Projets français d'éoliennes en mer :

Une bombe à retardement écologique

(1) La lutte contre le changement climatique ne peut se faire en sacrifiant la biodiversité


L'inquiétude des experts - Oiseaux marins : des pales de Damoclès -
Un avenir incertain pour les mammifères marins
Les éoliennes ont-elles des effets positifs sur la biodiversité marine ? - Un impact décuplé par le cumul des projets



La France est le deuxième plus grand espace maritime mondial. Seul pays présent sur tous les océans de la planète, elle a en matière de protection de la biodiversité marine une responsabilité planétaire qui devrait l’inciter à être exemplaire. Déjà loin de l’être en matière de pêche, comme elle le démontre largement sur la question des captures accidentelles de dauphins notamment, pour laquelle elle a été condamnée,
elle est sur le point de franchir un cap supplémentaire avec les 7 projets de centrales éoliennes autorisés
le long de la façade Atlantique et Manche Mer du Nord.

Avant-propos

Les 7 projets d’usines éoliennes du programme français placées sur les parcours de migrations, les aires de repos et de nourrissage des oiseaux marins qui viennent de l’Europe entière représentent la menace de trop.

Pourtant, pour le projet éolien en baie de Saint-Brieuc, porté par Iberdrola/Ailes Marines, la LPO - Ligue pour la Protection des Oiseaux -, qui aurait dû être la première à alerter le grand public de l’enjeu a, au contraire, apporté au promoteur espagnol une caution environnementale pour appuyer sa demande de dérogation de destruction de 54 espèces d’oiseaux marins dont certains sont menacés ou en danger critique d’extinction.

Alors que le Conseil national de la protection de la nature (CNPN*) explique clairement qu’aucune mesure ne peut compenser la mortalité d’oiseaux marins adultes et la perte d’habitat causés par des usines éoliennes, dans la demande de dérogation de destruction d’Iberdrola/Ailes Marines pour 54 espèces d’oiseaux dont certaines sont menacées ou en danger critique d’extinction, un courrier de la LPO intitulé Collaboration LPO, daté du 11 avril 2015, et signé par Dominique Aribert, Directrice du Pôle Conservation de la LPO stipule :

La LPO vous adresse sa volonté commune de collaborer avec Ailes Marines dans le cadre de la mise en œuvre d’une mesure compensatoire. Cette collaboration prendra prochainement la forme d’une convention de partenariat fixant les conditions précises et les engagements de chacun. Nous tenions à vous apporter par ce courrier, un élément à faire figurer dans votre dossier de demande de dérogation passant au CNPN prochainement.


Les mesures compensatoires mentionnées dans le courrier de la LPO ont par ailleurs été jugées complètement inefficaces par le CNPN.

*AUTOSAISINE DU CNPN SUR LE DEVELOPPEMENT DE L’ENERGIE OFFSHORE EN FRANCE
ET SES IMPACTS SUR LA BIODIVERSITE, LE PATRIMOINE NATUREL ET LES PAYSAGES

6 juillet 2021


Araignée de mer de la baie de Saint-Brieuc, photographiée par les équipes
de Sea Shepherd France lors d'une plongée en septembre 2021
 

L'inquiétude des experts

 

Face à l’urgence et à la gravité de la situation, le CNPN a décidé de s’autosaisir du sujet et a rendu le 6 juillet 2021 un rapport alarmant sur les conséquences du programme français d’usines éoliennes en mer sur la vie marine. Nous en recommandons la lecture complète à quiconque s’intéresse à la biodiversité, au climat. Outre toute autre considération, ce rapport, extrêmement documenté et étayé, livre un constat sans appel, qui devrait suffire à lui seul à mettre un coup d’arrêt aux projets en cours, afin de revoir complètement les critères d’attribution et d’autorisation de ces projets industriels dans l’espace maritime public.
Parmi les points particulièrement inquiétants, on y apprend notamment que la France a autorisé des projets dont l’effet cumulé sur les corridors de migrations des animaux marins réduira à néant tout effort qui a pu être entrepris sur le siècle écoulé pour tenter de préserver le littoral.

L’essentiel de la vie marine se concentre sur les côtes. L’océan dans sa globalité peut être considéré comme un grand désert dans lequel des oasis permettent à la vie marine de se nourrir, de se reposer et de se reproduire. Ces oasis sont près des côtes, pas en haute mer. Et c’est précisément le long des côtes, parfois très près de la côte, surtout pour les programmes français, que les usines éoliennes se construisent.

Cap Fréhel

 

Oiseaux marins : des pales de Damoclès

 

Pingouin Torda

Goéland argenté

Guillemot de troil

Cormorans huppés de la baie de Saint-Brieuc

Par facilité technique et financière, tous les parcs français actuellement décidés l’ont été dans la zone des 12 miles, entre 10 à 20 km des côtes, alors que la moyenne en Europe est de 41 km. Pour atténuer l’impact sur les oiseaux marins et les chauves-souris, il faut absolument s’éloigner de la zone des 12 miles, sans être trop au large non plus pour ne pas impacter les cétacés. (CNPN)

Les populations d’oiseaux marins ont déjà globalement chuté de 70 % au cours des 60 dernières années en raison de la concurrence accrue que leur livre la pêche humaine et des captures accidentelles dans les engins de pêche (étude sur le sujet).

Les éoliennes présentent un risque à la fois pour les populations d’oiseaux marins nicheuses dont l’aire d’alimentation peut s’étendre très loin des colonies - par exemple les 44 000 Fous de Bassan des Sept-Îles en Côte d’Armor rayonnent chaque jour dans un rayon de 100 km -, et pour les populations migratrices et hivernantes d’espèces provenant de toute l’Europe, dont certaines parcourent des dizaines de milliers de km et pourront être confrontées à une multitude de parcs éoliens dans leur vie. Une probabilité de collision même faible à l’échelle d’un parc éolien peut devenir délétère sur un parcours migratoire et a fortiori en termes de mortalité au cours de la vie de l’oiseau. La probabilité d’évitement par parc - qui paraît déjà très optimiste dans les modèles CMR - capture marquage recapture -, devrait donc être cumulée sur autant de parcs rencontrés, ce qui modifie profondément l’évaluation du risque mais n’est jamais pris en compte. Enfin, les parcs éoliens offshore peuvent avoir des conséquences sur l’utilisation des zones essentielles pour l’alimentation ou le repos. (CNPN)

À l’instar des mammifères marins, la spécificité de nombreux oiseaux de mer est leur longévité élevée et leur rythme de reproduction lent, stratégie qui s’est construite sur une mortalité très faible des adultes, avec pour corollaire un faible taux de reproduction. Ainsi, les Procellaridés - Puffins, Fulmar -, les Alcidés - Macareux, Guillemots, Pingouin - ou le Fou de Bassan, ne pondent qu’un seul œuf par an, après une maturité sexuelle également lente, et vivent plus de 30 ans, jusqu’à 50 ans pour les Procellaridés. (CNPN)

Cette stratégie évolutive rend les oiseaux marins particulièrement vulnérables aux épisodes de surmortalité.

On ne peut pas compenser la perte d’habitat causée par la disparition des zones d’alimentation pour les oiseaux locaux - nicheurs ou hivernants - et encore moins pour les migrateurs provenant de l’Europe entière. (CNPN)
Les impacts sur les oiseaux rapportés dans la littérature concernent jusqu’à présent de petites éoliennes de moins de 2 MW de puissance et de moins de 100 ou 150 m de hauteur en bout de pales. Nous n’avons aucune expérience des impacts des éoliennes de 8 MW en cours de pose en France ni a fortiori des éoliennes monstrueuses de 14 ou 15 GW atteignant 260 m de hauteur voire davantage. (CNPN)

Le gigantisme croissant des éoliennes récentes - 250 m prévus en France, voire 260 m avec Haliade X, au lieu de 150 m dans une étude belge - pourrait nettement augmenter les taux de mortalité, en multipliant au carré de la hauteur des pales la surface balayée. (CNPN)

 

@ Connaissance des énergies, d'après AIE

Un avenir incertain pour les mammifères marins

 

Le seul recul dont on dispose permettant d’évaluer l’impact des usines éoliennes sur les cétacés concerne essentiellement ceux de la Mer du Nord avec une seule espèce - le Marsouin commun - commune parmi les 5 présents régulièrement en France.

Or, La méconnaissance des effets possibles est un problème sérieux car le Dauphin commun et le Phoque gris sont présents en abondance dans les zones concernées par les projets éoliens français. Vu l'ampleur du programme envisagé par le gouvernement, il n'est pas acceptable d'évaluer les risques d'impact à court, moyen et long terme en extrapolant ce qui est connu pour des espèces plus ou moins proches. La population de dauphin commun est déjà soumise à une énorme pression du fait de la mortalité en pêche. (CNPN)

Par ailleurs, on peut lire dans la conclusion de l’étude belge qui sert souvent de référence, les propos suivants :

La surveillance de l’impact du bruit sousmarin continu généré par les turbines en fonctionnement sont des exemples de domaines (...) dont nous ne pouvons pas encore rendre compte. Les effets à long terme sur les populations de poissons et la manière dont les changements de comportement observés affectent la condition, le succès de la reproduction et la survie des animaux, ne sont pas encore connus.

La France n'ayant pas connu l'exploitation des hydrocarbures offshore, le développement à grande échelle de l'électricité éolienne marine entraînera des perturbations et des modifications de l'habitat des mammifères marins d'une ampleur inédite pour notre pays.
Les mammifères marins sont strictement protégés, mais leur écologie demeure méconnue sous de nombreux aspects essentiels : fécondité, nutrition, longévité, sensibilité aux pollutions... Les développements importants de l'industrie offshore en Mer du Nord n'ont essentiellement concerné que trois des treize espèces qui vivent dans les habitats marins proches de France : le phoque gris, le Phoque veau marin et le Marsouin commun. Par conséquent, neuf espèces de cétacés sont exposées à des risques d'une portée inconnue.
(CNPN)

À titre d’exemple, le golfe normand breton abrite la plus grande population de grands dauphins résidents d’Europe et il fait l’objet de trois projets d’usines éoliennes. Le GECC - Groupe d’Études des Cétacés du Cotentin - a publié un rapport en juin 2013, lors du débat public, dans lequel il s’alarme des conséquences du projet d’Iberdrola/Ailes Marines dans la baie de Saint-Brieuc, dont le chantier s’annonce très long, très bruyant et dont le protocole d’étude des cétacés est inadapté et hors sujet.

Une population sédentaire de grands dauphins, unique, la plus importante d’Europe, proche du chantier de Saint-Brieuc, sans possibilité de fuite, pris entre la côte et des projets EMR qui l’encerclent. (GECC)

Dans quelle mesure les grands dauphins de la mer de la Manche vont pouvoir véritablement s’éloigner de la source du bruit ? Ces animaux, sédentaires et côtiers, rappelons-le, vont-ils avoir le réflexe de fuir et si oui, où exactement ? Plusieurs projets d’Énergies Marines Renouvelables sont projetés en mer de la Manche, dont un projet de parc d’hydroliennes dans le Raz Blanchard, et un projet d’éoliennes à Courseulles-sur-mer, ce qui limite considérablement les possibilités de fuite pour les Grands dauphins. (GECC – cahier d’acteurs)

 
Les éoliennes ont-elles des effets positifs sur la biodiversité marine ?  

L'Effet récif

Un effet supposé positif des éoliennes et souvent avancé par les promoteurs éoliens est l’effet récif. L’argument se base sur l’étude des usines installées en Belgique notamment. Le CNPN livre une analyse à ce sujet :
En Mer du Nord a été décrit l’effet récif, relatif à la colonisation des structures immergées par des organismes filtreurs, qui attirent d’autres espèces en créant un milieu propre aux substrats durs. Mais la diversité baisse après une première phase d’installation, en raison de la compétition d’espèces invasives, et leur filtrage important de l’eau amoindrirait les ressources disponibles pour les espèces des milieux sableux.

L’effet récif ne peut pas être généralisé à des fonds marins rocheux. Ses effets sur les poissons, crustacés et mollusques peuvent être positifs en milieux sableux mais difficile à distinguer de celui engendré simultanément par l’arrêt des prélèvements par la pêche, interdite ou cessant de s’exercer dans les parcs étudiés en Mer du Nord.

L’effet récif inverse, possible sur les cétacés et les poissons pélagiques (CNPN)

Pour les autres espèces que le Marsouin - dauphins, rorqual de Minke -, on doit se poser la question de l'effet de la présence des énormes structures aériennes. Les cétacés ont une bonne vue aérienne et pourraient être repoussés en dehors des zones de parcs éoliens. Par ailleurs, la question de l'effet du bruit pendant la durée de fonctionnement reste mal étudiée.

Au total, pour la phase d'exploitation de 25 à 30 années au moins, voire multipliée par deux en cas de repowering*, c'est la somme des inconnues qui est inquiétante.

*Renouvellement d'une partie ou de l'intégralité d'anciennes infrastructures énergétiques

L'Effet réserve

On pourrait penser que les bateaux de pêche étant exclus des zones sur lesquelles les éoliennes sont installées, ces dernières pourraient indirectement avoir un effet bénéfique sur la vie marine.

D’une part, c’est faire fi de toutes les perturbations engendrées par les éoliennes elles-mêmes, mais cela est également à remettre en perspective avec le report de l’effort de pêche en dehors des zones concernées.
Ainsi, les études en Mer du Nord démontrent que l’effet réserve naturelle est annulé par une pêche plus intensive autour des parcs, ou contrainte de se reporter dans des zones suboptimales auparavant peu utilisées. (CNPN)

Nos connaissances des impacts potentiels restent très partielles, et un volet d’études important est nécessaire pour mieux appréhender les particularités des trois façades maritimes françaises, par rapport aux milieux plus spécifiques de la Mer du Nord, sur lesquels porte une grande partie du parc offshore européen actuel, et donc des études - elles-mêmes souvent lacunaires - des impacts environnementaux des EMR3. (CNPN)

 
Un impact décuplé par le cumul des projets  

Le fait de rajouter des parcs à ceux déjà installés - poupées russes - comme le prévoit la France, sans vraiment l’annoncer clairement - cf. le volte-face des élus d’Oléron découvrant le procédé en 2021, lors de l’annonce du Débat Public - (...) peut conduire à une sousestimation grave des impacts globaux cumulés, qui pourraient être exponentiels et non linéaires, ou franchir des seuils délétères, par exemple pour les oiseaux.

La question des impacts acoustiques mérite d'être abordée plus en détail, car envisagée à l'échelle d'un développement massif de l’éolien offshore, elle prend une autre dimension que celle qui est habituellement traitée dans le cadre de l'étude d'impact d'un programme particulier. (CNPN)

Dans son rapport de juillet 2021, le CNPN revient sur la nécessité urgente de mieux prendre en compte la biodiversité dans le développement des usines éoliennes en mer.

Il y a des liens intimes entre enjeux climatiques et enjeux de l’érosion de la biodiversité. Les experts du GIEC et de l’IPBES recommandent de les aborder de façon concomitante tant ils sont liés. Ces sujets doivent être abordés avec la même ambition tant à l’échelon local que national. Le CNPN regrette qu’au sein des Ministères de la Transition Énergétique et de la Mer, les objectifs énergétiques sont systématiquement priorisés au détriment des objectifs pourtant régaliens de la Biodiversité et des paysages, renforcés par la loi de 2016. (CNPN)

L’éolien posé en mer ne semble pas adapté au littoral français compte tenu du régime des vents, de la bathymétrie - mesure de la profondeur et des reliefs des fonds marins -, de la grande diversité des écosystèmes littoraux. Pour avoir la garantie d’un taux de charge suffisant, une éolienne en mer doit être construite dans un site avec un vent fort et régulier. Or, comme la bathymétrie de nos côtes plonge rapidement, les sept usines éoliennes en mers françaises autorisées ont été placées arbitrairement au plus près des côtes, à 16 km des caps d’Erquy et Fréhel, du Tréport, des falaises d’Étretat, 12 km de l’Île d’Yeu, de La Baule, 10 km d’Arromanches ou Dunkerque, alors que plus on se rapproche des côtes, moins les vents dominants sont forts et réguliers. De plus, sur la façade Manche-Atlantique, les régimes de vent sont nettement plus faibles qu’en mers du Nord, Baltique, ou d’Irlande.

 
 
Au prétexte de lutter contre le changement climatique, les promoteurs de l’industrie éolienne en mer se voient accorder des passe-droits qui seraient refusés à n’importe quelle autre industrie. Ils agissent comme un véritable rouleau compresseur autorisé à détruire le littoral, et l’État, en les soutenant, se rend coupable d’un écocide. Nous ne gagnerons pas cette course contre la montre pour enrayer le changement climatique si nous sacrifions la biodiversité au passage.
Ce qui s’amorce avec les EMR en France, est un crime contre la Nature et contre les générations futures.

Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France

 


Dernière minute
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Discours de Barbara Pompili lors de la conférence de presse éolien
publié le 5 octobre 2021

(...) J’ai également demandé aux préfets de construire, avec les régions et les autres collectivités locales, une cartographie des zones propices au développement de l’éolien. Ces cartes doivent prendre en compte les contraintes réglementaires en matière culturelle, militaire et de préservation de la biodiversité. Mais elles doivent aussi intégrer des éléments plus qualitatifs
issus de concertations locales afin de déterminer collectivement les espaces qui seront les plus propices. Les premières cartes régionales sont en cours de finalisation
pour les Hauts-de-France, le Grand-Est, la Bretagne ou encore l’Occitanie. Les autres seront finalisées dans les prochaines semaines.
Sur la base de ces documents, il sera enfin possible de dire clairement où on peut et où on ne peut plus implanter un parc éolien. (...)

+>>

La LPO opposée au projet éolien au large d'Oléron, une implantation désastreuse pour la biodiversité +>>

 


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Projets français d'éoliennes en mer : Une bombe à retardement écologique
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Sea Shepherd France : Une antenne toujours plus active !

C’est de loin l’une des antennes nationales les plus dynamiques en terme d’événements. Une antenne nationale forte, c’est toujours plus de soutien aux missions internationales et plus de campagnes locales : Nyamba, Mare Nostrum, Leman… Sea Shepherd France est une association à but non lucratif de conservation de la faune et de la flore marines. Basée à Paris, ses statuts sont enregistrés depuis 2006 à la préfecture de la Région Île-de-France.
Notre Mission : Défendre et Protéger les Océans

La mission de Sea Shepherd est de lutter contre la destruction de la vie et de l’habitat marin dans son ensemble. Depuis 1977, nous utilisons des stratégies novatrices d’action directe pour défendre, conserver et protéger la biodiversité fragile de nos mers, océans, et faire respecter les lois internationales de conservation, trop souvent bafouées.


Remerciements
 

Merci à Katherine Poujol, Présidente de l’association Gardez Les Caps pour son travail titanesque. Elle a su réunir une mine d’informations sourcées - voir site Internet Gardez les Caps -qu’elle a mises à disposition des journalistes et du grand public.

 
Merci aux experts du Conseil Pour la Protection de la Nature (CNPN) qui, devant la gravité de la situation, se sont auto saisis du sujet et ont rendu un rapport fondamental que chaque citoyen devrait lire. Merci à tous les scientifiques français et étrangers qui tirent la sonnette d’alarme et appellent à la prudence face aux dangers que peuvent constituer les EMR pour la biodiversité marine. Nous sommes leur porte-voix, et nous ferons tout pour aider à ce qu’ils ne prêchent pas dans le désert.
 
Merci aux nombreux habitants et commerçants d’Erquy pour leur accueil chaleureux et leurs encouragements lors de notre première mission de reconnaissance dans la baie de Saint-Brieuc en août 2021.
 

Merci enfin à ceux des pêcheurs qui sont mobilisés contre ces projets d’éoliennes en mer, et qui ont su accueillir l’arrivée de Sea Shepherd sur ce dossier avec bienveillance, courtoisie et même pour certains, avec amitié.