Projets français d'éoliennes en mer :

Une bombe à retardement écologique

(2-2) Comment des projets aussi néfastes pour la biodiversité ont-ils pu être validés ?


Le cas de Saint-Brieuc : une séquence ERC bâclée
Des mesures d'évitement et de réduction insuffisantes
Des mesures de compensation dérisoires



La France est le deuxième plus grand espace maritime mondial. Seul pays présent sur tous les océans de la planète, elle a en matière de protection de la biodiversité marine une responsabilité planétaire qui devrait l’inciter à être exemplaire. Déjà loin de l’être en matière de pêche, comme elle le démontre largement sur la question des captures accidentelles de dauphins notamment, pour laquelle elle a été condamnée,
elle est sur le point de franchir un cap supplémentaire avec les 7 projets de centrales éoliennes autorisés
le long de la façade Atlantique et Manche Mer du Nord.

Le cas de Saint-Brieuc : une séquence ERC - Éviter, réduire, compenser - bâclée  

Le projet d’usines éoliennes mer porté par le géant espagnol de l’énergie Iberdrola a obtenu 59 dérogations de destruction d’espèces protégées et de leur habitat.

Une méthodologie de détermination des impacts non conforme
aux préconisations ministérielles

Le recensement des mammifères marins apparaît comme étant insuffisant : seulement 19.4 % de la zone d’étude a été échantillonnée, ce qui est très peu au regard de la dispersion des espèces marines.

Dans son rapport publié le 20 juin 2013, le Groupe d’Étude des Cétacés du Cotentin dénonce un protocole de recensement choisi inadapté, qui évite systématiquement la population de grands dauphins sédentaires.

Par ailleurs, l’évaluation des effets cumulés dans le dossier de demande de dérogation de destruction d’espèces protégées pour la baie de Saint-Brieuc a été complètement bâclée.

En effet, pour une bonne prise en compte des effets cumulés, le guide du Ministère de la Transition écologique sur les Préconisations pour limiter les impacts des émissions acoustiques en mer d’origine anthropique sur la faune marine propose d’analyser 3 facteurs :

  • Le cumul des impacts du même chantier sur toute sa durée
  • Le cumul spatial des impacts de plusieurs chantiers ou activités bruyantes
  • Le cumul dans le temps des impacts de plusieurs chantiers ou activités bruyantes

Si le cumul des impacts du chantier sur toute sa durée est implicitement évoqué dans l’évaluation des impacts, il n’est pas fait mention du cumul spatio-temporel des impacts liés aux émissions acoustiques dans la Baie de Saint-Brieuc. En effet, l’analyse présentée dans la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées prend en compte très succinctement les effets cumulés liés à la photo attraction, à l’effet barrière et au risque de collision, mais aucune analyse n’est faite sur les impacts des émissions acoustiques, pourtant bien réels.

Trois projets éoliens sont actuellement en cours dans un rayon de 300 km autour de Saint-Brieuc : Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Rampion, au Royaume-Uni, en cours de construction. Pour des espèces comme le Grand dauphin qui parcourt facilement 100 km par jour et pour qui le dérangement lié au bruit peut aller jusqu’à 50 km, la multiplication de ces projets et de la pollution sonore générée entraîne donc un dérangement évident et fragmente leur domaine vital, les chassant de leurs zones d’alimentation.

De plus, un démonstrateur hydrolien en exploitation est situé au large de Paimpol, à seulement 40 km de Saint-Brieuc, et les émissions sonores supposées de ce dernier ne sont pas prises en compte dans l’analyse des effets cumulés de la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées. Enfin, aucune prise en compte de la pollution sonore générée par la pêche ou le transport maritime n’est faite dans les impacts cumulés. Pourtant, les bruits sous-marins d’origine anthropique sont déjà bien présents avant même la mise en place de l’usine éolienne. Les prendre en compte pour estimer au mieux l’impact du bruit sur les espèces marines semble donc être une nécessité, bien que cela soit encore très difficile à estimer.

Il existe donc de vraies lacunes dans la détermination des impacts du projet, que ce soit les impacts directs ou cumulés. Une sous-évaluation de ces derniers ne peut conduire qu’à une séquence ERC bancale et insuffisante pour garantir la protection des espèces présentes.

 
 

Des mesures d'évitement et de réduction insuffisantes

 

Cinq mesures d’évitement et trois mesures de réduction sont proposées dans l’étude d’impact du projet de Saint-Brieuc. Or, le guide des Préconisations pour limiter lesimpacts des émissions acoustiques en mer d’origine anthropique sur la faune marine propose de nombreuses autres mesures, faciles à mettre en œuvre, et pourtant non évoquées dans la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées de Saint-Brieuc.

Par exemple, une des mesures d’évitement clé proposée dans la majorité des projets de parcs éoliens est l’évitement temporel. Cette mesure consiste à réaliser les travaux en dehors de la période de présence ou de forte activité des espèces, donc en dehors des périodes de reproduction et de migration par exemple. Cette mesure est particulièrement efficace pour limiter l’impact sur l’avifaune, les oiseaux n’étant généralement présents qu’une partie de l’année. Or, cette mesure n’est pas proposée pour le projet de Saint-Brieuc, et aucun calendrier des travaux basé sur le cycle de vie des espèces impactées n’est présenté alors que cela semble indispensable.

Quant à l’évitement spatial, il apparaît clairement que cette mesure n’a pas été mise en application. Si l’évitement des zones Natura 2000 apparaît comme un minimum, la localisation du projet reste très problématique : en effet, le site présente une grande richesse et une grande diversité avifaunistique d’après le Groupe d’Études Ornithologiques des Côtes-d’Armor, à propos du projet d’usine éolienne offshore en baie de Saint-Brieuc, avec des mouvements de migration importants et encore mal connus. Il s’agit également d’une zone d’hivernage, d’alimentation, de reproduction et de stationnement internuptial pour de nombreuses espèces. Le site présenterait même toutes les conditions pour un classement réglementaire.

Natura 2000 :

Outils fondamentaux de la politique européenne de préservation de la biodiversité, les sites Natura 2000 visent une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines. Ces sites sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne. La liste précise de ces habitats et espèces est annexée à la directive européenne oiseaux et à la directive européenne habitats-fauneflore. natura2000.fr

Il convient de mettre la démarche ERC en amont en tenant compte de la biodiversité, en développant la dimension du É de l’Éviter, avant d’envisager les zones de développement de l’éolien (…), sachant que la compensation en milieu marin est quasi impossible notamment pour les oiseaux. (CNPN)

De plus, l’Étude préliminaire des interactions possibles entre le projet de parc éolien de Saint-Brieuc et les mammifères marins indique une fréquentation régulière du secteur par le dauphin commun, de Marsouin commun, le Phoque veau-marin et notamment la plus grande population de grands dauphins résidents d’Europe.

Enfin, la Synthèse chiroptérologique des données historiques réalisée par le Groupe Mammalogique Breton en 2011 indique une diversité remarquable de chauves-souris pour la région, avec notamment la présence de la 3ème colonie de mise-bas de Pipistrelle de Nathusius, espèce migratrice connue pour être particulièrement impactée par l’éolien.

Le secteur est d’ailleurs reconnu par le conseil scientifique du projet de Saint- Brieuc comme accueillant un phénomène migratoire ponctuel clairement établi et d’importance nationale.

Il est donc clair que ce secteur représente un réservoir de biodiversité très important pour la région et l’emplacement pressenti de la future usine éolienne ne peut être compatible avec la préservation des espèces présentes.

Pourtant, des mesures de réduction simples à mettre en œuvre sont évoquées dans le guide ministériel pour réduire les bruits sous-marins. Autant de mesures possibles qui ne sont pas mises en place par Iberdrola/Ailes Marines, alors qu’elles sont pourtant recommandées par l’État.

De plus, aucun bridage - arrêt ponctuel des éoliennes - n’est mis en place pour protéger les chiroptère. Pourtant, certaines espèces, comme la Pipistrelle de Nathusius, transitent par la mer et sont particulièrement sensibles à l’éolien. Il existe donc un risque de mortalité des chauves-souris en raison de l’absence de bridage.

Enfin, la mise en place d’un rideau de bulles pour diminuer la propagation du bruit sous l’eau n’est pas présentée comme une mesure d’accompagnement car jugée par Iberdrola/Ailes Marines comme trop expérimentale. Le guide des Préconisations pour limiter les impacts des émissions acoustiques en mer d’origine anthropique sur la faune marine indique pourtant une bonne efficacité de cette mesure et une commercialisation de ce type de dispositif.

Une mesure de réduction a été ajoutée pour le Puffin des Baléares. En effet, cette espèce en danger critique d’extinction est très présente dans la Baie de Saint-Brieuc en période internuptiale, avec des effectifs d’importance internationale. Au regard de la grande sensibilité et de la très forte vulnérabilité de cette espèce, la Directive communautaire citée par l’Agence Européenne pour l’Environnement et la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union Européenne interdisent le recours à des mesures de compensation et a fortiori à une autorisation de destruction d’espèce protégée. Or, la mesure de réduction supplémentaire mise en place par Iberdrola/Ailes Marines pour éviter la compensation consiste simplement à détecter depuis la côte et via un radar les stationnements et rassemblements de Puffin des Baléares pour en informer les navires du chantier éolien afin qu’ils puissent les éviter. Toutefois, cette mesure est très dépendante de la météo et de la visibilité, et ne saurait se montrer efficace à 100 %.
De plus, l’impact lié au bruit ou à la simple présence de navires et de travaux dans le secteur, même loin des zones de rassemblements de l’espèce, n’est pas pris en compte. Il est donc impossible, avec cette simple mesure, de considérer l’impact du projet éolien comme nul sur cette espèce. Par ailleurs, le Plan National d’Action visant à sauver de l’extinction le puffin des Baléares, alerte sur le risque potentiel des usines éoliennes pour l’espèce.

Biotope, le bureau d’études qui a réalisé la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées, le reconnaît d’ailleurs : Il n’en demeure pas moins que des incertitudes persistent quant aux réels effets d’un tel parc éolien sur l’espèce, et que les connaissances sur l’écologie de l’espèce restent incomplètes. Le bureau d’études a d’ailleurs intégré le Puffin des Baléares à la liste des espèces concernées par la demande de dérogation de destruction d’espèces protégées, malgré l’interdiction réglementaire de déroger à la protection d’espèces en danger critique d’extinction.

Enfin, aucune mesure d’évitement ou de réduction n’a été mise en place pour protéger les populations de Plongeon imbrin et de Plongeon arctique, pourtant très présents dans le secteur.

En effet, d’après le rapport ornithologique préliminaire réalisé par le Groupe d’Études Ornithologiques des Côtes-d’Armor en 2011, le Plongeon imbrin et dans une moindre mesure le Plongeon arctique sont connus pour stationner durablement au large des côtes de la baie de Saint-Brieuc sur des zones de hauts fonds, dans des effectifs d’importance nationale à internationale. Ces derniers sont notamment très présents en période d’hivernage et lors des regroupements pré et post nuptiaux.

Des études récentes montrent que les Plongeons sont profondément perturbés par les éoliennes offshores et le trafic maritime. Des diminutions d’effectifs sont par exemple observées jusqu’à 16 km autour des éoliennes. Cette perte d’habitat, pourtant prise en compte dans la détermination des impacts de la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées, ne fait l’objet d’aucune mesure de réduction et d’évitement.

L’impact est donc fort et aucune solution n’est mise en place pour limiter le dérangement de ces espèces, très sensibles à la présence des éoliennes.


 
 
 
Des mesures de compensation dérisoires    



Synthèse du projet sur les populations d'oiseaux faisant l'objet d'une demande de dérogation et mesures supplémentaires proposées (Biotope)

Le cas des mammifères marins

Suite à la mise en place des mesures d’évitement et de compensation, des impacts résiduels notables sont soulignés par Biotope dans la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées. Concernant les mammifères marins, les impacts résiduels sont présentés dans le tableau ci-contre.
Ainsi, pour les 5 espèces de mammifères marins présentes, des impacts faibles à forts sont toujours présents malgré la mise en place des mesures d’évitement et de réduction. Les impacts forts concernent notamment le dérangement et la perte d’habitat lié au bruit pour le Marsouin commun et le Grand dauphin.

Pour éliminer ces impacts résiduels qui représentent ce que l’on appelle une perte nette de biodiversité, une mesure de compensation est proposée. Selon la réglementation, cette dernière a vocation, comme son nom l’indique, à compenser cette perte nette de biodiversité. En d’autres termes, il s’agit de recréer ailleurs ce que l’on détruit sur ce site.

Mesures d'évitement des impacts sur les mammifères martins et oiseaux protégés (Ailes Marines)

Pour cela, Iberdrola Ailes Marines propose une mesure d’amélioration des conditions de quiétude des mammifères marins pour la durée du chantier. D’après la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées, cette mesure vise notamment et en premier lieu à sensibiliser les usagers de la mer sur la conduite à tenir en cas de rencontre avec des mammifères marins. Pour cela, il est proposé de créer des plaquettes de communication et de réaliser des interventions dans des manifestations nautiques. Rappelons que le but de cette mesure est de compenser notamment la perte d’habitat des espèces liée au bruit du chantier et de l’exploitation de l’usine éolienne.

Mesures de réduction des impacts sur les mammifères martins et oiseaux protégés (Ailes Marines)

Comment des plaquettes de sensibilisation pourraient-elles permettre d’offrir à nouveau un habitat favorable aux espèces marines ? Où est la réelle compensation, dont l’objectif est de recréer en dehors du projet une zone de même intérêt écologique que celle impactée ?
Dans cette mesure, Iberdrola/Ailes Marines envisage également la création d’une zone refuge au sein de laquelle les activités humaines seraient encadrées. Si la mesure peut paraître - enfin - pertinente pour tenter de compenser les impacts résiduels notables, les modalités de mise en place sont peu encourageantes : aucune zone n’est définie - distance au projet ? Superficie ? -, les activités humaines, bien qu’encadrées, seront possibles et cette zone refuge ne serait en place que durant la phase de travaux. Or, pour être efficace, aucune activité humaine ne devrait être permise au sein de cette zone refuge pour assurer la tranquillité des animaux, très sensibles à toutes les activités anthropiques - éolien, pêche, transport maritime... - et cette zone devrait être en place sur une durée indéterminée et non seulement durant la phase de travaux. Les mammifères marins sont déjà constamment dérangés par toutes les activités humaines en mer. Si l’on crée en plus une usine éolienne sur leur territoire de chasse et de reproduction, la moindre des choses serait de leur offrir une réelle zone de quiétude…
Enfin, le guide des Préconisations pour limiter les impacts des émissions acoustiques en mer d’origine anthropique sur la faune marine, rédigé par le Ministère de la Transition écologique, indique que face au bruit sous-marin d’origine anthropique, il n’existe pas à l’heure actuelle de mesure compensatoire pour la faune marine. Ainsi, la vaine tentative d’Iberdrola/Ailes Marines pour compenser les impacts liés au bruit du chantier et de l’exploitation de l’usine parc éolienne est à ce titre non recevable. Il subsiste donc des impacts résiduels liés au bruit - dérangement, perte d’habitat - pour les cinq espèces de mammifères marins et notamment des impacts résiduels forts pour le Marsouin commun et le Grand dauphin. La demande de dérogation de destruction d’espèces protégées n’aurait donc pas dû être accordée au regard de ces éléments, puisque l’état de conservation de ces espèces ne semble pas assuré en l’absence de mesure compensatoire efficace.

Face au bruit sous-marin d’origine anthropique, il n’existe pas à l’heure actuelle de mesure compensatoire pour la faune marine
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Ministère de la transition écologique
Guide Préconisations pour limiter l'impact des bruits sousmarins sur la faune marine

Le cas de l’avifaune : oiseaux et chauves- souris

Pour ce qui est des oiseaux marins, les mesures de compensation sont tout aussi dérisoires. En effet, d’après Biotope, des impacts résiduels forts subsistent pour deux espèces : le Pingouin Torda et le Guillemot de Troïl.
Pour compenser cette perte nette de biodiversité, Iberdrola/Ailes Marines propose de mettre en place deux mesures de compensation, réalisées en partenariat avec la LPO :

  • une participation aux actions de lutte contre la prédation des oiseaux marins de la colonie du cap Fréhel par les Corneilles noires,
  • une éradication du Vison d’Amérique - et veille sur la présence du Rat surmulot - sur les îles du Trégor-Côte de Granit Rose.

Plus que de réelles innovations, ces deux mesures sont simplement des participations financières à des programmes déjà existants.
Ces mesures sont en cours depuis plus de 20 ans maintenant*, ** et il est ainsi bien ironique de lire dans la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées qu’Ailes Marines propose […] la mise en œuvre de 2 mesures compensatoires et qu’il s’agira probablement des toutes premières mesures du genre en France.
Iberdrola/Ailes Marines se limite dans ces mesures à apporter un soutien financier et ne participe donc aucunement à la mise en place de nouvelles mesures en faveur de la biodiversité.
De plus, la fiche action du Document d’Objectifs du site Cap d’Erquy - Cap Fréhel précise que les actes de prédation de la Corneille noire concernent les couvées de Mouettes tridactyles principalement et dans une moindre mesure, de Guillemots de Troïl, de Pingouin torda. Cette fiche précise aussi que, si les effectifs de Pingouin torda sont effectivement en déclin, la relation avec les actes de prédation des Corneilles noires est moins flagrante.

*Document d’Objectifs du site Natura 2000 Cap d’Erquy - Cap Fréhel
**
Document d’Objectifs du site Natura 2000 Côte de Granit rose - Sept-Îles

Ainsi, ces mesures de compensation ne sont pas en capacité de tenir leurs promesses de maintenir l’état de conservation des populations locales de Guillemot de Troïl et de Pingouin torda, pourtant rares et menacées. Malgré cela, ces mesures dérisoires ont permis à Iberdrola/Ailes Marines d’obtenir une forme de caution environnementale de la LPO par le biais d'un partenariat qui a servi à appuyer la Dérogation de Destruction d'Espèces Protégées.

Aucune mesure de compensation n’est prévue pour pallier la perte d’habitat et la fragmentation des domaines vitaux des différentes espèces d’oiseaux marins. Par exemple, l’impact lié à la perte d’habitat et à l’évitement de l’usine éolienne est jugé fort pour le Plongeon imbrin et aucune mesure n’est mise en place pour pallier cela.

 
 

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Projets français d'éoliennes en mer : Une bombe à retardement écologique
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Sea Shepherd France : Une antenne toujours plus active !

C’est de loin l’une des antennes nationales les plus dynamiques en terme d’événements. Une antenne nationale forte, c’est toujours plus de soutien aux missions internationales et plus de campagnes locales : Nyamba, Mare Nostrum, Leman… Sea Shepherd France est une association à but non lucratif de conservation de la faune et de la flore marines. Basée à Paris, ses statuts sont enregistrés depuis 2006 à la préfecture de la Région Île-de-France.
Notre Mission : Défendre et Protéger les Océans

La mission de Sea Shepherd est de lutter contre la destruction de la vie et de l’habitat marin dans son ensemble. Depuis 1977, nous utilisons des stratégies novatrices d’action directe pour défendre, conserver et protéger la biodiversité fragile de nos mers, océans, et faire respecter les lois internationales de conservation, trop souvent bafouées.


Remerciements
 

Merci à Katherine Poujol, Présidente de l’association Gardez Les Caps pour son travail titanesque. Elle a su réunir une mine d’informations sourcées - voir site Internet Gardez les Caps -qu’elle a mises à disposition des journalistes et du grand public.

 
Merci aux experts du Conseil Pour la Protection de la Nature (CNPN) qui, devant la gravité de la situation, se sont auto saisis du sujet et ont rendu un rapport fondamental que chaque citoyen devrait lire. Merci à tous les scientifiques français et étrangers qui tirent la sonnette d’alarme et appellent à la prudence face aux dangers que peuvent constituer les EMR pour la biodiversité marine. Nous sommes leur porte-voix, et nous ferons tout pour aider à ce qu’ils ne prêchent pas dans le désert.
 
Merci aux nombreux habitants et commerçants d’Erquy pour leur accueil chaleureux et leurs encouragements lors de notre première mission de reconnaissance dans la baie de Saint-Brieuc en août 2021.
 

Merci enfin à ceux des pêcheurs qui sont mobilisés contre ces projets d’éoliennes en mer, et qui ont su accueillir l’arrivée de Sea Shepherd sur ce dossier avec bienveillance, courtoisie et même pour certains, avec amitié.