Pour
enrichir encore le réseau francilien et mieux relier les
XVIe et XVIIe arrondissements de Paris et les communes limitrophes
de Levallois-Perret et de Neuilly-sur-Seine (92), le trajet du
T3b s’allonge de 3,2 km. Voilà une belle promesse
de liens plus étroits entre nos communes, et de rapprochement
entre Franciliens.
Le
long des boulevards des Maréchaux, qui poursuivent leur
métamorphose avec des trottoirs élargis, de nouvelles
pistes cyclables, de nouveaux arbres plantés et de larges
espaces végétalisés, des gazons écologiques
peu consommateurs d’eau, le prolongement du T3b complète
les transformations engagées dans le Nord de Paris.
Bienvenue
au T3 prolongé, 100% électrique et silencieux pour
répondre aux défis du dérèglement
climatique et de la lutte contre la pollution de l’air et
contre le bruit.
Un
nouveau transport en commun
Grâce
à cette nouvelle infrastructure, le maillage de transport
en commun francilien se renforce : connecté au RER C -
Porte Maillot et Porte Dauphine -, au prolongement du RER E à
l’ouest - Porte Maillot - , et au réseau du métro
: lignes 1, 2 et 3.
Dorénavant,
en 15 minutes, il devient possible de relier la Porte d’Asnières
à la Porte Dauphine. La desserte des XVIe et XVIIe arrondissements
de Paris en est facilitée, et les liens développés
avec les communes limitrophes de Levallois-Perret et Neuilly-sur-Seine.
Un
quartier réinventé : piétonnisations, pistes
cyclables et végétalisation
Le
prolongement du tramway T3 a permis de très importants
aménagements de l’espace public, dans la droite ligne
de la politique de transformation et d’adaptation de la
Ville aux dérèglements climatiques. Végétalisation
massive avec pose de gazon et plantations d’arbres, création
de multiples aires piétonnes, agrandissements de trottoirs
en sont des exemples. Enfin sur l’ensemble du tracé
de ce nouveau tramway une piste cyclable a été aménagée. |
60
% du budget du projet d’infrastructures assumé par
la Ville de Paris, un calendrier respecté
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Vue du
quai ©
Setec Egis Duthilleul Alep
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En
provenance de Seine-et-Marne - Tournan et Chelles-Gournay -, le
RER E continue désormais sa route au-delà de Haussmann
- Saint-Lazare, dans sa partie ouest, avec une nouvelle infrastructure
souterraine de huit kilomètres, et la desserte de trois
nouvelles gares : Neuilly-Porte Maillot, La Défense-Grande
Arche et Nanterre-la Folie.
Neuilly–Porte
Maillot : Palais des congrès ©
Setec Egis Duthilleul Alep
Au
moment de livrer les fruits d’un travail de sept années,
le maître d’ouvrage SNCF Réseau et toutes les
équipes du Projet Eole partagent la fierté d’avoir
relevé des défis techniques hors norme, au cœur
d’un environnement urbain hyper dense, dans le contexte
d’une crise sanitaire aux conséquences très
lourdes : logistique, planification de projet. Ils livrent une
nouvelle ligne qui répond à toutes les ambitions
de départ, en matière de sécurité,
d’environnement, d’accessibilité, de contribution
à l’emploi local et à l’insertion professionnelle.
La mise en service commerciale a pu démarrer le 6 mai,
avec une fréquence qui s’élèvera progressivement
dans le nouveau tronçon, pour atteindre son rythme plein
de 16 trains par heure - en pointe - d’ici fin 2024.
La prochaine étape du projet Eole consiste à finaliser
la dernière partie du prolongement du RER E vers l’ouest,
avec un programme exceptionnel de rénovation et de modernisation
de 47 kilomètres de lignes existantes jusqu’à
Mantes-la-Jolie : refonte des équipements, création
de nouvelles voies et viaducs, modernisation des gares, mise en
accessibilité généralisée. Le programme
s’étend sur une période plus longue, car il
doit s’effectuer en cherchant en permanence à réduire
au maximum l’impact des travaux sur les circulations de
l’un des axes ferroviaires les plus utilisés de France.
Neuilly–Porte
Maillot : Palais des congrès ©
Setec Egis Duthilleul Alep
Trois
nouvelles gares exceptionnelles au cœur de l’Île-de-France
Pour
la première étape du prolongement du RER E vers
l’ouest, trois nouvelles gares voient le jour : après
Haussmann Saint-Lazare, le RER E dessert désormais Neuilly-Porte
Maillot Palais des congrès, La Défense
Grande Arche et Nanterre-la-Folie. Chacune de ces trois nouvelles
gares est un défi architectural et technologique, au service
des voyageurs et des territoires.
Neuilly–Porte
Maillot Palais des congrès, c’est le défi
de la gare lumière
À
35 mètres sous terre, la gare est éclairée
par la lumière naturelle. Sa conception s’insère
dans une refonte d’une des plus emblématiques entrées
de Paris, au milieu de l’axe majeur, qui part du Carrousel
du Louvre, vers l’obélisque de la Concorde, puis
l’Arc de Triomphe, avant de se prolonger vers la Grande
Arche. Elle répond à un projet urbain en surface
qui donne une place accrue aux piétons et aux transports
collectifs, avec le prolongement concomitant du tramway T3, le
RER C et la Ligne 1 du métro, c’est un véritable
Hub des transports qui se dessine à la porte Maillot.
Vue
horizontale de la gare de La Défense
La
Défense Grande Arche, c’est le défi de la
très grande gare construite sous le plus grand quartier
d’affaires d’Europe, de manière presque invisible
La
gare de La Défense Grande Arche pourra accueillir un flux
très important, +70 000 voyageurs par jour, tout en étant
implantée littéralement sous le CNIT. Pour construire
ce qu’il est légitime d’appeler une gare-cathédrale,
les équipes auront conçu et mené à
bien une prouesse technologique et humaine de reprise en sous-oeuvre
de l’intégralité des fondations des bâtiments
préexistants. Elle offre une interconnexion majeure avec
toutes les autres lignes de trains, tramway, métro, RER
présentes à la Défense.
Vue
aériene : tracé de la future ligne du RER E sous
La Défense
Nanterre-la-Folie,
c’est le défi d’une nouvelle gare au service
d’un nouveau quartier
La
construction de la gare de Nanterre-la-Folie, établie sur
d’anciennes voies ferroviaires, s’accompagne d’une
importante opération d’aménagement urbain
menée par Paris-La Défense, créant de fait
le onzième quartier de Nanterre. A Nanterre-la-Folie, cette
gare s’intègre complétement dans le projet
urbain en devenir, une gare facile d’accès, facile
à utiliser, adaptée aux voyageurs du quotidien,
intégrée et connectée à la ville.
Chacune
de ces trois gares est appelée à faire partie des
plus grandes gares de France en termes de fréquentation
; à l’instar de leurs devancières d’Haussmann-Saint-Lazare
et Magenta, respectivement neuvième et dixième des
gares françaises en 2022. Chacune d’elles jouera
un rôle majeur dans la réussite des interconnexions
au cœur de la métropole francilienne.
Le
Prolongement du RER E vers l’ouest : un maillon essentiel
pour la mobilité des Franciliens
Avec
ce premier prolongement jusqu’à Nanterre-la-Folie,
une nouvelle voie entre en service au cœur de l’Île-de-France,
avec quatre bénéfices concrets.
- Premier
bénéfice, d’importants gains de temps.
La nouvelle voie a été conçue afin d’atteindre
des vitesses élevées, même sous Paris, où
les trains pourront circuler à 120 km/h. A l’instar
d’une ligne à grande vitesse, cette nouvelle infrastructure
réduit la durée de très nombreux trajets,
rapprochant l’est et l’ouest de l’Île-de-France
par exemple, un gain de temps de plus de 10 minutes entre Pantin
et Porte Maillot ; ou un même gain de temps entre Nanterre
et la Gare du Nord. Pour un utilisateur régulier, le
gain de temps annuel moyen sera de 50 heures.
- Deuxième
bénéfice, le maillage.
Grâce à la nouvelle infrastructure, le RER E va
devenir la ligne la plus interconnectée d’Île-de-France.
Elle sera en connexion avec les 4 autres lignes de RER, 7 lignes
Transilien, 5 lignes de tramway, 10 lignes de métro,
les futures lignes du Grand Paris Express, et plus de 250 lignes
de bus. L’interconnexion est une qualité essentielle
: elle renforce le maillage du réseau, permet des gains
de temps, et offre des solutions alternatives d’itinéraires
en cas d’incident.
-
Troisième bénéfice, la désaturation.
Grâce au prolongement du RER E vers l’ouest, le
RER A va voir ses flux de voyageurs diminuer d’au moins
15% dans son tronçon central surchargé. L’effet
d’allégement sera proche de 12% dans les tronçons
centraux des RER B et D. Et il sera équivalent pour le
trafic de la gare Saint Lazare, deuxième gare d’Europe.
-
Quatrième bénéfice, la mobilité
pour tous. Le RER E facilite la mobilité des personnes
à mobilité réduite, des personnes avec
enfants en bas âge, des personnes accompagnées
de bagages lourds. L’accessibilité a été
dès l’origine au cœur du projet, qu’il
s’agisse des équipements des trois nouvelles gares,
ou de la remise à niveau des équipements dans
les gares pré-existantes.
Au
total, la nouvelle infrastructure bénéficiera à
plus de 650 000 voyageurs qui l’emprunteront chaque jour,
avec des effets positifs pour près de deux millions de
voyageurs sur d’autres lignes du réseau francilien. |
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