Alors
que toujours plus de villes font le choix des énergies vertes,
le SMIREC, qui déploie aujourd’hui son réseau de chaleur
urbaine
à l’échelle de six villes de Seine-Saint-Denis, fait
figure de précurseur. Lorsqu’au début des années
1980, un premier syndicat mixte
dédié à la géothermie voyait le jour à
La Courneuve, le péril environnemental ne faisait pourtant pas
encore les gros titres.
Un
service public pour chauffer durable et solidaire
Plébiscités
aujourd’hui comme vecteurs essentiels du développement
des énergies renouvelables et de la transition énergétique,
les réseaux de chaleur sont présents depuis plusieurs
décennies sur les territoires de Saint-Denis et La Courneuve
grâce au soutien sans faille des collectivités
locales.
Réunis
depuis 2013 au sein du Syndicat mixte des réseaux
d’énergie calorifique - SMIREC - qui assure
le service public de production et distribution de chaleur,
les Villes de Saint-Denis, La Courneuve, Stains, Pierrefitte,
L’Île-Saint-Denis, Aubervilliers, les Offices publics
d’habitation de Seine-Saint-Denis Habitat et Plaine Commune
Habitat, se sont associés pour conjuguer leurs actions
au service de l’extension d’un réseau qui
est aujourd’hui le 2ème d’Île-de-France,
porté par une dynamique d’aménagement urbain
sans précédent.
Il
s’agit d’un choix politique qui exprime la volonté
de fournir un service public essentiel à la population
avec la meilleure efficacité sociale et environnementale.
La vocation du Smirec est de mettre en œuvre ce choix politique
en offrant aux usagers une stabilité tarifaire grâce
à un mix énergétique diversifié
et à base d’énergies renouvelables.
Le
syndicat fait ainsi la preuve de la compatibilité de
deux ambitions : préserver l’environnement, et
lutter contre la précarité énergétique.
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La
chaufferie biomasse de Stains © ALINE BOROS
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Le
réseau de chaleur du SMIREC - Le réseau en chiffres |
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Le
réseau en chiffres

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Le
réseau de chaleur du SMIREC
Le
SMIREC exerce le service public de production et distribution
de chaleur et de froid sur les territoires de La Courneuve, Saint-Denis,
Stains, Pierrefitte, L’Île-Saint-Denis et Aubervilliers.
Il fournit du chauffage et de l’eau chaude sanitaire, c’est-à-dire
de l’eau chaude utilisée à des fins domestiques
- éviers, lavabos, douches… - à 54 000 équivalents
logements. Il est amené à se développer de
façon importante dans un contexte d’aménagement
de nouveaux quartiers.
Majoritairement
composé de logements sociaux, le réseau compte également
des copropriétés privées, des entreprises,
des commerces et des équipements publics des villes.
Le
Syndicat est le propriétaire des réseaux et des
équipements. Il confie à des prestataires spécialisés
la gestion de l’exploitation des installations sur des durées
variables :
- Une
gestion en régie - la responsabilité de la gestion
du réseau est portée par le Smirec - via des contrats
de 3 à 6 ans pour l’exploitation du réseau
de chaleur à base d’énergie géothermique
- exploitation de l’eau chaude du sous-sol - à
La Courneuve.
- Une
délégation de service public - la responsabilité
de la gestion du réseau est portée par une entreprise
privée - renouvelée en mai 2014, pour une durée
de 25 ans assure la gestion du réseau qui s’étend
sur les territoires de Saint- Denis, Stains, Aubervilliers,
Pierrefitte et L’Île-Saint-Denis. Créé
en 1957, celui-ci fournit de la chaleur à 47 000 équivalents
logements produite à plus de 50% par des chaudières
bois. Le nouveau délégataire est la société
Plaine Commune Énergie, filiale de Engie.
Depuis
2017, le réseau du SMIREC est alimenté à
plus de 50% en énergies renouvelables grâce à
:
- La
mise en service fin 2016 de la chaufferie biomasse de 26MW sur
le site de Fort de l’Est, dans le quartier du Franc-Moisin,
à Saint-Denis, en complément de la chaufferie
biomasse de Stains, inaugurée en 2011.
- L’augmentation
de la production d’eau chaude par les forages géothermiques
et les pompes à chaleur à La Courneuve, ainsi
que l’interconnexion des réseaux nord et sud présents
sur le territoire.
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Ce
choix en faveur de l’écologie va permettre aux abonnés
de bénéficier sur la fourniture d’énergie
d’une TVA à taux réduit de 5,5%
au lieu de 20%, soit un allègement du budget chauffage
des usagers finaux. |
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Qu’est-ce
qu’un réseau de chauffage urbain ?
Le
réseau de chauffage urbain - ou de chaleur - est un ensemble
d’équipements assurant la productionde chaleur à
partir d’un fluide chaud - vapeur, eau chaude… -,
puis sa distribution par des canalisations enterrées vers
des immeubles d’une ville ou d’un quartier : logements,
équipements publics, entreprises. La chaleur est utilisée
pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire. |
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Comment
fonctionne la tarification ?
Seuls
les abonnés du réseau de chaleur - bailleurs, syndics
de copropriété, collectivités… - reçoivent
une facture. Elle comprend l’abonnement, la consommation
d’énergie, l’amortissement et l’entretien
du réseau.
Les abonnés répercutent ensuite le coût dans
les charges locatives en ajoutant les dépenses occasionnées
par la gestion du réseau interne au bâtiment, la
répartition de la chaleur du réseau urbain entre
les différents logements. |
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Que
fait le SMIREC, que font les prestataires ?
Le
SMIREC est le pilote du service public : il décide des
moyens de production dont il est propriétaire, contrôle
la bonne exécution technique et financière des tâches
qu’il a confiées et assure la cohérence entre
les différents acteurs du dispositif.
Les
prestataires exploitent les centrales de production et distribuent
la chaleur aux habitants. Ils s’occupent de la maintenance
et de l’entretien des installations : canalisations, échangeurs,
sous-stations..., jusqu’aux points de livraison.
À
La Courneuve, le SMIREC facture directement la fourniture de chaleur
aux abonnés : bailleurs sociaux, copropriétés...
À
Saint-Denis, Pierrefitte, Stains, L’Île-Saint-Denis
et Aubervilliers, c’est le délégataire Plaine
Commune Énergie, qui s’occupe de la facturation.
Le coût du chauffage et de l’eau chaude sanitaire
est répercuté par le bailleur ou le syndic dans
les charges des usagers. Mais la facture globale de chauffage
comprend également le coût lié à l’exploitation
des installations de chauffage à l’intérieur
du bâtiment.
©
D.R
Un
comité d’usagers garant de la qualité de service
public
Le
développement des réseaux de chaleur doit se faire
en lien étroit avec les habitants, citoyens et usagers
du territoire. Un comité d’usagers a été
mis en place par le SMIREC afin d’associer l’ensemble
des acteurs à la vie du réseau, de la délégation
de service public des Villes de Saint-Denis, Pierrefitte, Stains,
L’Île-Saint-Denis et Aubervilliers. Ce comité
est un lieu d’échange entre les différentes
parties prenantes - collectivités, usagers, abonnés,
exploitants - sur les sujets importants : travaux en cours sur
les réseaux, information sur le contenu de la facture,
suivi de l’avancement des grands projets de construction
de nouveaux outils de production d’énergies renouvelables,
contenu environnemental du réseau...
Représentatifs
de la diversité des usagers - logements sociaux, copropriété,
bureaux, équipements publics -, les membres du comité
des usagers sont de véritables relais vers les citoyens
garants de la transparence et de l’efficacité du
service public de chauffage urbain. |

Qui fait quoi ?
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Des
énergies locales et renouvelables : La géothermie,
le bois, les chaudières biogaz
Depuis
de nombreuses années, le SMIREC investit dans le développement
d’unités de production utilisant les énergies
locales, créatrices d’emplois pour le territoire.
L’ambition est d’améliorer le bilan environnemental
du réseau de chaleur en distribuant plus d’énergies
renouvelables et de récupération et en s’adaptant
aux nouvelles normes énergétiques des bâtiments.
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La
géothermie
La
géothermie profonde a été développée
par la Ville de La Courneuve depuis le début des années
1980, avec la mise en place de deux sites où sont implantés
les forages géothermiques.
Le SMIREC a mis en service un nouveau doublet géothermique
en 2018.
Le principe de la géothermie consiste à utiliser
la chaleur du sous-sol ayant pour origine la dissipation de
la chaleur interne de la terre.
Elle consiste en deux forages géothermiques :
-
l’un
de production pour remonter l’eau chaude - 59°C
environ - du sous-sol (1700 m de profondeur),
-
l’autre
de réinjection pour assurer le retour de l’eau
refroidie dans le réservoir.
À
la surface, l’eau chaude cède sa chaleur, via un
échangeur, à un réseau de distribution
qui assure la distribution aux usagers, dans les différents
bâtiments de la ville. Des pompes à chaleur permettent
d’améliorer la performance environnementale du
doublet. Un complément de chaleur est apporté
par des chaudières gaz selon les températures
extérieures. La technique des forages est respectueuse
de l’environnement : afin de ne pas refroidir le réservoir,
les puits de production et de ré-injection doivent se
trouver à une distance minimale l’un de l’autre
: 1500 mètres minimum ; aucun produit nocif n’est
utilisé.
Un
nouveau doublet géothermique sera réalisé
en 2022 sur le site du Fort de l’Est, à Saint-Denis,
pour l’alimentation des batiments d’Aubervilliers.
Le
bois
Le
réseau qui s’étend sur les territoires de
Saint-Denis, Stains, Pierrefitte et L’Île-Saint-Denis
se caractérise par sa taille importante : 47 000 équivalents
logements, 70 km de réseau. Jusqu’en 2011, il était
alimenté principalement par des centrales au gaz et au
fuel. Le développement des énergies renouvelables
à grande échelle et l’amorce de la transition
énergétique du territoire se sont concrétisés
sous l’impulsion des Villes de Saint-Denis et de Stains
grâce à la construction de centrales au bois.
En 2011, une première centrale a été créée
à Stains, juste à côté de la chaufferie
qui fonctionnait jusqu’alors au fuel : 2 chaudières
bois ont été mises en service, permettant de porter
la part d’énergies renouvelables du réseau
à 26%.
Le combustible représente 38 000 tonnes annuelles de
bois qui proviennent de scieries et forêts situées
dans un rayon de 100 km autour de Stains, et qui transitent
par la plateforme multimodale de Gennevilliers.
Le
bois utilisé comme combustible sous toutes ses formes,
de la bûche à la sciure, ne contribue pas à
l’émission de CO2 puisque le CO2 dégagé
par la combustion du bois dans la chaufferie est intégralement
réabsorbée par la croissance des arbres.
De plus, un système de filtration des cendres sèches
permet d’être en deçà des valeurs
limites d’émission fixées par l’ensemble
des réglementations nationales et européennes
et validées par un arrêté préfectoral.
Dans
le cadre de la nouvelle délégation de service
public, le délégataire Plaine Commune Énergie
a construit dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis,
une nouvelle chaufferie approvisionnée par 48 000 tonnes
de biomasse par an, dans un rayon de 100 km autour de la chaufferie.
Ce nouvel outil de production, mis en service fin 2016, porte
la part d’énergies renouvelables à plus
de 50% sur tout le réseau. Ainsi, le réseau est
passé de 2% à plus de 50% d’énergies
renouvelables en 10 ans.
Un
service essentiel à la population
Les
chaudières biogaz
Le
biogaz est le résultat de la méthanisation des
déchets issus des décharges, des déchets
organiques et des boues des stations d’épuration…
En France certaines filières peuvent injecter le biogaz
produit, dans les réseaux de gaz naturel. Les réseaux
de chauffage urbain peuvent s’approvisionner en biogaz
via un mécanisme garantissant la qualité et la
traçabilité du biogaz. Le biogaz représente
une source d’énergie renouvelable puisque son contenu
en carbone est exactement égal à celui qui a été
absorbé naturellement dans l’atmosphère
lors de la production de la matière organique. Une chaudière
biogaz approvisionne le site Urbaparc à Saint-Denis.
Les
chaufferies biomasse du Smirec fonctionnent à partir
de bois
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Le
développement du réseau avec les grands projets
urbains
Tout
en promouvant les opérations de rénovation énergétique
sur les bâtiments et en s’adaptant aux opérations
de démolition / reconstruction, les réseaux du SMIREC
connaissent des développements importants depuis plusieurs
années, en lien avec l’aménagement urbain.
Le
réseau de La Courneuve
À
La Courneuve, de nombreux logements et équipements publics
ont été raccordés au cours des dernières
années : dans le périmètre de la ZAC de la
Tour notamment ainsi que dans des ensembles immobiliers existants.
Une croissance de 30% est attendue à l’horizon d’une
dizaine d’années, avec des opérations phares
telles que l’aménagement du carrefour des 6 routes,
dans le cadre du projet Grand Paris Express, les secteurs Chabrol
et Mairie, et la piscine de Marville, qui servira de bassin d’entraînement,
pour le waterpolo, dans le cadre des Jeux Olympiques de 2024.
Le
réseau de L’Île-Saint-Denis
Marqués
par un siècle d’activités industrielles, les
bords de Seine sont aujourd’hui reconvertis en un éco-quartier
qui intègre un écosystème urbain exemplaire.
La dimension environnementale est présente dans toutes
ses composantes, notamment pour ce qui concerne la consommation
d’énergie et d’eau, la valorisation de l’écosystème
fluvial et du paysage, la gestion des déchets, les modes
de déplacements, et la recherche d’activités
issues des filières écologiques. En matière
d’énergie, le réseau de chaleur sera développé
depuis l’Île-des-Vannes jusqu’au centre-ville.
Il alimentera tant les nouveaux bâtiments, que les logements
plus anciens plus énergivores des années 70.
Pierrefitte
et Stains : Les Tartres
À
la lisière de Pierrefitte-sur-Seine, Stains et Saint-Denis,
le site des Tartres, vaste secteur d’une quarantaine d’hectares
très faiblement urbanisé, fait l’objet d’un
projet d’aménagement essentiel au rééquilibrage
de ce territoire intercommunal.
L’aménagement du secteur a des objectifs ambitieux
en matière de développement durable, et notamment
pour ce qui concerne la fourniture d’énergie et de
chauffage. Dans le contexte du développement du réseau
SMIREC, c’est la solution du raccordement au réseau
situé à proximité immédiate qui a
été naturellement retenue. Le bâtiment des
Archives Nationales, le plus grand site d’archives d’Europe,
est un élément structurant de l’urbanisation
développée sur la zone des Tartres. Inauguré
en 2013, il est l’un des premiers bâtiments raccordés
au réseau de chaleur dans ce secteur.
Le
Quartier Pleyel
Le
réseau de chaleur du SMIREC géré par Plaine
Commune Énergie, s’étendra prochainement sur
le quartier Pleyel. Il fournira en chaleur et en froid le futur
Village des athlètes, la future ZAC Pleyel, dont le projet
des Lumières Pleyel, ainsi que la Tour Pleyel réhabilitée
en hôtel.
Pour répondre à ces enjeux de développement
représentant plus de 609 000 m² de bâtiments,
Plaine Commune Énergie produira en simultané du
chaud et du froid grâce à l’installation de
groupes thermo-frigopompes associés à la géothermie
superficielle. Cette construction permettra à ces bâtiments
de bénéficier d’une énergie à
68% renouvelable.
Le montant total des investissements pour la construction de la
géothermie s’élève à 18 millions
d’euros dont 5,8 millions subventionnés par la Région
Île-de-France, l’Ademe Île-de-France, et la
Solidéo.
Aubervilliers
: Le réseau du SMIREC s’étend
Le
réseau du Smirec s’étend à la Ville
d’Aubervilliers. Ce projet emblématique permettra
de raccorder 7 500 équivalents logements de la Ville d’Aubervilliers,
qui a rejoint le SMIREC en 2018. Le réseau alimentera,
depuis la centrale existante du Fort de l’Est, la ZAC du
Port Chemin Vert, des bâtiments existants au centre-ville,
et la ZAC Fort d’Aubervilliers.
À cette occasion, une nouvelle source de production en
énergies renouvelables sera créée, la géothermie
profonde au Dogger, qui couvrira 70% des besoins de nouveaux abonnés
albertivillariens. De plus, 9 km de réseaux sont déployés
de 2020 à 2022.
Le projet contribue ainsi à la transition énergétique
de notre territoire. Le coût des travaux réalisés
par le SMIREC - réseaux et géothermie profonde -
est de 29,5 M€, dont 9,5 M€ sont financés par
le Fonds Chaleur : 5,5 M€ de l’ADEME et 4M€ de
la Région Île-de-France.
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Le
réseau de L’Île-Saint-Denis I© PHILIPPON-KALT
Pierrefitte
et Stains : Les Tartres © D.R
Le Quartier Pleyel © AIMAN SAAD ELLAOU
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©
D.R |
©
D.R |
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Aubervilliers
: Le réseau du SMIREC s’étend |
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Le réseau de chaleur du SMIREC
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Un
chauffage urbain acteur de la transition énergétique
.....
......
Le
Smirec fournit de la chaleur - chauffage et eau chaude
sanitaire - à environ 54 000 équivalents
logements : un équivalent logement équivaut
à
......
un logement de
80 m² occupé par un ménage de quatre
personnes. Le réseau est amené à
se développer de façon importante dans
un contexte
......
d’aménagement
de nouveaux quartiers. Parmi les bâtiments reliés,
les logements sociaux sont majoritaires, mais on compte
également des .......copropriétés
privées, des entreprises, des commerces et des
équipements publics des villes : écoles,
salles de sport, médiathèques...
|
|
Ses missions
Le
Smirec assure pour le compte
des villes adhérentes la compétence
production et distribution de chaleur.

smirec.fr
|
Sur le territoire de la ville de
La Courneuve
Une
gestion en régie, c’est-à-dire
une gestion directe par le syndicat et via
des marchés d’exploitation de 3 ans.
- longueur
du réseau : 22 km
- 6800
équivalents logements
- production
de chaleur à base de géothermie et de
cogénération gaz-électricité
|
Sur le territoire des villes de Saint-Denis, Stains,
Pierrefitte-sur-Seine et L'Île-Saint-Denis
Une
gestion en délégation de service public,
c’est-à-dire déléguée
à une entreprise privée, Plaine Commune
Énergie, filiale d’Engie, mais dont le contrôle
est assuré par le Smirec.
- longueur
du réseau : 60 km
- 40
000 équivalents logements
- production
de chaleur à base de biomasse
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