...
Étude Évolution des mobilités dans le Grand Paris
Tendances historiques, évolutions en cours


(3) L’évolution de la mobilité de 1976 à 2020, à Paris et dans la MGP
La pratique du vélo en forte croissance à Paris et dans le Grand Paris
Un réseau cyclable parisien récent
L’apparition des opérateurs de véhicules partagés à Paris et dans la métropole

.........

.......
La pratique du vélo en forte croissance à Paris et dans le Grand Paris

La pratique du vélo connaît un essor récent, mais particulièrement dynamique, depuis le début des années 2000.

À l’échelle de l’Île-de-France, 835 000 déplacements sont réalisés quotidiennement à vélo en 2018, contre 300 000 déplacements en 2001, soit une augmentation d’environ 175 % des déplacements, et de 130 % de la mobilité individuelle à vélo. Toutefois, en dépit de cette très forte augmentation, son usage ne représente actuellement que 2 % de part modale.

Dans la métropole, la pratique du vélo connaît depuis les années 2000 une croissance forte. Le nombre de déplacements à vélo intéressant Paris ou la Petite Couronne a été multiplié par 4, passant de 157 000 trajets - internes ou en lien avec Paris et la Petite Couronne - en 2001, à 625 000 en 2018.

Si entre 2001 et 2010, on constate une évolution significative du nombre de déplacements internes à Paris ou à la Petite Couronne effectués à vélo, c’est ensuite une augmentation des trajets entre Paris et la Petite Couronne qui apparaît entre 2010 et 2018.

La mobilité individuelle à vélo a très nettement augmenté depuis 2001, d’abord pour les Parisiens, puis pour les résidents de la Petite Couronne pour lesquels elle continue d’augmenter significativement.

En 2018, le nombre de vélos possédés par les ménages franciliens est estimé à 3,7 millions. Avec 230 vélos pour 1 000 habitants, les Parisiens sont les moins équipés. Cela s’explique en partie par la difficulté à garer son vélo à domicile.
À l’inverse, avec 460 vélos pour 1 000 habitants, les habitants de Grande Couronne sont mieux équipés mais ils l’utilisent davantage pour une pratique sportive. Si le nombre de vélos électriques a été multiplié par trois en Île-de-France depuis 2010, il ne représente toutefois aujourd’hui que 3 % du parc de vélos possédés par les Franciliens. En raison de la crise sanitaire, l’achat de vélos électriques est devenu plus courante et les offres plus diversifiées.

Depuis leur piétonisation, les berges de Seine sont devenues un espace particulièrement plébiscité des mobilités douces et notamment des cyclistes © Apur – JC Bonijol


Évolution de la mobilité quotidienne individuelle en deux roues en Île-de-France
Sources : EGT H2020, Île-de-France Mobilités, OMNIL, DRIEA / Résultats partiels 2018


Évolution du nombre de déplacements quotidiens en deux roues en Île-de-France
Sources : EGT H2020, Île-de-France Mobilités, OMNIL, DRIEA / Résultats partiels 2018


Nombre de déplacements quotidiens réalisés à vélo, selon le type de liaison, en milliers
S
ources : EGT H2020, Île-de-France Mobilités, OMNIL, DRIEA / Résultats partiels 2018 - Traitement Apur

 


Stationnement vélo à Paris
© Apur – Vincent Nouailhat

 
......
Les Enquête Globale Transport réalisés en 1976, 1983, 1991 et 1997 considèrent les deux-roues motorisés et le vélo comme un seul mode de transport. Ce n’est qu’à partir de l’EGT de 2001 que les trajets réalisés en deux-roues motorisés et en vélos sont comptabilisés séparément...
.......
 

.
Un réseau cyclable parisien récent

Mode de déplacement fortement répandu pendant la première moitié du XXe siècle, la pratique du vélo à Paris, a quasiment disparu, avec l’arrivée de la voiture particulière, dans le paysage de la mobilité. Dans les années 1980, plusieurs tentatives d’aménagement de pistes cyclables voient le jour, majoritairement sur les grands axes. Peu qualitatifs et jugés dangereux, ces nouveaux aménagements sont surnommés couloirs de la mort et restent sans suite, n’enclenchant pas l’engouement attendu vers la reprise de cette pratique de déplacement.
C’est véritablement à partir de 1996 que le vélo a pu être à nouveau envisagé comme un mode de déplacement à part entière. Ainsi, outre l’évolution des mentalités et la prise de conscience environnementale, l’élément déclencheur a été la grève générale des transports en commun à la fin de l’année 1995, paralysant les réseaux de transports en commun, et entraînant un regain d’intérêt pour le vélo. Durant cette période, nombre de Parisiens sont alors contraints de changer leur manière de se déplacer et découvrent la possibilité d’utiliser leur vélo pour aller travailler.
La mise en place du réseau cyclable parisien est donc assez récente. La ville se dote alors de ses premiers kilomètres d’aménagements : passant de 5 kilomètres en 1995 à plus de 100 kilomètres dès 1997. Durant les années 2000, le réseau s’étend régulièrement, atteignant près de 330 km en 2005, soit 10 ans après la mise en place des premiers kilomètres de linéaire. Durant les années 2010, le développement du réseau cyclable a connu un vrai coup d’accélérateur, accompagnant et favorisant la pratique du vélo. En 2019, le seuil symbolique de 1 000 km d’aménagements cyclables est atteint et dépassé.
Avec la crise sanitaire de 2020, l’espace public parisien s’est réorganisé pour répondre aux nouvelles règles de distanciation physique, permettant d’offrir plus de place aux piétons et aux modes de déplacements doux. Ainsi, des pistes cyclables temporaires, dites coronapistes, ont été déployées afin de désaturer les transports en commun et éviter un recours massif à la voiture individuelle. Et ce mouvement ne s’est pas limité à la capitale puisque de nombreuses communes de la métropole se sont également engagées. À Paris, environ 60 km d’aménagements ont été réalisés, déployés principalement le long des lignes de métro 1, 4 et 13. À l’origine provisoire, ces itinéraires cyclables ont désormais vocation à s’ancrer de manière pérenne dans le territoire.

..

La mise en place progressive du réseau cyclable parisien : linéaire cumulé d'aménagements cyclables, en kilomètres Sources : EGT H2020, Île-de-France Mobilités, OMNIL, DRIEA / Résultats partiels 2018
 

Une piste cyclable verte, boulevard Vincent Auriol, en 1999 © Apur

Aménagement cyclable boulevard Magenta
© Jacques Leroy – Ville de Paris

Un aménagement cyclable protégé de la circulation, boulevard de Clichy, en 2005 © Apur

Pite cyclable quai des Célestins, en 2007
© Christophe Belin – Ville de Paris

L’apparition des opérateurs de véhicules partagés à Paris et dans la métropole

Avec une mobilité très forte - 8,8 millions de déplacements internes à Paris en 2018 - et des portées courtes - 72 % des déplacements font moins de 2 kilomètres, 92 % moins de 5 kilomètres -, Paris constitue un espace d’expérimentations pour les mobilités émergentes. Les résultats de l’Enquête Globale Transport de 2018 renforcent cette observation, en soulignant l’intensification des déplacements internes à Paris depuis 2010 (+ 10 %). À cela s’ajoute le recul de l’usage de la voiture à Paris, coïncidant avec une demande sociale en matière de préservation de l’environnement.
Forts de ces constats, de nouveaux acteurs de la mobilité ont fait leur apparition : les opérateurs de mobilité en libre-service, proposant des flottes de véhicules partagés, d’abord avec stations d’attaches, puis sans. Le contexte historique a donc contribué à l’arrivée de nouveaux acteurs et de nouvelles formes de déplacements.
........

Vélib’ et d’Autolib’, les prémices du passage de la propriété au partage

Vélib’ et Autolib’, véritables pionniers de la mobilité partagée dans la métropole, ont ouvert la voie à une nouvelle dimension du déplacement personnel : l’usage, sans la possession, et le service en trace directe plutôt qu’en boucle : retour à la station de départ. Ces deux innovations majeures ont bouleversé les pratiques des citadins. Vélib’, dès 2007, puis Autolib’, à partir de 2011, ont nourri une expérience innovante de la mobilité en ville. En proposant une offre en mobilité propre et partagée, ils ont ouvert le champ à des pratiques qui ont transformé le paysage du déplacement, permettant l’arrivée de nouveaux opérateurs.

Utilisatrice de Vélib’ place de l’Opéra à Paris, en avril 2020,
lors du confinement lié à la crise sanitaire de la Covid-19
© Apur – David Boureau

L’apparition des opérateurs de véhicules partagés en libre-service

Le recul dont on dispose aujourd’hui permet d’attester que Vélib’ et Autolib’ ont trouvé et fidélisé leur public, préparant le terrain à l’arrivée des systèmes de véhicules partagés sans stations d’attaches. Ainsi, les premiers services de mobilité partagée, associés à l’existence d’une station d’attache, ont rapidement été rejoints, voire distancés, par des dispositifs d’un genre nouveau : la flotte libre (ou free-floating), dispensant l’usager de raccrocher l’engin à une borne.

Arrivée des opérateurs en free-floating
©
Source : Apur

Les opérateurs privés, enhardis par le succès de ces dispositifs, ont saisi la balle au bond et se sont glissés dans le paysage des mobilités urbaines. Une galaxie d’exploitants s’est ainsi introduite dans l’espace public parisien dans un intervalle de temps très court, déployant au plus fort de l’activité pas moins de 20 000 trottinettes, 35 000 vélos en libre-service - opérateurs privés et Délégation de Service Public pour le Vélib’ - et 6 000 scooters.

Vélib’ et Autolib’ sont donc rejoints dès juin 2016 par Cityscoot, leader privé du scooter en libre-service. Pour les vélos, Gobee Bike, puis Obike et enfin Ofo, inondent le marché parisien en moins de trois mois, à partir d’octobre 2017, avec 6 500 vélos environ. Côté trottinettes, c’est d’abord Lime qui, le premier, s’installe sur les trottoirs parisiens. Le service sera suivi de près par d’autres opérateurs, et on comptera rapidement 12 exploitants de trottinettes à Paris en moins de 12 mois. La période de latence a donc été extrêmement courte - moins de 10 ans - entre le partage avec stations (Vélib’, 2007) et le partage sans station (CityScoot, 2016). Un intervalle très bref au regard des révolutions en matière de transport.

© Cityscoot

Très vite, les flottes se déploient dans l’espace public. En mai 2019, la Ville de Paris estime à environ 15 000 le nombre de trottinettes en libre-service dans la capitale, et on en comptabilise, début 2020, 18 000. À ce parc, il convient d’ajouter environ 8 500 vélos et 4 000 scooters en flotte libre ainsi que les 16 000 Vélib’.

Le développement des flottes en libre-service a suivi un schéma en 3 temps : une première phase d’essaimage, se traduisant par un fort déploiement des flottes, à laquelle succède une phase de consolidation, durant laquelle le marché est capté par une poignée d’opérateurs, entraînant le retrait de plusieurs exploitants, et enfin une phase de régulation.

Ces 3 temps se déroulent parfois dans un calendrier très serré, comme en témoigne le modèle des trottinettes :

  • l’apparition des premières flottes et la phase de déploiement ont eu lieu entre juin 2018 et avril 2019 ;
  • la phase de consolidation a débuté en juin 2019, avec le retrait de Wind, puis d’autres opérateurs ;
  • la régulation, dont le point de départ débute avec l’appel d’offres lancé par la Ville de Paris le 20 décembre 2019.

Au mois de juin 2020, 3 lauréats sont désignés : il s’agit des entreprises Dott, Lime et TIER, autorisées à déployer jusqu’à 5 000 trottinettes chacune, pour une durée de 2 ans. Cette politique de régulation mise en place par la Ville se traduit notamment par le déploiement de places de stationnements dédiés sur la chaussée, par la verbalisation des abus, et par la responsabilisation des opérateurs.

Combien de déplacements en trottinettes à Paris ?

Ces pratiques étant récentes, le nombre d’usagers et le nombre de déplacements réalisés à bord des véhicules en libre-service reste encore difficile à établir.

La dernière Enquête Globale Transport (EGT, résultats 2018), fait état d’environ 130 000 déplacements en trottinette par jour (1). Le bureau d’études et de recherche 6-T, spécialisé sur la mobilité et les modes de vie, évoque quant à lui un nombre cumulé d’usagers uniques de trottinettes Lime qui atteindrait 950 000 entre juin 2018 (date de mise à disposition des engins à Paris) et avril 2019.

© Bird

Début 2020, une enquête menée par l’Apur (2) auprès des usagers des services en free floating et relayée par les opérateurs a permis d’estimer un nombre moyen de 50 800 trajets par jour, qu’il convient de comparer aux 8,8 millions de déplacements quotidiens réalisés intra-muros en 2018, soit 0,6 %. Une part qui résonne modestement, mais une visibilité bien marquée car ces déplacements sont réalisés en surface. Si aujourd’hui le nombre des déplacements effectués en véhicules partagés en libre-service est encore modeste, tout porte à croire que ce nombre va continuer de croître.


Rue Montorgueil © Apur – Clément Pairot

Boulevard de Rochechouart © Apur
 
 

........
(1) Néanmoins, ce volume ne correspond pas à la totalité des déplacements empruntant une trottinette car l’EGT classe les déplacements trottinette + transports collectifs dans la catégorie transports collectifs. De plus, le premier opérateur de trottinettes en freefloating, Lime, s’est implanté en juin 2018 à Paris, et la montée en puissance du système s’est opérée à partir de cette date, et de l’arrivée d’autres exploitants : août 2018 pour Bird, puis septembre 2018 pour Bolt… Ainsi, la date de fin d’enquête, juin 2019, se situe à moins d’un an de l’apparition des opérateurs de freefloating… Enfin, la part de non-Franciliens, en particulier de touristes, utilisant ces services en free-floating n’est pas négligeable. Or, les non-Franciliens ne sont pas concernés par l’Enquête Globale Transport. Ces données ont été consolidées en 2022 et offrent une image plus robuste de l’usage réel de ces modes, puisqu’elles intégrent également les offres en free-floating, sous-évaluées auparavant.
(2) Enquête menée en décembre 2019 et janvier 2020 dans le cadre de l’étude sur Les mobilités émergentes, trottinettes, scooters et vélos en partage, publiée en mai 2020.
........

 

.....
La mobilité individuelle augmente et se diversifie depuis déjà de nombreuses années. Le développement de nouvelles offres, de nouveaux modes de déplacements et l’évolution des habitudes et préoccupations des habitants influencent leurs comportements. En outre, si les évolutions se sont historiquement inscrites dans un temps relativement long - une à plusieurs décennies -, une accélération des changements de comportements est nettement visible depuis ces 20 dernières années. Les nouveaux modes et nouvelles offres trouvent rapidement leur public, et s’ancrent en quelques mois dans les habitudes du quotidien des Parisiens et Métropolitains.
Dans ce contexte, de nombreux projets de mobilités sont à l’étude, ou en cours de réalisation dans le Grand Paris. Si certains s’inscrivent dans la continuité des développements menés depuis plusieurs années, d’autres interrogent une évolution plus futuriste de la mobilité et des modes de déplacements qui la portent. Quelle que sera la mobilité de demain, elle préoccupe l’ensemble des habitants, des acteurs qui conçoivent les infrastructures, les services de mobilité mais aussi la ville et l’espace public de demain.

......

 
.......
Le système Vélib’ Métropole
........
Le système Autolib’
 

Lancé en juillet 2007 par la Mairie de Paris, Vélib’ est alors géré par un opérateur privé, le groupe JCDecaux, dans le cadre d’une Délégation de Service Public (DSP), pour une période de 10 ans. Si dans un premier temps le service est uniquement disponible dans Paris intra-muros, il va se déployer dès 2009 dans trente communes de la Petite Couronne, atteignant progressivement le chiffre d’environ 20 000 vélos en circulation et 300 000 abonnés à l’année.
Dès sa mise en service, le système a été massivement adopté par les utilisateurs.

En 2017, au terme de la première DSP, l’exploitation du réseau fait l’objet d’un nouvel appel d’offres, remporté par Smovengo. Devenu Vélib’ Métropole, depuis le 1er janvier 2018, le système élargit alors son offre avec la mise en service de vélos à assistance électrique (VAE), aux côtés des Vélib’ mécaniques traditionnels. Toutefois, le déploiement du nouveau système connaît des dysfonctionnements et des retards de mise en service. Malgré ces difficultés, le service reste plébiscité par les métropolitains.
Actuellement, le dispositif compte plus de 400 000 abonnés annuels, pour 200 000 courses quotidiennes, réalisées majoritairement en Vélib’ électrique.

Malgré la crise sanitaire de la Covid-19, le succès du service de vélos en libre-service ne se dément pas, et sa fréquentation est en augmentation. Durant le mois de septembre 2020, et malgré le maintien du télétravail total ou partiel dans de nombreuses entreprises, les usagers de Vélib’ ont réalisé 5,5 millions de trajets.
Fin 2020, le service comptait un peu moins de 1 400 stations à Paris et dans 55 communes de la métropole, faisant de Vélib’ le plus important système de vélos en libre-service dans le monde.

En 2011, une DSP est conclue avec le groupe Bolloré pour déployer un système de voitures électriques en libre-service et en trace directe, d’un point A à un point B : Autolib’. Le système est venu compléter, à grande échelle, une offre en autopartage relativement modeste, au statut privé, et fonctionnant en boucle. Il a assoupli ces dispositifs en mettant à disposition des citadins des véhicules électriques de petite taille, dont la réservation n’est pas nécessaire; et qui ne doivent pas être obligatoirement ramenés à la station de départ. Couvrant 665 km² fin 2016, soit un peu moins que la surface de la Métropole du Grand Paris, le système proposait près de 4 000 véhicules électriques répartis dans 1 100 stations. Malgré un succès important - 155 000 abonnés en mai 2018 contre 37 700 en 2012 -, le système a été abandonné à l’été 2018, en raison de coûts d’exploitation trop lourds. La disparition d’Autolib’ a laissé deux héritages majeurs : 6 000 bornes de recharge électriques sur l’espace public - dont 3 300 à Paris -, et une pratique de l’autopartage qui a rencontré un vivier d’utilisateurs important. D’abord neutralisée, une partie des bornes de recharge électrique a été réactivée. En 2019, le nouveau service Mobilib’ prend le relais, en quelque sorte, en s’appuyant sur 4 opérateurs différents : Ada, Communauto, Getaround (ex-Drivy) et Ubeeqo. De plus, les usagers ont la possibilité de se tourner vers d’autres offres, puisque la Ville de Paris continue de promouvoir l’autopartage en encourageant les installations d’opérateurs privés. En novembre 2020, le Conseil de Paris a voté l’attribution d’une concession de services à un nouvel opérateur, Total Marketing France, pour l’exploitation technique et commerciale des bornes de recharge publiques à Paris. Concrètement, à partir du mois de mai 2021, le réseau d’anciennes bornes Autolib’ a été progressivement remplacé par de nouvelles bornes. Ces dernières viennent compléter le réseau de recharge Belib’, mis en place dès 2016, et la totalité des points de recharges est regroupée sous la marque Belib’.
 

Station Vélib’, août 2007, place Mohammed V, Paris Ve © Apur – Sarah Cantaloube

Station Vélib’, août 2019, Pont Renault, Boulogne-Billancourt © Apur

Station Autolib’, aux abords de la place de la Nation, en 2012 © Jacques Leroy – Ville de Paris

La Bluecar d’Autolib’, rue du Temple,
en 2012
© Apur– David Boureau
 
...
........
....... .Étude Évolution des mobilités dans le Grand Paris Tendances historiques, évolutions en cours

.........
 




© Apur

 

......
L’Apur, Atelier parisien d’urbanisme, association loi 1901, réunit autour de ses membres fondateurs, la Ville de Paris et l’État,
les acteurs de la Métropole du Grand Paris.
Ses partenaires sont :

Directrices de la publication : Dominique ALBA, Patricia PELLOUX
Étude réalisée par Pauline CHAZAL, Vincent NOUAILHAT, sous la direction de Patricia PELLOUX, avec le concours d'Anaïs LO PINTO, Sandra ROGER
Cartographie et traitement statistique : Christine DELAHAYE - Photos et illustrations : Apur sauf mention contraire

apur.org