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Ouvrage Les bois de Boulogne et de Vincennes :
1840 hectares de nature à revisiter

Le bois de Vincennes :
(1-3) Paysage et environnement

La gestion des eaux pluviales
La biodiversité et la fonctionnalité écologique


Les bois de Boulogne et de Vincennes sont deux espaces de respiration uniques, situés au coeur du Grand Paris. Représentant à eux deux près du quart de la surface du Paris urbanisé, les deux bois occupent un espace équivalent aux huit premiers arrondissements. Ils sont fréquentés par des habitués mais sont encore méconnus par beaucoup d’habitants. Une grande diversité d’usages existe : pour certains, ils représentent des axes de circulation rapide, pour d’autres le plaisir du footing dans les allées, de la promenade et pique-nique sous les arbres, du canotage sur les plans d’eau… Les Charte du bois de Vincennes (1) et de Boulogne, signées en 2003, ont constitué un cadre précieux, en définissant quatre axes majeurs pour structurer un projet ambitieux d’aménagement durable des bois : réhabiliter les paysages et restaurer les milieux naturels ; réduire fortement la circulation automobile pour une promenade tranquille ; reconquérir l’espace public des bois et gérer les activités dans la cohérence et la transparence ; et enfin innover dans les modes de gestion et de gouvernance.

La gestion des eaux pluviales

Au XIXe siècle, les concepteurs privilégient l’infiltration des eaux pluviales ou un recyclage dans la trame d’eau, à la création d’égouts, très onéreuse. Les gargouilles, fossés, rigoles, saignées sont des dispositifs rustiques d’infiltration formant des percées creusées perpendiculairement ou parallèlement aux voies circulées. Ce dispositif reste le plus répandu - plus d’une centaine dans chaque bois - , le moins coûteux à réaliser et à entretenir.
D’autres ouvrages d’infiltration, comme les trous d’eau, sont implantés dans les massifs forestiers. Des puisards sont aussi construits sous trottoirs et sous chaussée lorsque les eaux de pluie sont difficiles à infiltrer. Depuis le début des années 2000, la responsabilité des réseaux d’assainissement est transférée - sauf rares exceptions - à la Direction de la Propreté et de l’Eau. Mais les ouvrages de gestion des eaux pluviales, non connectés au réseau d’assainissement, restent gérés par la DEVE. La déconnexion totale des eaux pluviales dans les bois, prévue au plan de zonage pluvial de Paris, est plus avancée dans le bois de Boulogne que dans celui de Vincennes.
Dans le bois de Vincennes, le rejet en égout des eaux de ruissellement des voies circulées - route de la Pyramide, route de Gravelle… - a été privilégié dans les années 80. De nombreux ouvrages d’infiltration ont aussi été remplacés par des regards connectés aux égouts. Aux endroits les plus sensibles au risque d’inondation, les services du bois ont réalisé des trous d’eau.

Maîtriser les rejets et mieux utiliser l’eau de pluie

De la réduction des emprises imperméables à l’utilisation de l’eau pluviale, différentes solutions sont possibles pour la déconnexion des eaux pluviales, conformément au plan Paris Pluie. La réduction de l’imperméabilisation des sols reste à poursuivre dans les vastes étendues de bitume des voies non circulées, les parkings et surlargeurs de chaussée des voies circulées. Les dispositifs hérités du XIXe siècle qui ont fait leur preuve - saignées, rigoles et trous d’eau -, constituent une boîte à outils adaptée aux différents types d’espaces et respectueuse du patrimoine et des paysages. La suppression des rejets en égout et le raccordement des surverses des lacs à un collecteur d’orage sont des enjeux majeurs pour les bois car ils ont un impact sur le cycle de l’assainissement et sur la qualité des milieux récepteurs (Seine et Marne). Ils concernent la Ville de Paris, l’AESN et le SIAAP. Avant rejet en égout, l’eau pourrait être davantage valorisée - nouvelles rivières et mares - ou utilisée : arrosage, nettoyage. La création de nouvelles zones humides, en lien ou non avec la trame d’eau existante, faciliterait le déplacement des espèces liées à ces milieux. Associée à des techniques de lagunage elle pourrait favoriser l’amélioration de la qualité de l’eau. Enfin, la récupération des eaux pluviales des toitures pourrait être étendue à d’autres bâtiments de la DEVE et des concessions : utilisation, infiltration ou alimentation de la trame d’eau. Les gestionnaires du bois de Vincennes préconisent une déconnexion des eaux pluviales de la trame d’eau, pour réduire les risques de débordements - route de Saint-Mandé, avenue Daumesnil au niveau de la route de la Tourelle - et pour limiter les rejets dans les lacs et les rivières, afin de réduire les volumes en égout. Un effort important a été fait depuis 2013, parfois en lien avec la requalification d’anciennes voies circulées : routes de la Demi-Lune, de la Tourelle, des Sabotiers, de la Faluère, anneau cyclable, route de Ceinture du Lac Daumesnil sud, esplanade du Château, parking de l’hippodrome et sections sud des routes de la Pyramide et de la Ferme… Plusieurs points de rejets au réseau d’assainissement restent à traiter : avenues de Nogent, du Tremblay et de Gravelle, route de la Pyramide (nord) et du Champ de Manœuvre, chemin de Ceinture du Lac Daumesnil nord… La valorisation de la ressource en eau dans les bois constitue un enjeu majeur, qui prend des formes diverses : patrimoniale, paysagère, environnementale, écologique, d’usages. L’investissement esthétique et technique, comme la diversité des usages liés à la présence de l’eau, témoignent de son importance pour les concepteurs et les gestionnaires des bois.


 

Gestion et mise en valeur de la ressource
en eau pluviale

 
La réduction de l’imperméabilisation
des sols reste à
poursuivre dans
les vastes étendues
de bitume des voies
non circulées,
les parkings…
 
Aménagement des emprises du parking de l’hippodrome avant/après
© Apur

Zoom sur… La renaissance de la rivière et la requalification
de l’avenue des Minimes

L’avenue des Minimes a été fermée à la circulation automobile depuis la tempête de 1999. Entre le cours des Maréchaux et la route des Sabotiers, elle est constituée de deux chaussées en enrobé, séparées par un terre-plein arboré. Ce tracé hérité du plan Trouvelot est aujourd’hui très emprunté par les circulations douces. Dans ce secteur, le réseau hydraulique du plan d’Alphand a perduré jusqu’aux années 60. Depuis, il ne restait que 220 ml bordés de cheminements forestiers, de l’exutoire du lac des Minimes à son rejet au réseau d’assainissement.

Allée Sud, début des travaux de désimperméabilisation
© DEVE — Vincent Mugnier

Réalisée en 2019, la renaissance de la rivière sur 1 200 ml couvre un périmètre d’intervention de 1,2 ha. Elle se prolonge en réseau canalisé - 475 ml, avec passages en siphon sous les réseaux concessionnaires - pour se raccorder à la rivière du square Carnot, qui alimente le lac de Saint-Mandé. Ces travaux ont permis de reconstituer la trame d’eau historique, de requalifier une ancienne voie circulée (allée Sud), de créer de nouveaux espaces plantés, de favoriser une biodiversité de milieu humide et de faciliter les circulations cyclables. L’implantation de la rivière a été optimisée pour limiter le nombre d’abattages - 9 arbres qui seront compensés dans le cadre du plan de gestion forestière du bois - et a permis, sur 700 ml, de désimperméabiliser 3 500 sur 4 900 : allée stabilisée et surface végétalisée. Les espèces implantées, déjà présentes aux abords des rivières du bois, s’intègrent à la dynamique végétale naturelle en place tout en enrichissant la biodiversité locale : 13 espèces de vivaces sur les berges, 5 espèces de prairie et 6 espèces d’arbustes entre l’allée et les berges. Avec les biefs maçonnés en pierres naturelles, elles redonnent des qualités pittoresques à la promenade.

Depuis l’esplanade Saint-Louis, la disparition de l’allée Sud permet l’ondulation d’un cheminement plus étroit dans un contexte plus fortement planté. Des percées dans la végétation offrent une co-visibilité entre l’allée Nord et l’aménagement. La réduction du carrefour des Sabotiers se prolonge le long du Parc Floral, dont la clôture est dégagée pour révéler des éléments paysagers du parc : dans l’axe historique de la route des Sabotiers. La rivière passe ensuite sous l’avenue des Minimes et s’enfonce dans les bois, rythmée par 4 chutes d’eau, jusqu’au carrefour avec l’avenue du Tremblay, qu’elle franchit en siphon.

Allée Sud, après travaux avant plantation
© DEVE — Vincent Mugnier

Un cheminement, dans la continuité du passage piéton existant, assure la fluidité du parcours de la nouvelle promenade. La rivière redevient alors visible et accompagne le cheminement jusqu’au lac des Minimes.

Renaissance de la rivière et requalification de l’avenue des Minimes

 

1,2 ha / 1 330 000 € / 2017-2019
Maîtrise d’œuvre : DEVE
Extension de la trame d’eau visible sur 1 200 m, reliant le lac des Minimes
....au square Carnot

Requalification d’une ancienne voie circulée
Plantation et désimperméabilisation des sols
Création d’un milieu favorable à la promenade et à la biodiversité

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La biodiversité et la fonctionnalité écologique

L’ensemble du bois, hors concessions, est classé en ZNIEFF de type 2, soit une surface totale de 773,9 ha, pour la présence d’habitats déterminants que sont les eaux courantes, les chênaies thermophiles et supra-méditerranéennes, les chênaies-charmaies et les prairies de fauche ; ainsi que par la présence d’espèces déterminantes que sont : l’aphioglosse commun, l’agrion de Vander Linden, le conocéphale gracieux, la decticelle bariolée, le demi-deuil, la scille à deux feuilles et le scolyte.

À gauche : Platanthère à deux feuilles (Platanthera bifolia) CC by : Hans Hillewaert — SA — 4.0
À droite : Gesse sans vrille (Lathyrus nissolia) CC by : Maksim — SA — 3.0

Les campagnes de relevés de faune et de flore menées en 2018 et 2019 par l’Agence d’Écologie Urbaine ont permis d’identifier 26 espèces végétales protégées et/ou rares, devant faire l’objet d’une attention particulière, et des secteurs particulièrement riches en faune et flore protégées, dont l’analyse est en cours.
La flore inventoriée comporte 26 espèces protégées ou rares : la centaurée du Rhin, la chénopode des murs, la cuscute à petites fleurs, l’euphorbe à feuilles larges, la falcaire de Rivin, la fumeterre des murailles, la fumeterre grimpante, la roquette cultivée, l’hydrocotyle à feuilles de renoncule, la koelérie à crête, la laîche appauvrie, la luzerne polymorphe, la moutarde blanche, l’ophioglosse répandu, l’ophrys araignée, l’oseille perpétuelle, la platanthère à deux feuilles, la petite orobanche, la renoncule à petites fleurs, la silène de France, le sureau de montagne, la scille à deux feuilles, la spirodèle à plusieurs racines, la sporobole tenace, le torilis noueux et le trèfle strié.
Ces relevés viennent compléter les inventaires réalisés par le Museum nationale d’Histoire naturelle en 2006, dans le cadre de l’Atlas de la Nature, à Paris.
Ce dernier faisait état de près de 525 espèces végétales réparties en :

  • 72 espèces d’arbres, dont 33 indigènes, comme l’érable sycomore, le chêne pédonculé et le charme ; 6 espèces naturalisées comme le robinier faux-acacia et l’ailante ; 33 considérées subspontanées, comme le marronnier ou le noyer noir d’Amérique.
  • 29 espèces arbustives, dont 13 indigènes, comme l’aubépine commune, le sureau noir, le fusain d’Europe et le néflier. 16 espèces sont naturalisées, comme le laurier-cerise, le buisson-ardent, la symphorine à grappe et le buddléia.
  • 364 espèces herbacées ou semi-ligneuses, dont environ 300 indigènes. Parmi elles, 7 espèces d’orchidées, essentiellement sur les sols remaniés des anciens terrains militaires de l’allée Royale, notamment l’ophrys abeille, l’orchis bouc et l’épipactis à larges feuilles, toutes trois très répandues.
    L’AEU souligne, dans son diagnostic de la biodiversité, l’important rôle écologique joué par les parcelles arborée âgées comportant des arbres à cavités et des arbres morts en grand nombre. Ces derniers sont essentiels aux populations d’oiseaux et de chauve-souris qui y trouvent où se loger et se nourrir. A contrario, les parcelles monospécifiques - d’érables planes, de cèdres et de pins - représentent un effet paysager pittoresque et une ombre agréable aux promeneurs, mais présentent une faible valeur écologique, et sont très sensibles aux aléas et pathologies. Il est recommandé de diversifier ces parcelles pour en assurer la résilience, et de favoriser la présence de mésanges - installation de nichoirs - pour lutter efficacement contre le développement de la chenille processionnaire du pin. Concernant les parcelles monospécifiques de robiniers - espèce exotique envahissante - , il convient de les faire évoluer vers des peuplements de feuillus diversifiés.

La faune protégée ou rare mise en lumière par les relevés de l’AEU est dominée par le groupe des oiseaux, avec 54 espèces, dont la bergeronnette des ruisseaux, le bouvreuil pivoine, la buse variable, le chardonneret élégant, le choucas des tours, la chouette hulotte, le coucou gris, le cygne tuberculé, l’épervier d’Europe, le faucon crécerelle, le grand cormoran, le grimpereau des jardins, la grue cendrée, l’hirondelle de fenêtre, l’hirondelle rustique, le martin- pêcheur, le martinet noir, la mésange bleue, la mésange charbonnière, le pic épeiche, le pic épeichette, le pinson des arbres, le pouillot véloce, le rouge-gorge familier et le troglodyte mignon.
Le groupe des oiseaux est accompagné de sept espèces d’amphibiens : l’alyte accoucheur, le crapaud commun, la grenouille rieuse, la grenouille rousse, le triton alpestre, le triton palmé et le triton ponctué ; six chauves-souris : le murin à moustaches, la noctule commune, la pipistrelle commune, la pipistrelle de Kuhl, la pipistrelle de Nathusius, et la pipistrelle pygmée ; trois mammifères : l’écureuil roux, le hérisson d’Europe et le muscardin ; deux reptiles : la couleuvre d’Esculape et l’orvet fragile ; une espèce d’odonate : l’agrion de Mercure ; et un poisson : le brochet.
Ces relevés viennent compléter les inventaires réalisés par le MnHn en 2006, qui ont identifié une entomofaune forestière très riche, avec 12 espèces de libellules et 12 espèces de coléoptères d’intérêt national, dont le lucane cerf-volant et deux espèces d’élatérides.
Parmi les mammifères observés, l’écureuil roux et le campagnol roussâtre étaient les plus présents, accompagnés du renard roux, de la fouine et du hérisson.

Pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus)
CC by : Gilles San Martin — SA — 2.0

Cet inventaire a également identifié 5 espèces de chauve-souris protégées, dont la présence est favorisée par l’existence de vieux bâtiments, la conservation d’arbres creux, et le maintien d’une entomofaune abondante ; 2 espèces de reptiles, la tortue de Floride, importée dans les lacs, et le lézard des murailles, présent principalement sur les pentes de Gravelles, les murs du cimetière de Saint-Maurice et de la caserne de la Garde républicaine. La fermeture des voies circulées dans les bois et le curage des rivières en dehors des périodes de fraie favorisent la survie de ces espèces d’amphibiens, qui comptent 7 espèces, et des poissons, dont 17 espèces ont été identifiées, parmi lesquels la carpe commune, la tanche commune, le brochet, la truite arc-en-ciel et le silure glane.
Les observations ont également permis d’identifier 144 espèces d’oiseaux dont 40 sont abondantes ou communes, comme la chouette hulotte, le faucon crécerelle, la pie ou la mésange charbonnière ; 25 sont représentées par quelques individus comme le hibou moyen-duc, le pic noir et le pic mar ; et 79 sont rares ou exceptionnelles, comme l’épervier d’Europe. Parmi ces espèces, une cinquantaine niche dans le bois, comme l’hirondelle des fenêtres au Fort Neuf, et l’hirondelle rustique dans les écuries du centre hippique.

Depuis une dizaine d’années, plusieurs actions ont été menées en faveur de la biodiversité dans le bois :

  • La création de mares et rivières ;
  • L’aménagement et le renforcement de la présence du végétal sur les bords des lacs de Saint-Mandé, des Minimes et Daumesnil ;
  • La transformation des pelouses de la plaine Saint-Hubert par des prairies fleuries ;
  • La reconquête végétale de la route de la Pyramide, du carrefour de la Patte d’Oie et des routes de la Croix et du Bac ;
  • La création de 9 zones d’intérêt écologique particulier (ZIEP). Ces parcelles sont encloses et leur gestion se limite à l’accompagnement des évolutions naturelles de ces différents milieux. Certaines de ces ZIEP sont pourvues d’observatoires à des fins pédagogiques.
  • Le développement des démarches environnementales des concessionnaires.

À gauche : Thécla du Chêne (Neozephyrus quercus femelle) CC by : Didier Descouens — SA — 3.0
À droite : Tadorne de Belon mâle (Tadorna tadorna) CC by : Ludovic Hirlimann — SA — 2.0


Euphorbe à feuilles larges (Euphorbia platyphyllos L.) © CC0

Triton palmé (Lissotriton helveticus)
CC by : Gilles San Marin — SA — 2.0

Bruant zizi mâle (Emberiza cirlus)
CC by : Paco Gomez — SA — 2.0

Mésange huppée (Lophophanes cristatus)
CC by : Carlos Delgado — SA — 4.0

Grenouille rieuse (Pelophylax ridibundus)
CC by : Quartl — SA — 3.0

Hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus)
CC by : Jörg Hempel — SA — 2.0
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Ouvrage Les bois de Boulogne et de Vincennes : 1840 hectares de nature à revisiter

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Atelier parisien d’urbanisme

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Les deux bois restent encore des espaces fragmentés, à la fois par les infrastructures routières et par les concessions qui les morcellent. L’enjeu est d’atteindre un juste équilibre entre les différents usages, les activités économiques, la préservation et la valorisation du patrimoine paysager et bâti et le développement de la biodiversité.
L'ouvrage présente, 17 ans après les Chartes des bois, un diagnostic mettant en avant, dans une vision holistique, les actions réalisées, et esquisse des pistes d’évolutions. Aujourd’hui, à la fois l’urgence climatique, les nouvelles attentes des citadins, et l’exigence patrimoniale nous invitent à engager une nouvelle étape de développement des deux bois. Ce diagnostic prospectif peut constituer un socle commun pour nourrir les échanges et choix à venir par la Ville de Paris et les collectivités riveraines.

   
   

© Apur - Bois de Vincennes

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© Atelier parisien d’urbanisme, Paris 2020

Directrice de la publication : Dominique ALBA, directrice générale de l’Apur
Directrice de la rédaction
: Patricia PELLOUX, directrice adjointe - Rédacteurs en chef : Patricia PELLOUX et Frédéric BERTRAND
Étude réalisée par : Frédéric BERTRAND, Florence HANAPPE, Vincent NOUAILHAT, Yann-Fanch VAULÉON - Avec le concours de : Anne-Marie VILLOT
Cartographie et traitement statistique : Marie-Thérèse BESSE, Christine DELAHAYE, Tristan LAITHIER, Nathan PAULOT
Photographies et illustrations : Apur sauf mention contraire

Dépôt légal : mai 2020 - ISBN : 978-2-36089-017-0 - ISSN : 1773-7974

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