Conçus en 1998 par un collectif d’habitants pour réhabiliter
une friche à l’abandon, les Jardins du Ruisseau,
jardin pédagogique et partagé,
sont inaugurés en 2004. Née en 2000, l’association
Les Amis des Jardins du Ruisseau a eu la volonté de créer
un espace pédagogique dédié à
la solidarité intergénérationnelle et à la
convivialité, fondé sur des valeurs de respect de l’environnement
et de préservation de la biodiversité de la Petite Ceinture
parisienne. Jardin pédagogique, il contribue à
la sensiblisation des jeunes et des moins jeunes au respect de l’environnement.
Jardin partagé, il concourt à la préservation
de la biodiversité de la Petite Ceinture. Jardin des cultures,
lieu hybride, entre centre de ressources pédagogiques et lieu de
convivialité et de solidarité, grâce à des
manifestations artistiques mêlant danse, théâtre et
musique, toute l’année.
Présentation |
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Fédérer
adhérent.es, habitant.es et acteur.rices du quartier
autour d’un projet collectif ;
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Changer
le rapport des habitant.es et visiteur.euses avec leur environnement
et la biodiversité en zone urbaine et sensibiliser
aux bienfaits de la nature sur l’homme ;
-
Favoriser
le vivre-ensemble au cœur d’un quartier riche de
sa mixité sociale, culturelle et économique
;
-
Transformer
l’espace public et améliorer le cadre de vie
des habitant.es du quartier en initiant et en pilotant des
projets tels que la végétalisation du Pont du
Ruisseau - élu projet parisien au budget participatif
2015 - ou la création d’une serre dans le Square
des Tulipes, s’inscrivant dans la continuité
de la réhabilitation de la friche ferroviaire initiée
au début des années 2000.
-
L’éducation
du plus grand nombre à l’environnement,
la préservation de la biodiversité et de la
nature en ville ;
-
La
convivialité et la solidarité, par l’écrin
de beauté et d’équilibre entre la nature
et l’homme qu’offrent les Jardins du Ruisseau
;
-
L’animation
artistique et culturelle favorisant à la fois
les relations interculturelles et intergénérationnelles,
et la réflexion autour de thématiques environnementales.
Différentes
sources de financement
Les
Jardins du Ruisseau financent leurs activités grâce
à plusieurs formes de financement :
-
Les
adhésions individuelles des habitant.es, des partenaires
et des écoles ;
-
Les
dons, qui peuvent émaner de particuli.er.ères
ou d’entreprises ;
-
Les
recettes issues des différentes activités :
cours sur le parquet de danse, buvette et restauration lors
des événements… ;
-
Les
actions de mécénat menées par les entreprises
dans le cadre de leurs engagements RSE : responsabilité
sociétale des entreprises ;
-
Les
subventions versées par les pouvoirs publics : Région
Île-de-France, Ville de Paris, Mairie du XVIIIème
arrondissement, conseils de quartier…
Chiffres
clés
- 7
700
personnes concernées par les activités des Jardins
du Ruisseau ;
- 2
500 participant.es au festival Clignancourt Danse sur
les Rails #9 ;
- 2
400 visiteur.euses lors des Portes ouvertes ;
- 566
enfants bénéficiaires des animations pédagogiques
;
- 308
adhérent.es individuel.les à l’association
;
- 80
jardinier.ères actif.ves ;
- 34
portes ouvertes ;
- 28
visites et animations ;
- 9
structures d’accompagnement social partenaires ;
- 8
établissements scolaires partenaires ;
- 1
coordinatrice salariée depuis août 2021 ;
- 1
volontaire en service civique de février à septembre
2021 ;
- 1
stagiaire de mars à septembre 2021 ;
- 1
animateur nature.
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Vie
associative : des collectifs… |
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Le
collectif Parties communes
Les
Parties Communes des Jardins du Ruisseau sont constituées
de bacs, pots et jardinières situés à l’entrée,
le long des grandes tables, jusqu’au pont, autour de l’aquaponie,
ainsi que près du rucher.
Elles occupent une place importante au sein des Jardins et sont
la porte d’entrée sur la Petite Ceinture : leur entretien
est primordial, il reflète l’image des Jardins. Les
ateliers qui y sont organisés sont autant de temps de rencontres
et d’échanges entre adhérent.es, qu’ils
soient jardini.er.ères ou non. En effet, les membres du
groupe peuvent être des adhérent.es qui jardinent
sur une parcelle avec d’autres, qui sont en attente d’une
parcelle, qui veulent seulement jardiner de temps à autre.
Nous mettons à leur disposition les outils du jardin.
Comme
en 2020, l’année 2021 a malheureusement été
marquée par la crise sanitaire, et les mesures de restrictions
concernant les déplacements et les réunions, qui
n’ont pas permis au groupe Parties Communes de se retrouver
à plusieurs reprises. Cinq ateliers ont néanmoins
été proposés :
-
la
taille des rosiers en mars ;
-
une initiation au lombricompostage ;
-
le nettoyage et l’entretien des bacs en octobre et en
novembre lors de deux ateliers : arrachage des plantations
d’été, plantation de bulbes : iris, tulipes,
narcisses, pivoines... ;
-
la poursuite de l’installation de nouveaux bacs sur
la Petite Ceinture.
Chaque
atelier est l’occasion de présenter aux participant.es
l’étendue des Parties Communes afin qu’ils
puissent, tout au long de l’année, entretenir et
arroser les bacs et plantations.
Deux jardinières réalisées à partir
des anciens tonneaux de récupération des eaux pluviales
seront également implantées dans les Parties communes.
Le groupe souhaite pouvoir se réunir de manière
plus fréquente : une rencontre une fois tous les deux mois
est envisagée. Enfin, un espace dédié aux
Parties Communes entre la cabane apicole et la cabane alimentaire
pourrait également être aménagé. |
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Le
collectif Jardinage sur parcelles
Le
groupe des jardini.er.ères est celui qui rassemble le plus
d’adhérent.es des Jardins du Ruisseau, c’est
en effet le noyau dur des Jardins. Les jardini.er.ères
entretiennent et valorisent ce lieu de nature en plein coeur de
la ville.
Le jardinage se déploie sur une quarantaine de parcelles,
réparties ainsi :
•
une dizaine de jardins pédagogiques réservés
à des partenaires institutionnels ;
• une trentaine de jardins partagés dédiés
aux habitant.es.
A
la création des Jardins du Ruisseau, les parcelles dédiées
aux établissements scolaires étaient majoritaires.
La Ville de Paris ayant lancé un programme de végétalisation
des cours de récréation des écoles offrant
aux enfants des espaces d’exploration pédagogique,
les parcelles dédiées aux établissements
scolaires se sont de fait raréfiées, au profit d’une
demande accrue des habitant.es pour les jardins partagés.
Les écoles restent toutefois intéressées
par des visites ou des ateliers pédagogiques dans nos jardins,
qui offrent une très grande variété de plantations
et permet la découverte de la biodiversité florale
et animale.
Les
parcelles pédagogiques
Les
parcelles pédagogiques sont aujourd’hui essentiellement
jardinées par des associations partenaires, pour des publics
à besoins spécifiques - structures médico-sociales,
thérapeutiques ou culturelles… - ainsi que pour des
publics en insertion.
Les
jardins leur permettent de sortir des murs institutionnels
et de créer du lien social, un enjeu accru cette année
compte tenu des restrictions sanitaires liées à
la pandémie : la possibilité d’exercer une
activité en plein air a été salutaire. Certaines
associations ont d’ailleurs mis en place des groupes de
parole, à l’occasion de leurs sorties jardinage,
tellement les expériences de confinement avaient été
anxiogènes, notamment pour les publics ayant déjà
des fragilités psychologiques.
Les
parcelles dédiées aux habitant.es
Les
30 parcelles de jardins partagés regroupent quant à
elles des collectifs de deux à six jardini.er.ères,
selon la taille des parcelles.
Cette année, 77 jardini.er.ères ont constitué
le groupe. Les jardins sont pour eux non seulement une parcelle
à cultiver, mais également un lieu de sérénité,
d’échange et de convivialité. Ils représentent
une occasion pour se reconnecter avec la nature et développer
des connaissances sur la permaculture ou encore les plantes mellifères.
L’impact
de la crise sanitaire sur les activités jardinage
L’impact
a été fort sur la fréquentation de notre
public, et sur ses actions de jardinage. Les écoles, par
exemple, ne sont revenues qu’aux mois de mai et juin. Les
structures partenaires, ne pouvant plus réaliser d’activités
collectives dans leurs locaux, ont au contraire apprécié
de pouvoir venir dans les Jardins, tout en respectant la jauge
de six personnes maximum.
Pour les habitant.es jardini.er.ères, les activités
ont aussi subi les restrictions sanitaires, plus strictes dans
nos jardins partagés que sur le reste du territoire parisien.
En effet, alors que les parcs et jardins de la Ville de Paris
ouvraient à nouveau au public, la législation spécifique
aux jardins partagés ne permettait de ne recevoir que six
personnes sur les 700 m linéaires des jardins. Nous avons
donc noté une baisse de l’activité jardinage,
nos adhérent.es ne sachant pas si, en arrivant aux jardins,
ils auraient à repartir si la jauge de six personnes se
trouvait dépassée.
Le
travail mené par les référentes du groupe
Jardinage
L’équipe
de référentes est actuellement constituée
de quatre adhérentes bénévoles, ce qui permet
une meilleure répartition de la charge de coordination
de ce large collectif. Les actions de l’équipe de
référents jardinage sont les suivantes :
- solliciter
les nouveaux adhérent.es postulants, les réunir
pour échanger sur leurs envies et projets de jardinage,
les répartir en fonction des places disponibles des parcelles
et, enfin, les informer des règles et usages dans les
Jardins ; c’est l’occasion aussi de rappeler l’historique
de création des Jardins par les habitant.es.
- proposer
des actions participatives et de convivialité, comme
des goûters des jardini.er.ères, la réparation,
l’entretien et le rangement du matériel, des opérations
de nettoyage de printemps et d’hiver…
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J’ai
découvert les Jardins du Ruisseau, il y a deux ans et
demi : j’ai tout de suite adoré ce lieu, c’était
comme une petite Oasis perdue dans le tumulte parisien. J’ai
alors adopté les Jardins en m’inscrivant à
diverses activités et en y passant quelques après-midis,
malgré un agenda pro bien chargé. J’ai pu
également y rencontrer de belles personnes ; notamment
sur ma parcelle, une belle équipe de cinq femmes passionnées
dont Daphnée, quatre ans, qui adore les tomates cerises,
Julia, 20 ans, Camille 20 ans, Claire 20 ans, Maya et moi-même,
20 ans ! Bon, en réalité on n’a pas toutes
20 ans, mais je crois que je suis restée coincée
sur ce chiffre ! Joanna, jardinière
Nous
avons planté une jeune passiflore - fruit de la passion
- l’année dernière que j’avais fait
germer d’une graine d’un fruit mangé pendant
mes vacances dans le sud-ouest de la France. Cette année,
nous avons pu apprécier les premières fleurs et
les premiers fruits de la passion avec tellement de plaisir
des yeux et des papilles. Et dès l’été
prochain nous comptons sur lui pour de l’ombre supplémentaire
! Magali, jardinière
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. .Les
Jardins du Ruisseau
...........Un
projet associatif partagé et pédagogique,
un jardin des cultures
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Les Jardins du Ruisseau sont devenus un acteur
majeur de la vie du quartier de la porte de Clignancourt,
et au-delà. Forts de plusieurs centaines d’adhérents
et de dizaines de structures institutionnelles et associatives
partenaires, les Jardins du Ruisseau continuent de développer
leurs missions d’éducation à l’environnement,
de préservation de la biodiversité, du
vivre ensemble et de l’accès à la
culture et à l’art, via des évènements
festifs. Située à la porte de Clignancourt,
dans le XVIIIe arrondissement de Paris, dans un quartier
populaire à deux pas des Puces de Saint-Ouen,
cette oasis verdoyante apparaît comme un mirage
: les Jardins du Ruisseau - du nom de la rue
qui enjambe la voie ferrée - s’épanouissent
sur le quai exposé au sud, en s’agrippant
aux talus abrupts de l’ancienne Petite ceinture.
Ce tronçon ferroviaire, qui s’étend
sur 1,5 hectare, traverse un quartier densément
peuplé, que fréquentent également
de nombreux touristes : le marché aux puces attire
11 millions de visiteurs par an. À l’initiative
des habitants et avec le soutien actif de la ville,
le site a été réhabilité
et transformé en un véritable jardin d’Eden
en milieu urbain.
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L’association les Jardins du Ruisseau
L’association les Jardins du Ruisseau a pour objet
: la promotion, l’animation et l’entretien
des jardins du Ruisseau, situés sur la Petite Ceinture
ferroviaire, à côté de la gare Ornano,
Porte de Clignancourt, Paris XVIIIème. Implantés
sur une propriété de SNCF-Réseau,
l’espace d’un hectare et demi est loué
par la Ville de Paris, qui en a assuré et financé
l’aménagement et la réalisation. L’équipement
a fait l’objet d’une Convention de gestion
exclusive, signée entre la Ville et l’association
qui en avait conçu le projet.
lesjardinsduruisseau.fr |
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