
soutenir le réseau et informer.
Tirer parti du bilan du premier plan régional d’actions
et poursuivre la dynamique
La
déclinaison régionale du nouveau plan national doit
permettre d’adapter au mieux ces mesures et actions au contexte
de la région Île-de-France, et profiter des synergies
et opportunités créées par la mise en œuvre
du premier plan, comme la mise en œuvre d’un atlas
régional en ligne.
À la suite du bilan du premier plan régional d’actions,
le deuxième plan doit notamment permettre :
-
la mise en place d’un observatoire régional des
chauves-souris ;
-
une meilleure coordination des actions régionales ;
-
une harmonisation géographique des connaissances ;
-
l’information et la sensibilisation des structures concernées
par la problématique des Chiroptères ;
-
de favoriser la préservation de nouveaux gîtes
;
-
…
Petit
rhinolophe, Rhinolophus hipposideros ©
Florent Pouzet, Biotope
Modalités
d’élaboration et d’animation du deuxième
plan régional d’actions
Le
deuxième plan régional d’actions est élaboré
en étroite collaboration entre la DRIEAT, le cabinet Biotope,
un comité de suivi composé d’experts chiroptérologues
régionaux, et les partenaires qui participeront à
la mise en œuvre.
Pour chaque action, le cadre est défini dès l’élaboration
du plan, mais son contenu évolue au cours des 10 années
de mise en œuvre.
Tout au long du plan, l’animateur du plan, financé
par la DRIEAT, vient en appui des partenaires qui s’investissent
dans la mise en œuvre, et en particulier des pilotes d’action.
Ces structures ont pour rôle d’orienter, évaluer,
et, dans la mesure de leurs moyens, mettre en œuvre les actions.
Un comité de pilotage, réunissant l’ensemble
des acteurs concernés par la connaissance et la préservation
des chauves-souris - collectivités, associations, établissements
publics, gestionnaires d’espaces naturels… -, se réunit
annuellement pour faire le point sur l’avancement des actions
et définir les priorités.
Espèces prioritaires du plan régional d’actions
Au
niveau national, le PNA Chiroptères a défini 19
espèces prioritaires parmi les 34 espèces que compte
la France métropolitaine. Elles ont été identifiées
en fonction, entre autres, de leur état de conservation
respectif, des tendances d’évolution des populations
et de leur statut sur la liste rouge nationale
(UICN et al., 2009).
Sur les 19 espèces prioritaires, 8 sont présentes
en Île-de-France. Mais au niveau régional, le contexte
francilien - urbanisation importante, fragmentation des milieux,
rupture des corridors, pollution lumineuse… - a une incidence
considérable sur l’état des populations de
chauves-souris. Dans ces conditions, l’ensemble des chauves-souris
présentes en Île-de-France sont considérées
comme prioritaires dans le cadre du deuxième plan régional
d’actions.
Murin
de Bechstein, Myotis bechsteinii ©
Julien Tranchard, Biotope |
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Une
décennie d’actions pour améliorer la situation
Le
plan régional d’actions est articulé autour
de 9 fiches actions, sur le modèle du plan national d’actions
2016-2025.
Action
A : mettre en place un observatoire régional des
chauves-souris
Depuis
plusieurs années, Natureparif, désormais l’Agence
régionale de la biodiversité en Île-de-France,
s’attache à mettre en œuvre un observatoire
de la biodiversité au niveau régional. À
la suite du développement du module chauves-souris de
la base de données Cettia Île-de-France, il apparaît
utile de développer les outils permettant d’exploiter
la base de données et ainsi de suivre le groupe des chauves-souris
au niveau régional.
Le premier plan régional d’actions en Île-de-France
a permis d’améliorer les connaissances sur la répartition
des espèces ou encore d’augmenter l’effort
de prospection.
Dans un contexte fortement urbanisé et avec une pression
importante sur les populations de chauves-souris, il est nécessaire
de mettre en place des outils de suivi de l’évolution
des populations régionales et d’évaluation
de leur état de conservation. Ces outils alimenteront
l’observatoire régional pour le groupe des chauves-souris
qui pourra ainsi partager et valoriser les connaissances acquises.
La valorisation des suivis régionaux servira également
dans le cadre des évaluations à plus grande échelle
(ONB, rapportage Natura 2000).
Exemples
de mise en œuvre de l'action :
-
création
et mise à jour régulière par l’ARB
Île-de-France d’un atlas dynamique des chauves-souris
sur le site de l’Observatoire régional de la
Biodiversité ;
-
production d’outils et d’indicateurs d’évaluation
et de suivi de l’état de conservation des espèces
- cartes de localisation, tendances d’évolution
des populations… - par l’ARB Île-de-France
à destination des collectivités, des associations
naturalistes…
Action
B : assurer la veille sanitaire en Île-de-France
Le
suivi des épizooties représente un enjeu fort
pour les populations de Chiroptères. La surveillance,
impliquant un réseau de référents, permet
une forte réactivité en cas de mortalité,
par la collecte des données et la détermination
des causes. La veille sanitaire participe à l’objectif
de conservation des populations des chauves-souris, grâce
à la mise en place de réseaux d’épidémiosurveillance.
Dans la continuité du premier plan régional d’actions,
ceci passe au niveau régional par la mise en place de
référents locaux, de formation sur les gestes
à suivre en cas d’observation anormale, ou encore
par le suivi et la transmission des échantillons collectés
vers les organismes référents au niveau national.
Oreillard
gris, Plecotus austriacus
©
Vincent Prié, Biotope
Exemples
de mise en œuvre de l'action :
-
participation
des associations naturalistes aux formations, et remontée
d’échantillons le cas échéant ;
-
diffusion des synthèses nationales annuelles par le
MnHn au sein du réseau régional ;
-
synthèse annuelle des collectes et échantillons
envoyés vers les organismes référents
au niveau national, par le pilote de l’action (MnHn)
et l’animateur du plan régional d’actions.
Action
C : prendre en compte les chauves-souris dans les aménagements
en Île-de-France
L’aménagement
du territoire a des effets importants sur les territoires de
chasse des chauves-souris, les corridors de déplacement
ou encore la fragmentation des milieux. L’ensemble des
modifications apportées aux milieux a une influence directe
sur les populations de chauves-souris - diminution des habitats
de chasse, risque de collision… - ; les infrastructures
de transport constituent une des causes de mortalité
des chauves-souris et modifient les corridors et terrains de
chasse. Les parcs éoliens peuvent également avoir
des impacts sur les populations de chauves-souris, notamment
les espèces de très haut vol. Il est nécessaire
de prendre en compte les chauves-souris tant dans le cadre de
la conception et l’évaluation des aménagements,
que pendant leur suivi et leur entretien.
Entrée
d’une ancienne carrière dans le Vexin
©
Julien Tranchard
Exemples
de mise en œuvre de l'action :
-
mise
en place par les Conseils départementaux de programmes
pluriannuels d’évaluation de la fréquentation
des ouvrages d’art des départements - ponts…
- par les chauves-souris ;
-
rédaction et diffusion d’une fiche de sensibilisation
à la présence des chauves-souris dans les ouvrages
d’art par les Parcs naturels régionaux à
destination des communes de leurs territoires ;
-
communication des retours d’expérience collectés
par les bureaux d’études mandatés pour
suivre les mesures ERC des projets d’aménagement.
Action
D : réduire la pollution lumineuse vis-à-vis
des chauves-souris
Les
chauves-souris sont adaptées à l’environnement
nocturne et souffrent d’une pollution lumineuse croissante
qui influence leur comportement. La lumière modifie le
comportement des insectes et les habitudes de chasse des Chiroptères.
Elle peut également constituer une barrière au
déplacement de certaines espèces ou encore retarder
sensiblement la sortie des colonies. Ces problématiques
sont particulièrement présentes en Île-de-France
où la pollution lumineuse est très importante.
Il apparaît indispensable de soutenir toute action permettant
de réduire les éclairages à proximité
des gîtes ou encore de développer un réseau
de trames noires.
Exemple
de mise en œuvre de l'action :
-
étude
des routes de vols autour des colonies connues, et développement
d’une trame noire autour des colonies de chauves-souris,
en lien avec les communes concernées et les associations
naturalistes du territoire.
Ce type d’étude peut notamment être réalisé
au sein des territoires des Parcs naturels régionaux.
Action
E : suivre et protéger les gîtes souterrains
Les
espèces cavernicoles souffrent du dérangement
humain et de la perte d’habitats. En Île-de-France
l’essentiel des sites d’hibernation des chauves-souris
sont des anciennes carrières ou des aqueducs. Le contexte
francilien entraîne une pression importante sur ces milieux
indispensables aux chauves-souris, que ce soit en termes de
dérangement - fréquentation nocturne, feux, …
- ou de fermeture : comblement des sites… Il est nécessaire
de mettre en place des actions permettant de découvrir
de nouveaux sites d’hibernation, de suivre l’utilisation
des gîtes et de les protéger.
Exemples
de mise en œuvre de l'action :
-
comptages
annuels des gîtes par les associations naturalistes
et les spéléologues, en lien avec l’Inspection
Générale des Carrières. Coordination
de ces comptages par AZIMUT 230 - pilote de l’action
- et diffusion d’une synthèse annuelle des résultats
;
-
mise en place de programmes d’études de l’utilisation
des sites souterrains par les chauves-souris en période
de swarming* pouvant être financés par
les Parcs naturels régionaux, les Conseils départementaux
ou encore le Conseil régional ; *
voir glossaire en bas de page
-
protection d’un gîte souterrain par la pose d’une
grille financée par une commune.
Milieu
favorable aux chauves-souris
©
Nicolas Galand
Action
F : suivre et protéger les gîtes dans les bâtiments
En
Île-de-France, la connaissance des colonies et gîtes
dans les bâtiments est particulièrement faible.
Il apparaît indispensable à la fois de localiser
et suivre les colonies de chauves-souris dans les bâtiments
mais également de favoriser leur préservation
et leur accueil. Ceci passe, entre autres, par :
-
la mise en place d’actions ciblées sur la recherche
de colonies dans les bâtiments, ponts… ;
-
le développement de programmes d’actions d’aménagement
des gîtes ;
-
l’amélioration des connaissances sur ces types
de gîtes et l’assurance de la bonne prise en compte
des chauves-souris dans le cadre de travaux d’isolation,
surtout dans le contexte actuel de rénovation des bâtiments.
Exemples
de mise en œuvre de l'action :
-
comptages
annuels des gîtes par les associations naturalistes,
synthèse annuelle des résultats et diffusion
;
-
mise en place de programmes de localisation de nouveaux gîtes
et colonies - week-end de prospections, partenariats avec
des communes pour visiter les bâtiments… - pouvant
être financés par les Conseils Départementaux,
Parcs naturels régionaux, communes, et organisés
par les associations naturalistes ;
-
aménagements de gîtes au sein de monuments historiques,
en lien avec les propriétaires et la DRAC.
Action
G : améliorer la prise en compte des Chiroptères
dans la gestion forestière publique et privée
La
gestion forestière engendre des impacts positifs
et négatifs non négligeables sur les populations
de Chiroptères forestiers. En Île-de-France,
les forêts couvrent une surface de 261 000 ha soit
21 % du territoire de la région. En plus de leur
rôle économique - production de bois - et écologique,
les forêts de la région ont également
un rôle important d’accueil du public. Il est
nécessaire que la gestion des boisements prenne en
compte les besoins des chauves-souris, notamment en termes
d’arbres gîtes. Ceci passe par la mise en place
de programmes permettant de préciser les connaissances
actuelles, d’identifier les lacunes, et de suivre
les populations de chauves-souris forestières en
Île-de-France, que ce soit en termes de répartition
des espèces, d’utilisation des gîtes
ou de terrains de chasse. La prise en compte des Chiroptères
dans la gestion forestière passe également
par la mise en place de programmes de formation à
destination des acteurs forestiers.
Allée
Vieille forêt
©
Julien Tranchard
Exemples
de mise en œuvre de l'action :
-
diagnostic
des connaissances sur les différents massifs forestiers
régionaux, en lien avec les gestionnaires forestiers
et les associations naturalistes ;
-
formation
des acteurs forestiers à la prise en compte des chauves-souris
dans la gestion sylvicole par l’Office national des
forêts et le Centre régional de la propriété
forestière.
Action
H : intégrer les Chiroptères dans les pratiques
agricoles
Certaines
pratiques agricoles, par l’usage d’antiparasitaires,
de pesticides et par le remembrement, nuisent à l’état
de conservation des populations de chauves-souris utilisant
l’espace agricole. Il s’agit de concilier les pratiques
et la préservation des Chiroptères, en favorisant
le maintien des populations de chauves-souris dans les exploitations
agricoles - elles constituent par ailleurs de très bons
alliés dans la lutte contre les ravageurs de cultures
-, et également de sensibiliser les éleveurs et
centres équestres à l’utilisation de vermifuges
moins néfastes pour les chauves-souris. Une attention
particulière sera également portée vis-à-vis
de la préservation et de la création de milieux
favorables - haies, prairies, bandes enherbées…
- aux Chiroptères compte tenu de leur faible représentativité
dans la région.
Exemples
de mise en œuvre de l'action :
-
mise
en place de programmes pilotes pour mettre en œuvre et
suivre des actions concrètes en faveur des chauves-souris
dans les exploitations agricoles - évolution des pratiques
agricoles, aménagement du bâti, pose de nichoirs,
plantations de haies… - en partenariat avec l’ARB
Île-de-France et les groupements d’agriculteurs
volontaires.
-
sensibilisation de centres équestres par les Parcs
naturels régionaux aux conséquences des traitements
anti-parasitaires.
Action
I : soutenir les réseaux, promouvoir les échanges
et sensibiliser
Le
plan régional d’actions 2012-2016 a permis d’impliquer
différents acteurs d’Île-de-France dans l’étude
et la conservation des chauves-souris. Il est nécessaire
de soutenir et de développer la dynamique générée
au cours de ce premier plan régional, en continuant d’impliquer
les acteurs et en suscitant l’adhésion de nouvelles
structures. Les échanges et la diffusion des expériences
au sein du réseau d’acteurs régionaux doivent
permettre de mutualiser les actions et d’amplifier l’efficacité
des projets. De plus, pour une meilleure protection des populations
de Chiroptères, il est essentiel de maintenir les actions
de sensibilisation du grand public à la biologie et à
la conservation de ces espèces.
Exemples
de mise en œuvre de l'action :
-
diffusion
par l’animateur d’études et de publications
relatives aux chauves-souris auprès du réseau
d’acteurs impliqués ;
-
mise en œuvre de programmes de sensibilisation du grand
public sur l’écologie et la conservation des
chauves-souris par les associations naturalistes, les Parcs
naturels régionaux, l’Agence des espaces verts
d’Île-de-France, les départements, les
communes…
|
Allée
forestière ©
Olivier Marchal, PNR de la Haute Vallée
de Chevreuse
Glossaire
Swarming
: les accouplements ont lieu en automne. Mâles et femelles
de certaines espèces se regroupent dans des sites dits
de swarming. Un site de swarming ou de regroupement
automnal est un site qui accueille la nuit, de la mi-août
au mois de novembre, des rassemblements importants de chauves-souris
devant ses entrées et à l’intérieur.
Cette activité, liée aux accouplements, peut se
traduire par des vols incessants, des poursuites, des cris sociaux.
Des individus de différents secteurs peuvent ainsi se rencontrer,
ce qui permet un brassage génétique. Ces sites peuvent
tout autant correspondre à des sites d’accueil en
période d’hibernation qu’à des sites
qui n’ont pas d’intérêt pour les chauves-souris
en été et en hiver. Il est à noter que les
sites de swarming peuvent ne pas accueillir de chiroptères
en journée. |
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.....
.......Plan
régional d’actions pour sauvegarder les chauves-souris
.................Île-de-France
2018 - 2027
.................
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Animé
par
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Coordination
: Azimut
230 / Alcathoé / DRIEAT Île-de-France
Comité de relecture : Jérôme
HANOL (ANVL), Charlotte GIORDANO (Azimut 230), Stéphane
LUCET (DRIEAT), Manuelle RICHEUX (DRIEAT), Sébastien
SIBLET (Ecosphère),
Jean-François JULIEN (MNHN), Julie MARMET (MNHN),
Maxime ZUCCA (Agence régionale de la biodiversité
en Île-de-France), Sandrine MILANO (ONF),
Julie MARATRAT (PNR du Gâtinais français),
Alexandre MARI (PNR de la Haute-Vallée-de-Chevreuse),
Arnaud BAK (PNR de la Haute-Vallée-de-Chevreuse),
Nicolas GALAND (PNR du Vexin français), Christophe
PARISOT (Seine-et-Marne Environnement), Gaël MONVOISIN
(COSIF), Sylvestre PLANCKE (CD 77),
Richard COUSIN (CD 78), Valérie STRUBEL (FCEN),
Pierre BANCEL (Comité Départemental de
Spéléologie du Val d’Oise - Commission
de protection du patrimoine souterrain).
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Rédaction
: biotope.fr
Mise à jour 2023 par la DRIEAT Île-de-France
Dépôt légal : Février 2023
- ISBN : 978-2-11-167993-1
plan-actions-chiropteres.fr |
Un
programme du |
|
Direction
régionale et interdépartementale de l’environnement,
de l’aménagement et des transports d’Île-de-France
(DRIEAT)
drieat.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr |
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