À l’heure de l’anthropocène et des changements
rapides dans les territoires, les pressions exercées sur nos forêts
sont multiples et croissantes. Sécheresses, canicules, épidémies
ou incendies menacent en effet la bonne vitalité des peuplements,
leur renouvellement, et plus généralement le maintien des
précieux services écosystémiques rendus par les forêts.
Cette situation exige un suivi attentif du territoire pour être
à même
de concevoir, déployer et évaluer les politiques publiques
qui permettront de limiter les effets du changement climatique et de soutenir
la transition écologique. Il est donc capital de disposer d’une
information de qualité, mise à jour plus régulièrement,
à différentes échelles.
C’est une brique indispensable pour aller vers une gestion adaptative
et agile des forêts, permettant de garantir leur gestion durable.
Résultats
2024 de l’Inventaire forestier national : les forêts
françaises de plus en plus affectées par le changement
climatique |
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L’IGN,
vigie de la forêt et producteur de statistiques forestières
nationales, publie les résultats de l’Inventaire
forestier national : IFN, campagnes annuelles de mesure 2019-2023.
Cet état des lieux permet une meilleure connaissance et
un meilleur suivi des forêts françaises, publiques
et privées, de plus en plus affectées par le changement
climatique. Pour 2024, les données de l’IFN confirment
une mortalité des arbres en forte hausse, un ralentissement
de la croissance des arbres, et par conséquent du puits
de carbone des forêts. Cette nouvelle édition de
l’IFN est enrichie d’informations nouvelles, comme
celles de l’indicateur DEPERIS, permettant une observation
plus fine de l’état sanitaire des arbres, ainsi que
des données liées au renouvellement des peuplements
forestiers et à la pression des grands ongulés -
chevreuils, cerfs… - sur la régénération.
L’année
2024 et sa forte pluviométrie ont succédé
à une année 2023 de sécheresse, et à
une année 2022 marquée par la combinaison de sécheresses,
canicules et grands incendies. Ces bouleversements climatiques
affectent gravement les forêts, comme le montrent les résultats
des campagnes annuelles 2019-2023 de l’Inventaire forestier
national publiés ce jour.
À retenir cette année :
1)
Un doublement de la mortalité des arbres en 10 ans
Malgré
une surface forestière qui continue d’augmenter -
en France hexagonale et Corse, la forêt couvre 17,5 millions
d’hectares, soit 32 % du territoire -, la croissance du
volume total des arbres ralentit. En effet, les forêts sont
impactées par le dérèglement climatique,
ayant entrainé des conditions de vie de plus en plus défavorables
pour les arbres - manque d’eau, températures élevées
- et la prolifération de bioagresseurs : champignons, insectes,
bactéries… Cela a un impact sur la croissance et
la mortalité des arbres.
L’IGN observe un bilan net des flux d’évolution
du volume de bois sur pied des forêts divisé par
deux en 10 ans : de +41,7 Mm³/an
sur la période 2005-2013 à +19,5 Mm3/an sur la période
2014-2022. Cela s’explique par :
-
un
ralentissement de 4 % de la croissance des arbres : de 91,5
Mm³/an
en 2005-2013 à 87,9 Mm³/an
en 2014-2022 ;
-
une
très forte accélération de la mortalité
des arbres avec un doublement en 10 ans - de 7,4 Mm³/an
en 2005-2013 à 15,2 Mm³/an
en 2014-2022 -, ce qui représente 0,5 % du volume total
d’arbres présents en forêt ;
-
une
augmentation de 13% des prélèvements d’arbres
- de 47,2 Mm³/an
en 2005-2013 à 53,1 Mm³/an
en 2014-2022 -, comprenant pour les deux périodes des
coupes subies : coupes de la tempête Klaus de 2009,
récolte des arbres morts et dépérissant
avant dépréciation coupes préventives
visant à stopper la prolifération des bioagresseurs.
2)
Un ralentissement de l’accroissement biologique et une moindre
absorption de carbone des forêts françaises
Lors
de leur croissance, les arbres absorbent le carbone atmosphérique
et le stockent dans le bois. L’IGN dénombre 11,3
milliards d’arbres en 2023 soit un stock de 1300 millions
de tonnes de carbone*. Ce stock évolue continuellement
en fonction de l’intensité des flux de bois entrants
- production -, et sortants : mortalité, prélèvements.
Ainsi, lorsque le bilan des flux est positif, le stock de carbone
en forêt s’accroît, permettant ainsi de réduire
la quantité de CO2
de l’atmosphère. À l’inverse, si le
bilan est négatif, le stock diminue, et il y a un transfert
du carbone des forêts vers l’atmosphère. Ce
résultat porte sur la seule biomasse des arbres, sans aborder
le sujet complexe de l’évolution de la teneur en
carbone des sols forestiers.
En moyenne sur la période 2014-2022 - bilan net -, les
forêts métropolitaines ont absorbé 39 millions
de tonnes de CO2 par an,
ainsi transformés en biomasse. Chaque hectare de forêt
contient aujourd'hui en moyenne 81 tonnes de carbone dans ses
arbres vivants, contre 73 en moyenne en 2009. Le stock de carbone
a crû de 17 % entre 2009 et 2023.
Mais depuis quelques années, un ralentissement notable
de cette dynamique est constaté, du fait de la multiplication
des crises sanitaires, combinées à des épisodes
de forte sécheresse et de canicule. Certains massifs présentent
des niveaux de mortalité et de prélèvement
- notamment des coupes sanitaires - supérieurs à
la production biologique.
C'est cependant sur le long terme, celui de la vie des arbres,
qu'il convient d'analyser la dynamique des massifs forestiers,
car de nombreux facteurs conjoncturels - catastrophes naturelles,
crises sanitaires, sécheresse… - et structurels -
ancienneté des peuplements, état du renouvellement
…, modifient sans cesse les flux, et donc l’évolution
du stock de bois et de carbone. Le renouvellement des forêts
sinistrées par des peuplements plus résilients est
une condition sine qua non pour le maintien de la fourniture des
biens et services attendus de la part des écosystèmes
forestiers.
* Le réservoir total de carbone de l'écosystème
forestier est estimé à 2,8 milliards de tonnes de
carbone, réparti dans les arbres vivants recensables (45
%), les arbres morts (4 %), la litière qui recouvre les
sols (5 %) et la matière organique contenue dans les 30
premiers centimètres du sol (46 %).
3)
Deux nouveaux indicateurs pour mieux suivre l’état
sanitaire des arbres et le renouvellement forestier
La
question de la vitalité des forêts et du renouvellement
forestier est au cœur des politiques publiques. L’IGN
y répond avec deux indicateurs désormais intégrés
à l’inventaire : d’une part, l’indicateur
DEPERIS, qui permet de mieux suivre la dégradation de l’état
physiologique des arbres - manque de ramifications et d’aiguilles,
présence de branches mortes -, et d’autre part de
nouvelles données intégrant l’impact des grands
ongulés.
-
L’indicateur
DEPERIS. Pour mesurer l’état de santé
des arbres d’au moins 22,5 cm de diamètre, deux
critères sont pris en compte : la présence de
branches mortes dans la partie haute du houppier, et le manque
d’aiguilles pour les résineux ou de ramifications
- i.e. petites branches - pour les feuillus. Ainsi, sur la
période 2021-2023, la France compte 186 millions d’arbres
altérés - vivants ou morts sur pied depuis moins
de 5 ans -, parmi les 2 270 millions d’arbres qualifiés.
Le taux d’arbres forestiers altérés est
donc de 8 %. Dans le Nord-Est, la situation est plus dégradée,
avec un taux allant de 10 % à plus de 15 % dans certaines
zones.
-
Protocole
des signes de présence des grands ongulés. À
la demande du ministère chargé de la forêt
et en collaboration avec ses partenaires - Inrae, OFB, CNPF,
ONF, FNC, UCFF, Fransylva… -, l’IGN déploie
depuis 2023 le nouveau protocole de recueil de données
de terrain sur le renouvellement des peuplements et la pression
des grands ongulés : chevreuils, cerfs…
Des
traces d’abroutissement - le plus fréquent -, de
frottis - frottement des bois des mâles sur la tige - et/ou
d’écorçage - consommation de l’écorce
- sont présentes sur 29 % des jeunes arbres*. Ce taux est
très variable selon les territoires et selon les espèces
: ainsi, près de la moitié des jeunes chênes
sessiles présentent des traces, alors que ce taux est de
30 % pour le hêtre. Globalement, les résineux ont
moins de traces et sont moins abroutis que les feuillus, mais
sont plus frottés ou écorcés. Le sapin pectiné
est en ce sens une exception puisque plus d’un tiers des
jeunes arbres présentent des traces, très souvent
sous forme d’abroutissement. L’acquisition de données
sur les prochaines campagnes annuelles d’inventaire permettra
d’affiner les résultats, par exemple par essence
et région, et de voir les évolutions.
*arbres ayant un diamètre inférieur
à 7,5 cm et mesurant au moins 50 cm de haut |
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Les
données produites et les résultats de l’Inventaire
viendront enrichir
la rubrique Les forêts de mon territoire du site
de l’Observatoire des forêts françaises.
Lancé le 10 juillet 2023, cet observatoire est porté
par cinq grands acteurs du domaine : l’Institut
national de l’information géographique et forestière
(IGN),
l’Office national des forêts (ONF), le Centre national
de la propriété forestière (CNPF), France
Bois Forêt, l’Office français de la biodiversité
(OFB), sous l’égide du ministère en charge
de la forêt
et celui en charge de l’écologie. |
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Taux
de boisement des départements en 2023
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Stock
de carbone ha/sylvoécorégion |
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L’inventaire
forestier national est basé sur une méthode dite
en continu, adoptée en 2005, pour mieux rendre
compte des évolutions plus rapides que connaissent nos
forêts depuis
les tempêtes de décembre 1999 et la sécheresse/canicule
de 2003. Les principaux résultats de l’inventaire
sont publiés chaque année à partir des données
collectées sur le terrain pendant
les cinq années précédentes. Près
de 70 000 placettes de terrain, inventoriées de 2019 à
2023, sont ici mobilisées, dont 14 000 placettes observées
en 2023. Depuis 2017, l’enquête
inventaire forestier national figure parmi les enquêtes
à caractère obligatoire reconnues d’intérêt
général et de qualité statistique, au même
titre que les enquêtes de l’Insee.
Ce label du Conseil national de l’information statistique
est une garantie de qualité, d’objectivité
et de protection de la vie privée. |
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Du
LiDAR à l'IA, la technologie au service du suivi des forêts |
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En
matière de surveillance et de connaissance de l’état
des forêts, des solutions encore inimaginables il y a quelques
années ouvrent aujourd’hui de nouvelles perspectives
: intelligence artificielle, new space, couverture LiDAR haute
résolution, jumeau numérique… L’IGN
mobilise ainsi des sources d’observation variées
et déploie ses capacités d’acquisition et
de traitement pour croiser tous types de données. Voici
trois exemples de technologies déployées au service
de la forêt.
1)
L’IA au chevet d’une forêt qui se transforme
Le
recours à l’IA permet d’accélérer,
d’avoir un suivi continu des phénomènes, et
d’obtenir des données qui nourriront des modèles
permettant de simuler différents scénarios et éclairer
ainsi la décision publique.
Application
du nouveau masque, qui permet de déterminer les espaces
couverts de forêts
En
complément et en articulation avec l’Inventaire forestier
national, l’Institut produit le référentiel
géographique forestier, la BD Forêt®, pour les
professionnels de la filière forêt-bois et, plus
largement, pour les acteurs de l’environnement et de l’aménagement
du territoire. L’IA est utilisée pour mettre à
jour plus régulièrement cette cartographie forestière
par un processus plus automatisé. Les données déjà
disponibles ont permis d’entraîner les machines pour
calculer un modèle performant, rapide et précis.
Ces techniques, qui s’appuient sur du Deep Learning,
ont permis la création d’un masque forêt,
diffusé dans sa version bêta depuis le mois de mai
2024. Celui-ci détermine avec précision les espaces
qui sont couverts de forêt. C’est une première
étape avant de distinguer les essences ou mélanges
d’essences qui constituent les forêts hexagonales
et Corse. Un travail similaire, adapté aux spécificités
des territoires ultra-marin est également en cours. L’IA
intégrera bientôt des images, régulièrement
mises à jour, issues des prises de vues satellitaires Sentinel-2.
Par rapport à ce qui était réalisé
jusqu’alors, l’ambition est donc de faire de plus
en plus rapidement, avec une connaissance de plus en plus précise
des essences, et sur des surfaces de plus en plus fines.
La
tendance est aujourd’hui au renforcement de ces apprentissages,
par des modèles issus des IA génératives,
qui permettraient à la machine d’apprendre en continu
et de manière plus autonome. Néanmoins, l’IGN
continuera à assurer la supervision des résultats
des modèles par les techniciens experts, qui restent les
garants de la qualité de la donnée produite. Un
saut technologique qui devra favoriser, à terme, l’accélération
de ces apprentissages, et la production d’un jumeau numérique
de la forêt.
Image
LiDAR HD de la forêt de Forcalquier (04)
2)
LiDAR HD : vers une cartographie des forêts françaises
en 3D
L’IGN
coordonne actuellement la réalisation d’un chantier
de grande ampleur de modélisation 3D par LiDAR - Light
detection and ranging ou laser aéroporté
- de l’ensemble du territoire hexagonal et des départements
et régions d'outre-mer - hors Guyane, qui fait l’objet
d’un traitement spécifique - sur 6 ans. Dans le cadre
de ce programme intitulé LiDAR HD, et d’ici à
fin 2026, les faisceaux d’un LiDAR auront ainsi balayé
chaque parcelle, chaque massif boisé, avec une précision
- densité de 10 points au sol par mètre carré
en moyenne - inédite à l’échelle nationale.
Image
LiDAR HD de la forêt de Rambouillet (78)
Cette
cartographie 3D fine du sol, du sursol artificiel, et de la végétation
de tout le territoire, est complémentaire de l’imagerie
optique. Elle permet de disposer d’une connaissance et d’une
description plus fines et plus complètes des peuplements
forestiers. L’utilisation des données LiDAR contribue
à répondre à plusieurs enjeux majeurs : évaluer
finement les ressources forestières, renforcer la surveillance
des forêts - vulnérabilité des forêts
face au changement climatique -, évaluer la capacité
à stocker du carbone, fournir des outils pour prévenir
les risques - incendie, restauration des terrains de montagne
-, réaliser une cartographie fine de la localisation des
pistes et accès à la forêt.
Les données LiDAR constituent le nouveau socle de données,
en vue du futur Jumeau numérique de la France et de ses
territoires, projet conduit en partenariat avec INRIA et CEREMA.
Le jumeau numérique, c’est le futur de la carte,
pour passer de la description à la simulation prédictive.
3)
La forêt sous l’œil des satellites
Jusqu’ici
moins utilisée que les relevés de terrain et les
photographies aériennes, plus précises, l’imagerie
satellitaire pourrait prendre une place croissante dans le mixte
technologique déployé par l’IGN pour le suivi
des forêts. Parce que les satellites repassent rapidement
à la verticale des mêmes points, et produisent des
images sur un large spectre électromagnétique, les
données acquises peuvent en effet faciliter la détection
des changements soudains de végétation, l’identification
des essences, et améliorer la précision des cartes
ou l’évaluation de la ressource en bois.
La
commune de Grand-Santi, en Guyane, vue par le satellite Pléiades,
le 8 août 2021
Leur
utilisation n’est pas nouvelle : les images des satellites
SPOT puis Sentinel-2 ont prouvé leur efficacité
depuis les années 2000 pour lutter contre l’orpaillage
en Guyane. Plus récemment, la télédétection
satellitaire s’est avérée utile dans le suivi
des ravages dus aux scolytes dans des peuplements d’épicéas.
Les images des satellites Sentinel-2, dont le spectre étendu
permet de caractériser l’activité chlorophyllienne
du couvert forestier et son évolution au cours de l’année,
révèlent la progression de ces ravages sur quelques
jours, au fur et à mesure que les arbres se dessèchent.
Par ailleurs, les images satellites peuvent améliorer l’identification
des essences. Enfin, le satellite Biomass que l’Agence spatiale
européenne (ESA) va lancer très bientôt, permettra
de suivre le volume de la biomasse de la forêt guyanaise.
La biomasse joue un rôle majeur dans le cycle du carbone,
et par conséquent dans la mécanique du changement
climatique.
Pour en savoir plus, lire l’article La
forêt sous l’œil des satellites
- IGN mag n°109
4)
L’inventaire forestier territorial multi-sources en appui
aux politiques forestières locales
Le
besoin des communes, des établissements publics de coopération
intercommunale ou encore de tout territoire de projet - parc naturel
régional, charte forestière… -, de disposer
d’informations sur les stocks et flux de carbone / bois
/ biomasse s’amplifie. En réponse à ces attentes
nouvelles, l’IGN s’engage dans un plan de déploiement
de l’inventaire forestier multi-sources à l’échelle
territoriale.
Pour atteindre cette échelle géographique, plus
fine que l’inventaire forestier classique, le nouveau dispositif
va s’appuyer à la fois sur les données de
l’inventaire forestier national et sur des données
auxiliaires, telles que la BD Forêt®, mais aussi et
surtout les modèles numériques de terrain - altitude
du sol - et de surface - hauteur de la végétation
- issus du Lidar HD et de la photogrammétrie des prises
de vues aériennes.
L’inventaire forestier territorial multi-sources ouvre donc
la possibilité de répondre à des usages nouveaux,
au plus près des politiques locales, en complément
de ceux déjà traités au niveau national et
régional. Ce nouveau type d’inventaire est complémentaire
des informations forestières à l’échelle
nationale, d’une part, et des informations à l’échelle
de la gestion forestière - parcelles, propriétés
- d’autre part.
Démonstrateur
de l’inventaire forestier territorial multi-sources développé
sur la Sologne |
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.....
.Mieux
connaître les forêts françaises
..............
Acquérir
des données robustes et de qualité,
les mettre en perspective, et fournir les outils de
connaissance et de pilotage des politiques publiques
: telles sont les missions de l’Institut national
de l’information géographique et forestière
(IGN), vigie de la forêt et producteur national
des statistiques forestières. Il a recours
pour cela à des mesures en forêt, et
aux technologies les plus innovantes, et œuvre
avec tous les grands acteurs, publics et privés,
de la filière.
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......
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....
Une centaine d'agents,
techniciens de terrain, photo-interprètes et
experts de divers domaines recueillent et traitent les
données. Ils font progresser les protocoles pour
répondre aux évolutions du contexte environnemental.
Ils s’appuient sur un ensemble de partenaires,
dont l’Office national des forêts (ONF),
le Centre national de la propriété forestière
(CNPF), l’Institut national de recherche pour
l’agriculture, l’alimentation et l’environnement
(Inrae),
et les services des mairies.
Institut
national de l’information géographique
et forestière
73, avenue de Paris - Saint-Mandé (94)
ign.fr
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