Parce
que nous pensons que chacun doit pouvoir trouver sa place dans notre ville,
depuis de nombreuses années, Vincennes (94) s’est engagée
dans une politique ambitieuse et volontaire visant à faire cohabiter
les différentes mobilités, à réduire les nuisances
sonores et la pollution, et
à préserver le cadre de vie des Vincennoises et des Vincennois.
Cette volonté s’est concrétisée au fil du temps
au travers de nombreux projets qui ont été entrepris, permettant
notamment l’élargissement des trottoirs, l’accessibilité
des arrêts de bus pour les personnes en situation
de handicap, le déplacement de stationnement de surface en souterrain
pour gagner en espace de voirie,
la généralisation de zones 30 et la création de zones
de rencontres…
Préambule
…
Ces nombreuses actions ont fait évoluer notre ville dans
le but de l’apaiser, de la rendre plus accessible, de
créer de nouveaux lieux de vie et de partager l’espace
public entre différents usages en matière de mobilité.
Des actions qui répondent aux usages des Vincennois qui,
pour plus de 75% d’entre eux, se déplacent à
pied, à vélo ou en transports en commun.
Aujourd’hui, l’action municipale a permis d’adapter
l’espace public aux pratiques et aux habitudes de chacune
et chacun.
Parce que nous savons qu’une ville est en perpétuelle
évolution, nous pensons qu’il est nécessaire
de poursuivre ces efforts et d’aller encore plus loin
dans l’anticipation des pratiques et des préoccupations
de demain à travers l’élaboration d’un
plan vélo et mobilités douces ambitieux.
Ce plan pluriannuel, très largement concerté,
permettra encore davantage la cohabitation entre piétons,
automobilistes, cyclistes et transports en commun et facilitera
le développement de la pratique du vélo et des
mobilités douces dans notre commune.
Ce plan a été conçu pour agir de façon
opérationnelle et transversale sur la circulation, les
services, l’éducation et la communication, et couvrir
ainsi l’ensemble du spectre favorisant l’épanouissement
de ces mobilités.
Ce travail a été rendu possible grâce à
la participation en nombre des habitants de la commune, qui
ont pu formuler leurs attentes, identifier des problématiques
précises et dégager des actions concrètes.
Dès aujourd’hui, pensons aux mobilités de
demain.
Contexte
: l'évolution des usages
Des
facteurs favorables :
-
Une pratique de la marche et du vélo déjà
bien ancrée à Vincennes
-
Une topographie et une superficie favorables à la pratique
des mobilités douces.
-
Une augmentation récente de l’utilisation du
vélo comme mode de déplacement en Île-de-France.
-
Une diversification dans l’utilisation du vélo
: travail, loisirs, sport…
-
Une accélération de la pratique des mobilités
douces depuis la crise sanitaire.
-
La marche à pied et la pratique du vélo, des
moyens de transport bénéfiques pour la santé,
le développement durable et la qualité de vie.
Des
facteurs incontournables :
-
Des flux de circulation automobile importants dus à
la proximité de Paris et dans une moindre mesure, de
Montreuil sur des axes de transit.
-
La nécessité de faire cohabiter plusieurs modes
de transport et utilisateurs de l’espace public - piétons,
cyclistes, automobilistes, transports collectifs,
commerçants… - dans une ville dense et active
sur le plan commercial.
-
Un espace disponible souvent restreint notamment sur le réseau
de voies communales, avec des enjeux complexes en matière
de normes.
Vincennes
s'est engagée dans le développement à grande
échelle des espaces apaisés, qui couvrent plus de
60 % du territoire communal. |
 |
|
Des
zones piétonnes, des zones de rencontre et des zones 30
Vincennes
développe depuis de nombreuses années une politique
d’apaisement de l’espace public grâce à
différents leviers qui, combinés, permettent d’améliorer
le cadre de vie des habitants, réduire les nuisances sonores
et la pollution. Ces leviers peuvent prendre plusieurs formes
: aménagements de zones, réflexion sur les flux
de circulation ou encore cheminement et accessibilité des
piétons.
Différents
aménagements sont réalisés à Vincennes
afin de concilier harmonieusement les différents modes
de circulation, tout en respectant la place et la sécurité
de chacun : piétons, cyclistes, automobilistes.
Cheminements
élargis et rénovés pour les piétons,
passages piétons surélevés pour faciliter
la circulation des poussettes et des personnes à mobilité
réduite et réduire la vitesse des véhicules,
développement des pistes et itinéraires cyclables,
multiplication des arceaux et parkings deux-roues… sont
mis en oeuvre afin de favoriser la circulation de chacun en ville.
Les espaces apaisés couvrent ainsi près de 80% du
territoire.
Plusieurs
types d’aménagement existent, de l’aire piétonne
à la zone 30 en passant par la zone de rencontre.
Ces
aménagements ont permis à Vincennes d’être
parmi les villes les mieux classées du Val-de-Marne en
matière de marche.
(source : Baromètre des villes marchables du collectif
Place aux piétons, septembre 2021).
À
noter : depuis 2019, la municipalité propose des marches
sportives, l’occasion de faire du sport tout en découvrant
la ville et ses environs de manière ludique et en privilégiant
ce mode déplacement.
Piétonisation
de l’espace public
De nouveaux espaces
Plusieurs
projets ont permis, ces dernières années, de créer
de nouveaux espaces publics favorisant les mobilités douces,
les rassemblements conviviaux et la vie de quartier.
Par
exemple, dans le cadre du Projet de ville, des portions de rues
ont été supprimées ou modifiées pour
créer des places publiques - place Renon, place de l’Église,
place Bérault -, et un ancien parking a également
été transformé place Diderot, permettant
ainsi de créer de nouveaux lieux de vie pour les habitants
: marchés d’approvisionnement, événements
festifs…
De
même, lors de la création du quartier du Domaine
du Bois, au début des années 2000, la place Jean-Spire-Lemaître
a été aménagée pour matérialiser
un
lieu de rencontre au sein de ce nouveau quartier. Récemment
végétalisée par la municipalité, elle
permet d’accueillir vide-greniers, fêtes de quartier,
expositions, manège, atelier de réparation de vélo,
boîte à livres…
Aires piétonnes
Une
aire piétonne est une zone affectée à la
circulation des piétons de façon temporaire ou permanente.
Dans cette zone, seuls les véhicules nécessaires
à la desserte interne de la zone sont autorisés
à circuler à l'allure du pas et les piétons
sont prioritaires sur ceux-ci. Dans une aire piétonne,
il n'y a normalement plus de trottoirs, les piétons circulent
sur tout l'espace entre le bâti.
Plusieurs
rues à Vincennes ont fait l’objet d’une piétonnisation
comme la rue Renon ou encore la rue Raymond-du-Temple.
D’autres
voies sont aujourd’hui à l’étude pour
être transformées en aires piétonnes, afin
de développer ce concept lorsque les conditions s’y
prêtent.
En
parallèle de ces aménagements permanents, la rue
du Midi en centre-ville est piétonnisée chaque week-end.
Sur l’ensemble du territoire communal, des rues peuvent
être également temporairement piétonnisées
afin d’accueillir des événements festifs et
de convivialité pour animer les quartiers (soumis à
autorisation) : avenue Georges-Clémenceau pour des vide-greniers
ou la fête de l’AMAP, avenue Franklin-Roosevelt pour
des fêtes de quartier, et de nombreuses rues pour l’organisation
de pique-niques entre voisins.
Zones
30 : vitesse réduite avec des aménagements spécifiques
Une
zone 30 est une zone affectée à la circulation de
tous les usagers où la vitesse des véhicules est
limitée à 30 km/h. Toutes les chaussées sont
à double
sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes
prises par l'autorité investie du pouvoir de police. Les
entrées et sorties de cette zone sont annoncées
par une signalisation et l'ensemble de la zone est aménagé
de façon cohérente avec la limitation de vitesse
applicable : ralentisseurs… Dans la zone 30, le piéton
peut traverser où il veut, mais doit circuler sur un trottoir,
sur un espace distinct de la chaussée. Vincennes compte
17 km de zones 30, soit 68% de la voirie communale.
Zones
de rencontre
Une
zone de rencontre est une zone affectée à la circulation
de tous les usagers, où la vitesse des véhicules
est limitée à 20 km/h. Dans cette zone, les piétons
sont autorisés à circuler sur la chaussée
sans y stationner, et bénéficient de la priorité
sur les véhicules. Toutes les chaussées sont à
double sens pour les cyclistes, sauf dispositions différentes
prises par l'autorité investie du pouvoir de police. Les
entrées et sorties de cette zone sont annoncées
par une signalisation et l'ensemble de la zone est aménagé
de façon cohérente avec la limitation de vitesse
applicable. Vincennes compte 2 kilomètres de zones de rencontre
soit 8% de la voirie : avenue Georges-Clémenceau, avenue
Franklin-Roosevelt, rue Jean-Moulin, rue du Midi, rue de l’Église,
rue Raymond-du-Temple, rue des Sabotiers. |
|
|
Rue Renon
(2008)
Rue Raymond-du-Temple
(2008)
Rue de
Strasbourg |
<
(2008) Place Diderot (2021) ^
Rue
Renon (2021)
Rue
Raymond-du-Temple (2021)
Rue
Massue |
|

Rue du
Midi |
|

Rue
du Lieutenant-Quennehen

Plan
de circulation dans le quartier d’Estienne-d’Orves avant
travaux
|
Des
rues jardins : un nouveau concept
Pour
aller plus loin dans l’amélioration du cadre de vie,
la promotion de la nature fait également partie des outils
retenus pour embellir l’espace public, limiter les pollutions,
atténuer les effets du réchauffement climatique,
et participer au maintien d’une biodiversité. Vincennes
aménage depuis mars 2020, dans le cadre du programme de
l’exécutif communal, certaines voies en rue jardin,
qui peuvent être soit des zones de rencontre, soit des aires
piétonnes. Cette végétalisation des rues
poussée au maximum passe aussi par une proposition faite
aux habitants de participer en jardinant au pas de leurs portes.
La
première réalisation de rue-jardin a eu lieu en
2021 rue du Lieutenant-Quennehen. Depuis, plusieurs projets sont
à l’étude afin d’étendre le concept
à
d’autres rues de la commune, notamment la rue Eugène-Loeuil.
Une
réflexion sur les flux de circulation
Changer
de plan de circulation pour changer de cadre de vie
La
modération des flux de circulation automobile est un levier
indispensable pour apaiser la ville et révéler le
potentiel de la marche, du vélo et de l’intermodalité.
Plus largement, elle permet aussi le renforcement de tous les
éléments qui contribuent à l’agrément
des rues en matière de paysage et d’ambiance, que
ce soit pour les riverains, les passants ou les visiteurs.
Des
trafics de transit s’observent en effet parfois sur des
voies à vocation résidentielle, qu’il faut
tenter de dissuader, car ils engendrent des problématiques
de qualité de vie pour les habitants, et font parfois obstacles
aux déplacements à pied et à vélo.
Les flux de transit génèrent un trafic supplémentaire
qui se traduit par une augmentation de la pollution, des nuisances
sonores et par une dégradation de la sécurité
pour les piétons et les cyclistes en particulier.
Un
plan de circulation adapté et concerté produit des
effets visibles à court terme. Il doit s’intégrer
dans un plan d’ensemble des mobilités : avec un volet
stationnement, un volet modes actifs, un volet circulation automobile…
Cela permet également l’émergence de nouveaux
usages sur l’espace public et redonne une place à
tous les habitants dans l’aménagement urbain : enfants,
personnes âgées, personnes en situation de handicap.
Ce
plan affiche une vision intégrée prenant en compte
la réorganisation de l‘offre de stationnement, les
itinéraires cyclable, la place du piéton…
Ce rééquilibrage permet également d’implanter
de nouveaux espaces verts.
Le
principe de ces plans de circulation repose sur l’instauration
de boucles créant ainsi des secteurs distincts et étanches
: les liaisons directes entre deux secteurs disparaissent,
c’est-à-dire qu’en voiture, il n’est
plus possible ou il est inefficace de les traverser pour se rendre
d’une zone à une autre, et il n’y a pas d’autres
choix que d’emprunter les axes principaux structurants.
En rendant le transit en voiture difficile entre les quartiers,
l’accessibilité, la sécurité et le
confort des autres usagers - piétons, cyclistes…
- sont renforcés.
Dans
un souci constant d’apaisement de la circulation, des réflexions
sont donc menées en amont des projets, pour revoir les
plans de circulation dans les quartiers, afin que les flux de
transit soient reportés sur les axes les plus importants,
et que seuls les flux de desserte soient maintenus pour les riverains
: centre-ville, rues de l’Union et de la Solidarité,
quartier autour de la rue d’Estienne-d’Orves…
Suppression
de certains feux de signalisation
À
l’origine, les feux ont été instaurés
pour éviter les blocages dans les carrefours, puis progressivement
la priorité de passage donnée par le feu
vert a été comprise comme droit de passer sans
ralentir. Ces avantages donnés à la facilité
d’écoulement du trafic se sont révélés
parfois être au détriment de la sécurité.
La dangerosité de certaines configurations de manœuvres
ou d’attitudes - non-respect du feu rouge, accélération
au feu orange, réduction de vigilance… - est très
fortement réduite si les feux sont supprimés, puisque
l’absence de feux enlève les raisons qui provoquent
les comportements dangereux : crainte de gêner, ne pas faire
attendre les véhicules derrière, forcing des piétons,
vitesse…
Pour
les carrefours d’importance moyenne, la plupart des feux
peuvent être supprimés, à condition de procéder
au cas par cas à une vérification des dispositions
de sécurité du site, et en réalisant si besoin
des aménagements de sécurité nécessaires
: espaces apaisés, ralentisseurs… Ces suppressions
engendrent souvent une amélioration de la fluidité
de la circulation.
C’est
pourquoi, la ville de Vincennes a expérimenté la
suppression de certains carrefours à feux, dans des rues
limitées à 30 km/h où le trafic n’est
pas dense, qui s’est révélée concluante
: rue des Laitières/rue de la Prévoyance, avenue
du Château/rue du Midi et rue Saulpic, avenue Pierre-Brossolette/avenue
Fayolle, avenue de Vorges/rue de la Liberté, avenue Quinson/passage
Saint-Méry, rue des Vignerons/avenue Franklin Roosevelt,
rue de la Jarry/rue du Commandant Mowat.
Par
ailleurs, Vincennes a fait le choix de passer une partie des feux
tricolores en feux jaunes clignotants durant la nuit.
En effet, passée une certaine heure, le flux de circulation
est si faible, que l’action des feux de signalisation n’a
plus d’intérêt. Aussi, plutôt que de
ralentir sans véritable raison un véhicule qui pourrait
circuler, il est d’usage de mettre en place des feux jaunes
clignotants sur les portions de route qui sont dotées d’intersections.
Les nuisances sonores induites par le trafic nocturne, comme le
freinage ou le démarrage d’un véhicule à
un feu rouge, se trouvent également diminuées.
Ce
dispositif est expérimenté depuis le 25 octobre
2021, pour une durée d'une année, rue Diderot et
avenue des Minimes, de 23h30 à 6h.
Plan
de circulation dans le quartier d’Estienne-d’Orves
après travaux |
|
Carrefour Silvestri-Jarry avant
travaux ^
et
après travaux v  |
Un
contrôle et une adaptation nécessaires de l’espace
public
Le
stationnement des véhicules motorisés
La
question du stationnement des véhicules motorisés
sur l’espace public vincennois est un sujet qui a amené
la Ville de Vincennes à mettre en œuvre une politique
pragmatique depuis plus de 20 ans.
Le
manque d’espaces de vie, comme des places de quartier,
ou encore l’étroitesse de certains trottoirs dans
la commune, ont amené la Municipalité à
entreprendre des travaux importants de réaménagement
urbain, afin de laisser plus de place aux piétons et
autres mobilités douces.
L’élargissement
des trottoirs pour améliorer la circulation piétonne,
la sécurisation des passages piétons pour faciliter
la visibilité, la création de places publiques,
ou encore la création de stationnement pour les deux
roues, ont donc engendré la suppression de places de
stationnement de surface pour les voitures.
Aussi,
pour continuer à proposer une offre de stationnement
suffisante pour les automobilistes, les places en surface étaient
compensées par une augmentation de l’offre en stationnement
souterrain, avec notamment la création des parkings de
Cœur de Ville et du Marché, soit plus de 500 places.
Parallèlement
à la création de nouveaux parkings souterrains
publics, dès 1975, le Plan d’Occupation des Sols
de Vincennes a introduit une obligation de création de
places de parking pour les nouvelles constructions, afin de
s’assurer que l’offre de places de stationnement
publiques/privées soit en cohérence avec le parc
automobile des Vincennois. Une obligation qui a été
renforcée, au début des années 2000, afin
d’augmenter le ratio places de parking / logements.
Notons
également que le parc automobile à Vincennes est
en constante diminution depuis près de 20 ans : - 900
véhicules entre 2012 et 2022.
Par
ailleurs, afin de lutter contre le stationnement des véhicules
sur les trottoirs - motos, livraisons, entreprises… -,
mais également sur les pistes et bandes cyclables, des
actions de verbalisation sont menées régulièrement
: en moyenne 1400 infractions relevées par an.
Concernant
spécifiquement les deux-roues motorisés, parallèlement
à ces verbalisations, des parcs motos ont été
créés sur toute la ville, et l’institution
du
stationnement payant a contribué à la régulation
du stationnement, et à leur retrait des trottoirs où
ils stationnaient.
Les
engins de déplacement personnels motorisés
Au
vu de la recrudescence des trottinettes électriques,
la Ville a pris un arrêté en juin 2019 afin de
rappeler l’interdiction de la circulation sur les trottoirs
des engins de déplacement personnels motorisés
: trottinettes électriques, hoverboards, gyropodes, monoroues…
Par
ailleurs, la municipalité a refusé de faire entrer
Vincennes dans le périmètre de location des trottinettes
et scooters électriques, afin de lutter contre l’abandon
de ces engins sur le domaine public, entravant ainsi le cheminement
des piétons.
L’accessibilité
de l’espace public
Dès
2010, Vincennes a adopté son premier Plan d’Accessibilité
de la Voirie et des Espaces publics - PAVE - afin de disposer
d’une programmation pluriannuelle de travaux visant à
améliorer l’accessibilité de la voirie -
élargissement de trottoirs, traitement des traversées
de chaussée… - et des espaces publics : squares,
places… Ce PAVE est inscrit dans le Plan Handicap initié
en 2006.
Dans
l’objectif d’être une ville inclusive, des
interventions parallèles ont été mises
en œuvre pour faciliter le cheminement des piétons
: diminution du mobilier urbain pouvant constituer des obstacles,
mise en console de l’éclairage public, verbalisation
et mise en place de parcs de stationnement pour les deux-roues
motorisés, horaires d’entrée/sortie des
bacs d’ordures ménagères, verbalisation
des dépôts sauvages, gestion rigoureuse des occupations
du domaine public, ajout d’assises - repos -, carrefours
à feux sonores, bandes d’éveil à
la vigilance, installation d’une borne de recharge pour
les véhicules électriques au niveau d’un
emplacement réservé rue Lejemptel…
L’accessibilité
des voies et espaces publics de Vincennes était déjà
très avancée en 2009, avec plus de 50% de voies
ne présentant pas ou très peu d’obstacles
au cheminement. Les travaux et interventions menés par
la Ville depuis 2010 ont permis de porter cette part à
plus de 77% des voies fin 2021.
En
termes de transport, la Ville a mis en conformité et
augmenté l’offre de places réservées
aux personnes handicapées à hauteur de 90 emplacements,
soit au-delà du quota de 2% exigé par la loi ;
en parallèle, tous les arrêts de bus ont été
rendus accessibles aux usagers de fauteuils roulants, à
l’exception d’un arrêt avenue de Paris, dans
l’attente des travaux de dernière phase du Projet
de Ville.
Il
demeure aujourd’hui quelques rues difficilement accessibles,
représentant 4% du linéaire total du territoire
vincennois, voies départementales comprises, et 12% de
rues moyennement accessibles. Pour la quasitotalité de
ces rues, le PAVE révisé prévoit une mise
en conformité entre 2022 et 2027, à la faveur
des opérations globales d’aménagement de
voirie et des interventions prévues par le Département
du Val-de-Marne sur certaines voies départementales.
Par
ailleurs, des actions tant matérielles qu’immatérielles
seront engagées pour améliorer la cohabitation
avec les autres usagers de l’espace public, et le maintien
de l’accessibilité lors de modifications temporaires
:
travaux, festivités, activités ponctuelles diverses.
Ces actions doivent contribuer à instaurer une culture
de l’accessibilité qui constituait déjà
un objectif du PAVE de 2010.
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Rue de
la Jarry avant
^ et
après >
Rue de
Strasbourg avant
^ et
après > |
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Vivre
sa ville à pied,
essayez, ça marche !
Depuis
2001, la ville de Vincennes mène à bien son Plan
trottoirs, visant à améliorer la sécurisation
et le confort des piétons : rénovation des trottoirs,
élargissement lorsque cela est possible, multiplication
des abaissés… Ces travaux, qui font partie intégrante
du Projet de Ville de la municipalité, répondent
à un de ses principaux axes : l’amélioration
des conditions de circulation, automobile ou douce, et de façon
plus générale, l’aménagement et l’embellissement
des quartiers pour le confort de tous. |
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Exemple d’aménagement en vélorue
à Rennes
|
Quelques chiffres
Proche
de Paris et limitrophe du Bois qui lui a donné son nom,
Vincennes est une ville de 50 000 habitants sur une superficie
de 1,91 km², marquée ainsi par une densité
de population parmi les plus élevées de France :
26 067 habitants/km².
Sur cet espace public particulièrement contraint, 34 km
de voirie se répartissent sur environ 23 km de voies communales,
et 8 km de voies départementales - avenue de Paris, rue
de Fontenay, rue Defrance, rue Félix Faure, avenue des
Minimes… -, et 3 km de voies privées.
En matière de mobilité, la commune possède
une bonne desserte en transports en commun : ligne A du RER, 3
stations de la ligne 1 du métro, 13 lignes de bus. Les
transports en commun sont d’ailleurs le mode de mobilité
le plus usité par les vincennois : 68% (source INSEE).
Circuler
à vélo :
Vincennes
comptabilise plus de 22 kilomètres d’espaces apaisés
sur les 34 km de voirie et 6 kilomètres de pistes ou bandes
cyclables : pistes avec séparateur et bandes avec marquage.
112 parcs permettent le stationnement de plus de 1 500 vélos
sur des arceaux hors Vélib, tandis que la commune compte
également 10 stations Vélib - dont 2 doubles -,
pour un total de 300 places. En plus de ces stations, six sont
limitrophes de Vincennes : cours des Maréchaux, route de
l’Artillerie - devant le Parc floral -, route de la Pyramide
- entrée du Parc floral -, avenue de Stalingrad à
Fontenay-sous-Bois et rue de Lagny à Montreuil/Saint-Mandé.
8 stations de gonflage sont réparties sur le territoire
communal. |
|
...
.....
. .Les
mobilités douces à Vincennes
.........
|
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|
........
Pour
faire face à la densité de la ville, l'approche
en matière de circulation a été
entièrement renouvelée, afin de parvenir
à un meilleur équilibre entre les modes
de déplacement. Objectif : favoriser
les modes de déplacement doux pour une ville
apaisée. Depuis plusieurs années, la municipalité
multiplie les opérations de rénovation
et d’embellissement des quartiers, avec comme
objectif d’assurer une cohabitation optimale entre
tous les usagers de l’espace public : automobilistes,
cyclistes, piétons…
Pour que cette cohabitation soit efficace, il faut que
chacun en respecte les règles…
.....
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|
.....
Plan vélo et mobilités douces
2022-2028 : chacun sa place et de la place pour tous
Piétons,
vélos, autos… L’avenir des circulations
à Vincennes a été étudié
à la loupe pour que chacun trouve sa place, en
toute sécurité. Au programme :
un mieux-circuler pour tous en très bonne voie
! Une ville apaisée à parcourir à
pied, à vélo, en trottinette… Une
ville sûre et fluide où conducteurs, piétons
et cyclistes se partagent la voirie de façon efficace.
Tels sont les enjeux qui ont présidé à
l’élaboration du premier Plan vélo
et mobilités douces. Un plan dans la continuité
des nombreux aménagements déjà réalisés
par la ville, et pensé pour projeter Vincennes
vers l’avenir en matière de déplacements
: car ce sont plus de 75 % des Vincennois qui réalisent
leur trajet quotidien à pied, en vélo ou
en transports en commun ! Une proportion en constante
augmentation ces dernières années.
vincennes.fr |
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