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Bus2025 : L’ambitieux plan de la RATP
pour un parc 100% propre


(2) La transition énergétique des centres bus
LA RATP : Une entreprise tournée vers le développement durable

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La RATP s’est engagée, dès 2014, dans une évolution technologique et écologique majeure avec l’objectif de convertir majoritairement ses centres bus à l’électrique à l’horizon 2025 : c’est le plan
Bus2025. Ce plan ambitieux répond à la volonté d’Île-de-France Mobilités (IDFM) de supprimer les bus diesel du réseau francilien. La RATP veut disposer à terme d’un parc 100% propre d’ici 2025 en Île-de-France, comprenant des bus tout électrique, des bus à gaz renouvelable et des bus hybrides, en cohérence avec les objectifs de réduction de 20% des émissions de gaz
à effets de serre inscrits dans le Plan de Déplacement Urbain d’Île-de-France. Avec ce plan, la RATP va transformer en profondeur son outil industriel, en convertissant 2/3 de ses centres bus à l’électrique, et 1/3 au biogaz, afin d’accompagner le renouvellement de sa flotte de bus.

La transition énergétique des centres bus  

Dans le cadre de la transition énergétique et du renouvellement massif de son parc d’autobus, la RATP va convertir 2/3 de ses centres bus à l’électrique et 1/3 de ses centres au GNV pour 2025. Cela va conduire l’entreprise à mener d’importants travaux afin d’adapter son outil industriel.

En effet, la RATP assure la maintenance de ses bus dans 25 sites industriels répartis à Paris et en petite couronne, dont certains ont plus de cent ans.

Au total, 17 centres bus vont être réaménagés et modernisés afin d’être équipés à 100% de bus électriques : Lagny, Corentin, Pleyel, Lilas, Belliard, Lebrun, Croix-Nivert, Malakoff, Ivry, Point-du-Jour, Asnières, Charlebourg, Saint-Denis, Neuilly Plaisance Vitry, Saint-Maur et Fontenay.

De même, 8 centres bus seront transformés pour accueillir des bus GNV : Créteil, Bussy, Massy, Nanterre, Thiais, Aubervilliers, Pavillons et Flandre. Un 9e centre sera construit à Villiers-le-Bel.

Des agents formés à l'électromobilité

C’est un chantier industriel colossal pour l’entreprise puisque les travaux vont concerner jusqu’à six centres simultanément.

Belliard, 1er centre bus à accueillir des véhicules 100% électriques

Le centre bus de Belliard, qui abrite actuellement la plus grande flotte de bus électriques de la RATP, est le premier à être converti intégralement à l’électrique Il dispose d'une expertise importante développée grâce à l'exploitation de la ligne Montmartrobus, avec des bus électriques depuis plus de 15 ans. En 2017, le centre bus de Belliard a accueilli 23 bus standards électriques sur la ligne 341.

Les centres bus de Lagny (Paris 20 e) et Jourdan (Paris 14e) accueilleront également des bus électriques en 2019 et 2020. Ces centres bus, inaugurés en 2016 et 2017 après avoir été modernisés et agrandis, sont emblématiques de la politique audacieuse de la RATP en matière de modernisation de ses infrastructures industrielles et de valorisation immobilière associée. La RATP conjugue urbanisme et industrie en centre-ville en construisant une ville dense, mixte et durable.

L’adaptation d’un centre bus recouvre 5 points :

  1. Le raccordement des centres aux réseaux de distribution d’électricité et de biogaz

    La RATP a lancé auprès d’Enedis et de GRDF des études de raccordements à leurs réseaux afin d’en connaître la faisabilité, les coûts et les délais. Elle a signé un partenariat, en février 2018, avec Enedis pour faciliter et optimiser le raccordement des centres bus au réseau public de distribution d’électricité afin de recharger les bus électriques en cours de déploiement sur son réseau.

  2. L’installation d’un transformateur électrique ou d’une station de compression

    L’électricité ou le biogaz fournis par Enedis et GRDF ne sont pas directement utilisables : il faut les transformer (comprimer le gaz ou abaisser la tension de l’électricité) pour qu’ils soient utilisables pour les autobus.

  3. La distribution de l’énergie jusqu’au bus

    Une prise électrique ou gaz est nécessaire pour chaque emplacement de bus afin de faire le rechargement de nuit. Lorsque cela sera nécessaire, des postes de recharge rapide en biogaz, semblable aux pistes de charge diesel actuelles, devront également être installés.

  4. La mise à niveau des centres bus conformément à la réglementation des installations classées

    Des discussions sont en cours avec les services de l’État, notamment la direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie, et les pompiers afin de valider les propositions de mesures à mettre en place.

  5. L’adaptation des ateliers de maintenance

    Un bus électrique ou au GNV a des spécificités. Par exemple, ses batteries sont positionnées principalement sur le toit. Cette particularité nécessite une adaptation des ateliers afin de pouvoir faire une maintenance efficace. Les personnels affectés à la maintenance des bus sont formés aux nouveaux matériels électriques et biogaz. Enfin, la contrainte de l’autonomie des bus électriques et leur temps de charge doivent être inclus dans l’utilisation du parc autobus. À titre d’exemple, une sensibilisation particulière à l’éco-conduite des machinistes accompagne le déploiement de la transition énergétique.

LA RATP: Une entreprise tournée vers le développement durable

L'alimentation en énergie : comment ça marche ?

Mode électrique



Mode Gaz

 

La transition énergétique et l’atténuation du changement climatique constituent des enjeux prioritaires pour la RATP.

En 2017, la RATP a défini sa nouvelle politique énergétique, avec des objectifs ambitieux : réduction de 20% de ses consommations d'énergie d'ici 2025 par voyageur-kilomètre par rapport à l’année de référence 2015 et réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025. Le Groupe RATP est d’ailleurs le 1er opérateur de transport au monde à être certifié ISO 50001. Cette certification récompense l’engagement de l’entreprise dans une démarche d’amélioration continue de sa performance énergétique. Elle couvre l’ensemble des activités de l’entreprise : transport des voyageurs (métro, bus, RER, tramway), gestion du réseau d’infrastructures, ingénierie, maintenance et gestion de son patrimoine immobilier.

Pour réduire sa consommation d’énergie de façon significative, le Groupe RATP met également en oeuvre, outre son plan Bus2025, des plans d’actions en agissant sur trois leviers : le matériel roulant, l’infrastructure, les bâtiments et espaces voyageurs.

Matériels roulants ferroviaires : Métro, RER et Tramways

La récupération d’énergie au freinage est un levier majeur de réduction des consommations d’énergie des matériels roulants ferrés. La RATP optimise l’utilisation du freinage électrique par récupération sur l’ensemble de son réseau en Île-de-France. L’ensemble des nouvelles rames commandées en sont aujourd'hui équipées et l'intégralité du parc en disposera à l'horizon 2032. Les achats de nouveaux matériels roulants intègrent systématiquement des spécifications relatives à la sobriété et à l’efficacité énergétique. La modernisation du parc de matériels roulants de la ligne A du RER et des lignes 2, 5 et 9 du métro permet de réduire la consommation énergétique de traction de 25 à 35%.

Infrastructure ferroviaire

La conception des nouvelles lignes de métro fait également l'objet d'initiatives innovantes. Deux stations en cours de construction sur le prolongement nord de la ligne 14 vont être équipées de systèmes géothermiques directement inclus dans les parois moulées du tunnel du métro. Ce dispositif devrait permettre de satisfaire leurs propres besoins en chauffage et en rafraîchissement et, pour l'une d'entre elles, de répondre en partie aux besoins en chauffage d’un bâtiment en surface.

Bâtiments et espaces voyageurs

Depuis 2016, la RATP a équipé toutes ses gares et stations en Île-de-France en LED permettant ainsi de réduire de 50% la consommation énergétique liée à l’éclairage des espaces. Le réseau exploité par le Groupe RATP en Île-de-France est ainsi le premier réseau au monde de cette envergure à être intégralement équipé en LED. La RATP lancera en 2018, un nouveau programme avec des LED de nouvelle génération qui devrait permettre de réduire à nouveau de 50% l'énergie nécessaire à l'éclairage des espaces. En 2017, la RATP a renouvelé son adhésion à la charte pour l’efficacité énergétique bâtiments tertiaires, Plan Bâtiment Durable. La RATP est signataire de cette charte depuis 2013. Entre 2011 et 2017, le groupe a réduit de 22% les consommations d’énergie de ses bâtiments tertiaires.

Le développement de la filière biogaz

Avec le plan Bus2025, le parc bus de la RATP sera constitué à 100% de bus propres d’ici 2025 en Île-de-France avec des bus électriques, à gaz renouvelable et hybrides, et, à terme, de 2/3 de bus électriques et 1/3 de bus GNV ce qui nécessite d’importantes adaptations des centres bus.

Une adaptation de l’outil industriel : l’exemple du centre bus de Créteil

Pour augmenter le nombre de bus roulant au biogaz, la RATP doit adapter ses centres bus. Depuis 2016, les 140 bus standard GNV du centre bus de Créteil sont alimentés en biogaz. En 2019, l’ensemble des bus du centre (standards + articulés), soit environ 240 bus, roulera au biogaz. Ce sera le premier centre bus totalement converti au GNV.

Le cheminement du biogaz de l’usine au bus

Les déchets sont triés, préparés et introduits dans un méthaniseur. Ils sont ensuite mélangés et chauffés. En fermentant, les bactéries les transforment en biogaz. Une fois odorisé et contrôlé, le biogaz peut alors être injecté dans le réseau de distribution pour une utilisation sous la forme de production de chauffage et d’électricité (cogénération), cuisson, production d’eau chaude, carburant (pour les bus par exemple)… Ses usages sont strictement identiques à ceux du gaz naturel mais son origine est 100% renouvelable. C’est pourquoi des collectivités, des industriels et des agriculteurs se lancent dans des projets de production et d’injection de biogaz (ou biométhane).

 
Quelques chiffres sur le mode Bus à la RATP en Île-de-France

 

 

350 lignes de bus exploitées en Île-de-France.

• 6 bus standards électriques testés sur les lignes de références 21 et 147.

81% des bus sont conformes à la norme Euro 5 ou supérieure.

• Avec l’aide d’IDFM, 800 bus hybrides et 140 bus bioGNV mis en service.

• une 1ère ligne de bus standard 100% électrique équipée en 2017, la 341.

• En 2018, 20 bus standards électriques de plus circulaient, lignes 115 et 126.

1 milliard de passagers transportés par bus en 2015, +15% en 10 ans.

• 5 autobus électriques ont été affectés sur la ligne 72 au 4e trimestre 2018.

• À cette date, 74 bus électriques, dont 53 bus standards étaient exploités.

• Le parc Bus compte 4 700 véhicules, dont 78% de bus diesel.

17 000 agents - machinistes, mainteneurs, ingénieurs - pour le mode Bus.

 
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Bus2025 : L’ambitieux plan de la RATP pour un parc 100% propre

...........Le Groupe met toute son énergie au service de la transition énergétique
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Limiter à 1,5°C le réchauffement climatique, c’est l’ambition de la feuille de route énergie-climat du groupe RATP. Engagé depuis de nombreuses années dans la lutte contre le changement climatique, le groupe RATP a franchi une nouvelle étape fin 2022 en obtenant la validation par l’initiative Science-Based Targets de ses engagements climat..
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Mobilisé pour la sobriété énergétique de ses activités, le Groupe s’est également engagé depuis plusieurs années dans la diversification énergétique de sa flotte de bus avec le soutien d’Île-de-France Mobilités et de la Commission Européenne. Il investit, par ailleurs, pour le développement des nouvelles mobilités : la transition énergétique est en marche.
Engagé pour le climat : En baissant de façon significative, ses émissions de gaz à effet de serre et sa consommation d’énergie, le groupe RATP accélère sa lutte contre le réchauffement climatique.

ratpgroup.com


+ 1000 bus électriques exploités dans le monde
6,7 M de nouvelles mobilités proposés en 2022
par les start-up du Groupe
- 43% d’émissions GES associées à l’activité
d’ici à 2027 (par rapport à 2019)

Renforcer la sobriété énergétique
Développer les mobilités douces
Préserver et valoriser les ressources
Favoriser l’économie circulaire