L’étude de l’Apur vise à dresser un état
des lieux du système post-collecte sur le périmètre
de la métropole du Grand Paris, c’est-à-dire du
transit des flux collectés, de leurs sites de regroupements (plateformes
de transfert), des conditions de stockage et des expéditions vers
les usines de recyclage du verre. Elle vise ainsi à identifier
d’éventuelles pistes d’optimisation de ce système
(aspects fonciers, contractuels, logistiques notamment) dans la double
optique de rationalisation des organisations (coûts et qualité
du verre trié) et de la baisse des émissions
de gaz à effet de serre (GES). Cette étude documente un
process mal renseigné jusqu’alors et identifie des pistes
d’optimisation du recyclage
du verre sur le territoire, notamment sur une gestion des plateformes
post-collecte plus coordonnée.
Introduction |
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Les
premières bouteilles de verre ont été recyclées
il y a près de 50 ans, ce qui fait de ce flux le précurseur
de l’histoire du tri industriel. Malgré ces 50
années de tri, la progression du tri du verre évolue
à présent peu : il est capté environ 50
% de l’ensemble du flux sur le territoire du Syctom (1),
avec en 2022 environ 125 000 tonnes de verre collectées
sélectivement sur les 82 communes adhérentes au
syndicat. Le reste des tonnages - environ 125 000 tonnes - est
diffus et mélangé dans le flux des ordures ménagères
résiduelles - OMR, poubelle grise ou verte à Paris
- faute de tri à la source.
(1) - Le Syctom est le service public de traitement et de valorisation
des déchets ménagers principal dans le Grand Paris.
Au service de 5,7 millions d’habitants, c’est le
plus gros opérateur public européen.
La
réduction de capacité de l’unité
de valorisation énergétique (UVE) d’Ivry-sur-
Seine de 730 000 tonnes à 350 000 tonnes (courant 2025)
mais aussi et surtout les objectifs connus de valorisation du
verre - directive européenne de 2018 fixant un objectif
de tri de 70 % en 2025 et de 75 % en 2030 - ont incité
le Syctom à se saisir de la question du tri du verre,
des dispositifs de collecte existants et de l’organisation
post-collecte en proposant à l’Apur d’en
dresser un état des lieux.
Une
campagne de sensibilisation de grande ampleur sur le tri du
verre a également débuté en septembre 2023
en coordination avec les établissements publics territoriaux
(EPT) adhérents. D’autres initiatives, comme le
réemploi du verre à travers la consigne impliqueraient
la mise en place d’un écosystème complet
d’acteurs : collecte des contenants, lavage et reconditionnement,
remise en marché. Parallèlement, le Syctom a lancé
une étude générale du dispositif de pré-collecte
et collecte en partenariat avec l’observatoire régional
des déchets d’Île-de-France (ORDIF).
L’objectif
d’augmentation du verre trié et donc collecté
implique aussi de questionner l’adaptabilité du
système post-collecte face à l’augmentation
des tonnages à gérer et donc d’analyser
ce système industriel sous l’angle des opportunités
foncières, ou encore de l’impact environnemental
de la logistique à associer.
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©
Apur - Hugo Parsons |
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Les
acteurs du système post-collecte du verre |
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Depuis
2016 et l’entrée en vigueur de la loi portant sur
la nouvelle organisation territoriale de la République
(NOTRe), à l’origine de la création de la
Métropole du Grand Paris et des EPT, la compétence
de gestion et du traitement des déchets est confiée
aux EPT dans la métropole du Grand Paris. Avant 2016, elle
était rattachée soit à la commune, soit à
certains établissements publics de coopération intercommunale
(EPCI). Cette évolution réglementaire a entraîné
une modification des modes de contractualisation pour la collecte
du verre, puisque ce sont désormais les EPT qui lancent
les marchés de collecte et de regroupement du verre. La
collectivité a en effet le choix entre assurer la gestion
du verre - collecte, regroupement - en régie, ou d’en
déleguer la réalisation à un prestataire
privé à travers un marché public.
Dans certains territoires, en particulier sur certaines des communes
sans EPCI avant 2016, on constate toujours un héritage
de la situation pré-loi NOTRe dans la nature des contrats
de collecte des différents EPT, avec un rôle de l’échelon
communal qui reste notoire.
Syndicat
mixte responsable du traitement des déchets par commune
dans la Métropole du Grand Paris Source
: Syctom - Traitement Apur
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Répartition
schématique des compétences de la collecte au
recyclage du verre
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Appartenance
syndicale
Bien
qu’il soit le principal syndicat responsable du traitement
des déchets sur le territoire de la métropole du
Grand Paris avec 82 communes adhérentes et 5,64 millions
d’habitants, le Syctom n’est pas le seul. Il existe
en effet huit autres syndicats sur le territoire métropolitain
: |
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- Le
Syndicat AZUR, basé à Argenteuil, compte 4 communes
du Val-d’Oise, dont une seule est située dans la
métropole du Grand Paris, Argenteuil.
-
Le SITRU, Syndicat Intercommunal pour le Traitement des Résidus
Urbains de la Boucle de la Seine, syndicat de 11 communes des
Yvelines auquel adhère également Rueil-Malmaison.
-
Le SIETREM, Syndicat Mixte Enlèvement et Traitement des
Résidus Ménagers de la Région de Lagny-sur-Marne,
auquel adhèrent les communes de Gournay-sur-Marne et
Montfermeil, est un syndicat de la Seine-et-Marne.
-
Le SMITDUVM, Syndicat Mixte de Traitement des Déchets
Urbains du Val-de-Marne, regroupe 19 communes adhérentes
exclusivement dans la métropole du Grand Paris, réparties
sur les territoires de Paris Est Marne & Bois, Grand Paris
Sud Est Avenir, et Grand-Orly Seine Bièvre.
-
Le SIMACUR, Syndicat Massy-Antony-Hauts-de-Bièvre chauffage
urbain et traitement des résidus ménagers, est
un syndicat mixte responsable basé à Massy auquel
adhèrent les communes du Sud de Vallée Sud Grand
Paris.
-
La RIVED, Régie Personnalisée pour la Valorisation
et l’Exploitation des Déchets de la Région
de Rungis, regroupe 10 communes adhérentes, exclusivement
sur le territoire dans Grand Orly Seine Bièvre : il s’agit
des communes du sud du Val-de-Marne.
-
Le SIREDOM, Syndicat pour l’Innovation, le Recyclage et
l’Énergie par les Déchets et Ordures Ménagères,
est établi dans l’Essonne et en Seine-et-Marne,
auquel adhèrent les 6 communes de l’Essonne de
la métropole du Grand Paris.
-
Le SIVOM, Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple,
de la Vallée de l’Yerres et des Sénarts
est le syndicat des communes du sud est du Val-de-Marne.
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Bornes
Trilib’ sur l’espace public, Paris Ve
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Apur - Hugo Parsons
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Point
d’apport volontaire aérien, Paris XXe
©
Apur - Hugo Parsons
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Modes
de collecte du verre
Les
modes de collecte du verre sont variés dans la métropole
du Grand Paris :
-
27
communes pratiquent exclusivement le porte-à-porte.
-
49 communes ont exclusivement recours à des points
d’apport volontaire.
-
55 communes utilisent ces deux modes de collecte.
Dans
l’ensemble, la collecte en apport volontaire reste majoritaire
dans la métropole du Grand Paris. Elle se traduit concrètement
par la mise à disposition par la collectivité de
conteneurs d’apport volontaire sur l’espace public
qui peuvent être aériens ou enterrés. Ces
conteneurs peuvent également faire l’objet de regroupements
avec d’autres flux de déchets, comme c’est
le cas des bornes Trilib’ à Paris. À Paris,
on comptait 1 050 colonnes à verre en 2022, dont 69 enterrées,
auxquelles viennent s’ajouter les bornes Trilib’ :
plus de 400 en 2024.
Ces conteneurs peuvent être équipés de sondes
permettant d’évaluer à distance leur taux
de remplissage afin d’optimiser les tournées de collecte.
Le recours aux sondes a notamment lieu pour la collecte en apport
volontaire des EPT Vallée Sud - Grand Paris (T2), Grand
Paris Seine Ouest (T3), Plaine Commune (T6), Est Ensemble (T8),
et Grand Paris Sud Est Avenir (T11).
Dans
le cas de la collecte en porte-à-porte, la collectivité
met à disposition des ménages des caissettes ou
des bacs roulants pour stocker le verre dans un conteneur à
part des autres flux de déchets. À Paris, on recensait
en 2022 presque 84 000 bacs mis à disposition des habitants
pour assurer la collecte en porte-à-porte, soit 1 bac pour
26 habitants. Dans la majorité des territoires, les bacs
roulants tendent à remplacer progressivement les caissettes
qui existent encore. À Grand Paris Seine Ouest (T3) et
Est Ensemble (T8), il existe encore des modulobacs - bacs individuels
de pré-tri où les flux peuvent être dissociés
-, mais ceux-ci sont progressivement remplacés par des
poubelles uniques par flux.
Le fait de privilégier l’un ou l’autre des
modes de collecte relève souvent de la politique des communes
ou du maillage existant ou préexistant en points d’apport
volontaire. Les communes dont l’habitat est dense et collectif
ont tendance à privilégier la collecte en apport
volontaire, et celles dont le tissu est pavillonnaire ont tendance
à privilégier le porte-à-porte.
Ce n’est cependant pas quelque chose qui se vérifie
partout, si bien que plusieurs communes limitrophes à Paris,
dont l’habitat est dense et collectif, réalisent
leurs collectes en porte-à-porte.
Les modes de collecte peuvent être amenés à
évoluer dans le temps : La Courneuve, Pierrefitte-sur-Seine
et Stains ont récemment abandonné leurs collectes
en porte-à-porte, pour passer à l’apport volontaire,
et mutualiser les coûts ; depuis octobre 2023, Clichy-sous-Bois
expérimente une collecte en porte-à-porte en secteur
pavillonnaire, qui se veut complémentaire de la collecte
en points d’apport volontaire ; quelques points d’apport
volontaire de complément sont en cours d’installation
dans certaines communes de Grand Paris Sud Est Avenir (T11), bien
que la collecte y reste réalisée en porte-à-porte…
La qualité du verre collecté peut varier selon le
mode de collecte. Sur le territoire du Syctom, Verallia indique
que le verre collecté en apport volontaire est conforme
à plus de 90 % aux prescriptions, tandis que la qualité
est moins bonne lorsque le verre est collecté en porte-à-porte.
L’un des éléments d’explication serait
que les bacs roulants ne sont pas systématiquement fermés,
si bien que le verre peut être pollué par d’autres
flux.
Les
collectes réalisées en porte-à-porte le sont
à une fréquence variable selon les communes : d’une
fois par mois à une fois par semaine. La densité
de l’habitat et la présence ou non de points d’apport
volontaire complémentaires semblent être les principaux
critères de définition de la fréquence pour
la collecte en porte-à-porte. À l’exception
de Paris, les gros producteurs de verre - cafés, hôtels,
restaurants entre autres -, ne font pas l’objet d’une
collecte spécifique, et leur verre est collecté
à la même fréquence que les ménages
(2).
(2)
- Tout le verre des gros producteurs n’est pas collecté
par le service public de gestion des
déchets : certains font directement appel à un prestataire
privé pour assurer la collecte.
Dans la commune de Clichy, la collecte en porte-à-porte
n’est réalisée que pour les professionnels,
tandis que les ménages doivent déposer leur verre
aux points d’apport volontaires, et dans la commune de Saint-Cloud,
l’habitat collectif dense est collecté plus fréquemment
que les secteurs pavillonnaires (une fois par semaine au lieu
de deux fois par mois).
Les jours et parcours de collecte en porte-à-porte sont
souvent définis par secteurs infra-communaux, mais ils
peuvent parfois être réalisés sur plusieurs
communes en même temps lorsque la densité de population
y est plus faible. En revanche, la collecte n’est jamais
mutualisée avec celle d’un autre EPT sur le territoire
du Syctom, bien qu’il arrive qu’un même prestataire
puisse assurer la collecte de 2 EPT différents en répondant
à deux contrats de collecte différents. La collecte
est effectuée en semaine, et à l’exception
du 1er mai, elle a lieu si celui-ci tombe un jour férié.
Mode
de collecte du verre dans les communes de la Métropole
du Grand Paris Source
: Apur
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Point
d’apport volontaire enterré, Paris Xe
©
Apur - Hugo Parsons
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Bac
à roulettes pour la collecte en porte-à-porte, Pantin
(93) ©
Apur - Hugo Parsons |
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Point
d’apport volontaire avec accès PMR
à proximité d’équipements publics, Sevran
(93) ©
Apur - Hugo Parsons |
Point
d’apport volontaire au pied de logements collectifs, Bobigny
(93)
©
Apur - Hugo Parsons
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Elle
est souvent décalée lorsque le jour de collecte tombe
le 14 juillet, le 25 décembre ou le 1er janvier. La fréquence
des collectes en point d’apport volontaire varie selon les
territoires : |
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Certains
territoires (Vallée Sud Grand Paris - T2, Boucle Nord
de Seine - T5, Plaine Commune - T6, Est Ensemble - T8 et Grand
Paris Sud Est Avenir - T11) ont équipé leurs
points d’apport volontaires de sonde qui détectent
leur niveau de remplissage, si bien que la collecte est réalisée
dès que le taux de remplissage de la colonne dépasse
un niveau donné (75 % ou 80 % selon les territoires).
Ces sondes existent aussi pour les colonnes Trilib’
à Paris. Le parcours de la collecte est ensuite adapté
en fonction des points d’apport volontaire qui sont
remplis.
-
Certains
territoires ont réalisé des analyses du taux
de remplissage moyen de leurs colonnes à verre, et
définissent la fréquence et de ce fait le parcours
de collecte en fonction du taux de remplissage moyen de chaque
point d’apport volontaire.
-
La connaissance du territoire, et des tournées de collecte
sont également importants pour adapter la fréquence
des collectes des points d’apport volontaires.
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Répartition
géographique et thématique des contrats de collecte
On
observe une diversité de situations dans les prescriptions
des contrats de collecte des territoires du Grand Paris :
• Les contrats communaux : dans les communes de Paris Ouest
La Défense (T4) et de Boucle Nord de Seine (T5), les contrats
de collecte sont encore portés à l’échelon
communal, héritage de la période pré-loi
NOTRe de 2015, qui transfère la compétence gestion
et collecte des déchets à l’EPT.
• Les contrats par appartenance syndicale : la répartition
communale des prestations varie selon le périmètre
des affiliations aux syndicats de traitement des déchets
auquel adhèrent les communes d’un EPT. C’est
le cas dans les EPT de Vallée Sud - Grand Paris (T2) et
Grand Paris Sud Est Avenir (T11). Dans le cas de ces deux territoires,
cette division est de fait également une division géographique.
• La division par lots géographiques est la plus
commune : elle permet entre autres aux différents prestataires
qui répondent à l’appel d’offres de
rationaliser la logistique de la collecte et du regroupement du
verre en exploitant des sites au plus près des secteurs
de collecte.
• La division par lots selon le mode de collecte a été
adoptée en Seine-Saint-Denis par les territoires de Plaine
Commune (T6), Est Ensemble (T8) (3)
et Grand Paris Grand Est (T9).
(3)
- Dans le cas d’Est Ensemble, les communes du lot 3 - Bagnolet
et Montreuil - ne sont pas
concernées par la collecte en porte-à-porte pour
le verre, mais cette division par lots s’applique pour d’autres
flux.
Nature
des contrats de collecte des communes de la Métropole du
Grand Paris
Source
: EPT - Traitement Apur
Prestation
de la collecte et du regroupement du verre
Les
prestations de collecte et de regroupement du verre peuvent être
réalisées en régie, mais sont fréquemment
déléguées par les Établissements Publics
Territoriaux à des prestataires qu’ils soient privés
ou qu’ils soient des syndicats mixtes. Elles font l’objet
d’un marché unique, bien qu’il soit possible
qu’un prestataire assure la collecte du verre, mais pas
son regroupement. Dans ce cas de figure, il s’agit du prestataire
en charge de la collecte qui contractualise avec un autre organisme
qui gère le regroupement. C’est par exemple le cas
de la collecte dans le secteur ouest de Grand Paris Seine Ouest
(T3) : le prestataire Paprec-Coved réalise la collecte
dont l’exutoire est un site géré par l’entreprise
Nicollin à Buc.
Délégation
de la collecte à des prestataires privés
La
prestation de collecte peut être assurée par 2 prestataires
différents sur une même commune, selon le mode de
collecte considéré : porte-à-porte ou apport
volontaire. On décompte à ce jour 8 prestataires
privés qui se répartissent la collecte des différentes
communes de la Métropole : Derichebourg ; Mineris ; Nicollin
; Paprec Coved ; Pizzorno ; Sepur ; Suez ; Veolia. Certains prestataires
sont titulaires de marchés sur plusieurs territoires voisins,
ce qui peut s’expliquer par l’implantation de leurs
sites logistiques : garages à bennes et plateformes de
regroupement. Bien qu’il s’agisse de deux marchés
différents, Derichebourg réalise la collecte des
colonnes à verre à Paris, mais également
des bornes Trilib’. Derichebourg est également le
prestataire en charge d’une partie de la collecte en porte-à-porte
à l’est de Paris, Lot 1 : Paris Centre, XIe, XIIe,
XIXe, et XXe. Sepur est l’autre prestataire privé
qui réalise la collecte en porte-à-porte, pour le
lot 2 - arrondissements de la rive gauche, et VIIIe - et le lot
3 : IXe, Xe, XVIe, XVIIe et XVIIIe.
Collecte
réalisée en régie ou par les syndicats
La
collecte est effectuée directement par le syndicat de collecte
et de traitement des déchets Azur à Argenteuil.
C’est également le cas à Rueil-Malmaison,
où le SITRU réalise directement la collecte, ainsi
que dans les communes du Val-de-Marne adhérentes au SIVOM.
Le SIREDOM réalise quant à lui la collecte en apport
volontaire de ses communes adhérentes d’Essonne -
à travers sa filiale Semaer -, bien que la collecte en
porte-à-porte soit réalisée par le prestataire
privé Sepur. Enfin, la collecte est effectuée par
la régie de Paris-Est Marne & Bois sur la commune de
Saint-Maur-des-Fossés, mais également pour les communes
de Joinville-le-Pont - depuis 2019 - et Villiers-sur-Marne - depuis
2021 -, tandis que la commune de Montrouge effectue également
ses collectes en régie.
Durée
des contrats de collecte
En
moyenne, sur le territoire du Syctom, les contrats de collecte
et de regroupement sont prévus pour durer entre 4 et 8
ans, le fait qu’ils soient de longue durée permet
de réaliser des économies d’échelle.
Les contrats de collecte des communes de l’EPT Boucle Nord
de Seine (T5) présentent une particularité : la
commune d’Asnières avait été la première
à renouveler son contrat en 2018, et les autres communes
du territoire se sont calquées sur la date de fin de celui-ci
- 2026 - au moment de renouveler le leur. Cette harmonisation
permet d’envisager un contrat commun à partir de
2026.
À l’inverse du T5, les contrats de collecte des communes
du territoire de Paris Ouest la Défense (T4) n’ont
à ce jour pas de date d’échéance commune
: c’est donc le seul EPT de la métropole qui continuera
de voir la compétence de la collecte gérée
par les communes après 2026.
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Organismes
en charge de la collecte dans la Métropole du Grand Paris
au 1er janvier 2024
Source
: Apur
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.Étude
La filière du verre : acteurs, flux et
enjeux
État des lieux et perspectives
du système post-collecte dans la Métropole
du Grand Paris
..............
Le
verre est trié depuis 50 ans en France, ce
qui en fait un flux historique en matière de
recyclage. Malgré cette ancienneté,
les syndicats en charge de la collecte et du traitement
du verre peinent à augmenter leur taux de captage
du verre. En effet, seuls 50 % du flux de verre est
capté sur le territoire des 82 communes adhérentes
au Syctom, le reste étant retrouvé dans
les ordures ménagères résiduelles
(OMR).
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....
Face
à ce constat, et aux objectifs européens
de valorisation du verre, il s’agit d’analyser
le système actuel de post-collecte et de traitement
du verre afin d’en identifier les pistes d’optimisation.
Cette étude a vocation à dresser un état
des lieux du système post-collecte du verre -
acteurs et logistique -, d’identifier d’éventuelles
pistes d’amélioration au regard des flux
du verre dans les communes adhérentes au Syctom
et plus largement celles de la métropole du Grand
Paris.
Directeur
et directrice de la publication : Alexandre LABASSE,
Patricia PELLOUX
Étude réalisée par : Hugo PARSONS
Sous la direction de : Olivier RICHARD
Cartographie et traitement statistique : Hugo PARSONS
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