|    
        Dessiné 
        par les vallées de la Seine et de la Bièvre, le département 
        des Hauts-de-Seine offre à ses habitants une variété 
        de paysages, portés par un relief de plateaux, de coteaux et de 
        plaines. Un tiers de son territoire est ainsi végétalisé 
        et la moitié de ces espaces de nature présente un intérêt 
        patrimonial pour leur qualité paysagère, écologique, 
        culturelle et sociale. La 
        composante naturelle, remarquable pour un territoire aussi dense en population, 
        est essentielle au bien-être des Alto-Séquanais. Elle participe 
        également à l’attractivité de ce territoire 
        de contrastes, où se concentrent des quartiers denses, parfois 
        hyper-urbains, comme celui de la Défense, et des lieux de nature, 
        de forêts et de campagnes, comme la Vallée-aux-Loups. 
        La géographie 
        alto-séquanaise, en forme de croissant à l’ouest de 
        Paris, en fait un territoire de transition, où l’intensité 
        urbaine de la capitale commence déjà à se diluer 
        ici et là, dans des espaces plus verdoyants, aux ambiances forestières, 
        champêtres ou fluviales annonçant les grands paysages qui 
        s’étendent vers les Yvelines, l’Essonne et le Val d’Oise. 
       
        
          
           
              
                Présentation 
                 
                  La Seine et ses berges, les forêts domaniales de Meudon, 
                  Verrières, Malmaison et Fausses-Reposes, le domaine national 
                  de Saint-Cloud, les domaines départementaux de Sceaux 
                  et de la Vallée-aux-Loups et de nombreux autres parcs, 
                  jardins et promenades, constituent la trame éco-paysagère 
                  riche et diversifiée des Hauts-de-Seine. Le Département 
                  y entretient 27 sites classés Espaces Naturels Sensibles 
                  (ENS), qui représentent une surface totale de plus de 
                  620 hectares. Cette trame s’accompagne de 414 km d’itinéraires 
                  de promenade et de randonnée inscrits au plan départemental. 
                  À cela, s’ajoute plus de 300 km de routes départementales 
                  bordées par 30 000 arbres d’alignements. Ce patrimoine 
                  arboré agrémente ainsi le cadre de vie des habitants 
                  et les itinéraires des passants - piétons, cyclistes 
                  ou automobilistes - qui empruntent quotidiennement ces grands 
                  boulevards. 
                Le 
                  département des Hauts-de-Seine est créé 
                  en 1968. Précisément, c’est la loi du 10 
                  juillet 1964, organisant le redécoupage de la région 
                  Île-de-France, qui fixe de nouveaux périmètres 
                  départementaux et supprime ainsi deux départements 
                  historiques datant de la Révolution française 
                  : les départements de la Seine et de la Seine-et-Oise. 
                  A l’ouest de la capitale, 36 communes constitueront désormais 
                  un nouveau département, les Hauts-de-Seine, sur une surface 
                  de 176 km². Ce jeune territoire partage ainsi avec Paris, 
                  deux traits caractéristiques : ceux d’être 
                  les plus petits départements et les plus densément 
                  peuplés de France ; 1.6 million d’habitants pour 
                  les Hauts-de-Seine, soit plus de 9 100 habitants au km². 
                | 
               
                Parc des Chanteraines, © CD92/Olivier Ravoire 
                  | 
              | 
           
           
            |  
               Géographie 
              Topographie 
                de la vallée de la Seine 
              Le 
                département offre une diversité géographique 
                qui découle de la rencontre du plateau de la Beauce avec 
                la vallée de la Seine. C’est de cette particularité 
                morphologique qu’est née la dénomination Hauts-de-Seine. 
                Le département comprend trois grands domaines étagés 
                :  
              
                - plateaux 
                  et buttes,
 
                - coteaux 
                  et glacis,
 
                - terrasses 
                  alluviales.
 
               
              
                - le 
                  plateau de Meudon, ayant des altitudes comprises entre 100 m 
                  - Clamart - et 175 m : Meudon ;
 
                -  
                  le plateau des Alluets, qui s’étend des Alluets-le-roi 
                  dans les Yvelines à
 
                  Marnes-la-Coquette dans les Hauts-de-Seine, et dont l’altitude 
                  maximum se situe à 177 m : Les Haras de Jardy à 
                  Marnes-la-Coquette ; 
                -  
                  le plateau de Vaucresson-Garches - 150-160 m -, qui s’étend 
                  sur les communes de Vaucresson, Garches et Rueil-Malmaison ;
 
                -  
                  le Mont Valérien, butte couronnée d’un Fort 
                  dominant la Seine - 162 m d’altitude -, et qui constitue 
                  le dernier éperon du plateau de la Beauce ;
 
                -  
                  les coteaux, situés en rive gauche de la Seine, sont 
                  le résultat de l’érosion du plateau de la 
                  Beauce par la Seine. Abrupts et relativement boisés d’Issy-les-Moulineaux 
                  à Saint-Cloud, les coteaux du Val de Seine sont plus 
                  atténués de Suresnes à Courbevoie ;
 
                -  
                  l’extrémité sud-est est traversée 
                  par la vallée de la Bièvre - 50 m - densément 
                  urbanisée du nord d’Antony jusqu’à 
                  sa confluence avec la Seine, à Paris. Circulant le plus 
                  souvent en réseau souterrain, cette rivière n’est 
                  pratiquement plus visible dans le paysage ;
 
                - la 
                  plaine alluviale environnant la Seine constitue l’essentiel 
                  du tiers nord du département - Plaine de Gennevilliers, 
                  de Nanterre, des Closeaux, de Villiers - jusqu’à 
                  la boucle de Boulogne : Plaine de Boulogne-Billancourt. L’altitude 
                  ne dépasse pas 30 m.
 
               
              La 
                carte exprime les grandes morphologies du département : 
                la plaine de Seine et ses méandres au nord, la vallée 
                de la Bièvre et ses versants au sud, le plateau entaillé 
                au centre. 
              Topographie 
                des Hauts-de-Seine 
                
  | 
             
  | 
              | 
           
           
            |   | 
              Une 
                géologie de transition 
              Malgré 
                la modestie de sa superficie, le département des Hauts-de-Seine 
                comporte un grand nombre de couches géologiques à 
                l’affleurement, 18 au total, couvrant une période 
                très importante, allant de la fin de l’ère 
                secondaire à l’ère quaternaire. 
              La 
                carte met en évidence les trois domaines morphologiques 
                : l’avancée du plateau du Hurepoix reposant sur les 
                sables de Fontainebleau ; les plaines alluviales à l’intérieur 
                des méandres ; entre les deux, les coteaux ou les glacis 
                recoupent les autres formations sédimentaires. Le méandre 
                de Boulogne réunit les conditions favorables à l’élaboration 
                des coteaux les plus vifs, trait original du département. 
              Principales 
                formations géologiques 
              Climat 
              Tout 
                comme Paris et la petite couronne, le département est situé 
                dans une zone soumise à des influences à la fois 
                océaniques et continentales. On parle de climat océanique 
                dégradé : 
              
                -  
                  la température moyenne annuelle est de 11,1°C (moyenne 
                  nationale 13,7°C).
 
                -  
                  l’ensoleillement y est de 1 700 heures/an (moyenne nationale 
                  1850 heures/an).
 
                -  
                  les précipitations fréquentes sont généralement 
                  faibles, de l’ordre de 600 mm/an (moyenne nationale 750 
                  mm/an). En période chaude, des orages peuvent toutefois 
                  s’avérer violents car les vastes plaines céréalières 
                  de la région environnante favorisent les conflits de 
                  masses d’air. On compte 18 jours par an d’orage 
                  sur l’agglomération parisienne, essentiellement 
                  l’été.
 
               
              La 
                densité urbaine et l’utilisation de modes de transports 
                émetteurs de chaleur sont deux éléments clés 
                dans la formation des îlots de chaleur urbains. L’îlot 
                de chaleur produit par l’agglomération se traduit 
                par une différence de température entre le centre 
                de Paris et les Hauts-de-Seine, qui peut atteindre presque 2°C. 
                Les 
                phénomènes de changements climatiques tendent à 
                augmenter les températures, accentuer les périodes 
                de sécheresses et les pluies de fortes intensités. 
                Les collectivités territoriales intègrent de façon 
                croissante ces changements. 
                Ainsi les orientations d’aménagement et les modes 
                de gestion des espaces évoluent : essences rustiques privilégiées 
                dans les palettes végétales, maintien de surfaces 
                en pleine terre, noues et bassins pour la gestion de l’eau 
                à la parcelle.  | 
              | 
           
           
            |    
                Trame bleue 
              La 
                Seine est l’élément majeur de la trame bleue 
                des Hauts-de-Seine, identifiée au Schéma Régional 
                de Cohérence Écologique avec les milieux humides 
                - étangs de fonds de vallons, cours d’eau - comme 
                devant être préservée et restaurée. 
                L’ensemble représente 3 % du territoire. 
                Sur le territoire, la Seine constitue un espace naturel d’envergure 
                de près de 450 hectares et joue un rôle de corridor 
                écologique pour de nombreuses espèces animales et 
                végétales, liées ou non au milieu aquatique. 
                Le fleuve traverse le département d’est en ouest, 
                sur 39 kilomètres, traçant un large méandre. 
                Ses 66 kilomètres de berges marquent fortement le paysage 
                et les îles participent au charme du fleuve. 
                De larges plaines alluviales environnent le fleuve. Les plaines 
                de Boulogne-Billancourt, de Villiers - de Neuilly-sur-Seine à 
                Clichy -, de Gennevilliers, de Nanterre et des Closeaux à 
                Rueil-Malmaison, sont longtemps restées submersibles et 
                dévolues aux caprices du fleuve. 
                 
                Plusieurs 
                petits affluents échancrent les plateaux du centre du département 
                et s’écoulent vers la Seine, en formant de nombreux 
                vallons. Bien peu de ces petites rivières sont encore à 
                ciel ouvert. Recouvertes par l’urbanisation, elles sont 
                peu perceptibles ; on les devine encore à Marnes-la-Coquette, 
                Ville d’Avray, Meudon, Rueil-Malmaison ou Châtenay-Malabry. 
                Seule la Bièvre et un affluent, le ru des Godets, offrent 
                encore des espaces naturels d’importance dans le sud du 
                département. 
                 
                Bien 
                que l’urbanisation a réduit les emprises sauvages 
                en bordure de la Seine, celles-ci n’ont jamais complètement 
                disparu. Les berges non endiguées existent encore sur toute 
                la partie aval du fleuve, de Colombes à Rueil-Malmaison, 
                ainsi que dans des endroits parfois insoupçonnés 
                comme les petits bras de l’île Puteaux, de l’île 
                Saint-Germain et de l’île de la Jatte. Ces berges 
                abritent parfois des espèces intéressantes telle 
                la Cardamine impatiente (Cardamine impatiens L.), espèce 
                protégée au niveau régional, qui se développe 
                sur des sols riches en nitrates, le long des cours d’eau 
                dans les bois clairs et frais.  | 
             
                 
                  
                Ruisseau 
                aménagé du parc nautique de l’Île de 
                Monsieur à Sèvres © CD92/Olivier 
                Bouviala 
                  
                La Seine depuis Clichy © 
                CD92/Olivier Ravoire  | 
              | 
           
           
            |    
                L’importance des berges naturelles 
              Les 
                berges naturelles et leur végétation assurent plusieurs 
                fonctions essentielles : 
              
                -  
                  elles stabilisent les talus par la structure des parties souterraines 
                  des plantes ;
 
                -  
                  elles constituent autant d’habitats pour un grand nombre 
                  d’espèces animales terrestres et aquatiques : poissons, 
                  batraciens, insectes, oiseaux… ;
 
                -  
                  elles contribuent à la régulation des crues par 
                  dissipation de l’énergie du courant ;
 
                -  
                  elles jouent un rôle de filtre naturel vis-à-vis 
                  de la pollution présente dans l’eau : matières 
                  en suspension, fixation des nitrates, des phosphates ;
 
                -  
                  elles préservent les échanges entre l’eau 
                  libre du fleuve et sa nappe phréatique.
 
                | 
              | 
           
           
              
                 
                  Trame verte 
                Les 
                  espaces ouverts végétalisés sur le territoire 
                  représentent environ 48 km² sur un total de 176 
                  km². Ils représentent ainsi 27 % du territoire et 
                  offrent en moyenne 30 m² de nature pour chaque habitant. 
                Les 
                  espaces boisés, représentent 11 % du territoire. 
                  On y compte 1 700 ha de forêt dont 1 500 ha de forêts 
                  domaniales gérées par l’ONF : forêt 
                  domaniale de Meudon, de Fausses Reposes, de La Malmaison et 
                  de Verrières. Il existe aussi des boisements plus intégrés 
                  au tissu urbain. Les ENS totalisent ainsi près de 170 
                  ha de boisements. Le Département gère également 
                  un patrimoine de 30 000 arbres d’alignement sur les routes 
                  départementales. 
                Les 
                  autres espaces ouverts - parcs, jardins, terrains de sport, 
                  cimetières… - constituent également une 
                  richesse en terme de patrimoine vert, très appréciée 
                  par les Alto-Séquanais. D’une superficie de 3 063 
                  hectares en 2017, ces espaces urbains ouverts représentent 
                  17,4 % du territoire. La biodiversité des Hauts-de-Seine 
                  est la résultante des innombrables frictions entre les 
                  parties vivantes et non vivantes de ce territoire. 
                Domaine 
                  départemental de la Vallée-aux-Loups 
                  © 
                  CD92/Olivier Ravoire 
                | 
              | 
              | 
           
           
             
                Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique 
                et floristique 
                
                  
              
  | 
               
                Biodiversité 
               
                Elle doit être appréhendée dans son état 
                actuel, mais surtout dans sa dynamique et les scénarios 
                possibles d’évolution. 
                Car il s’agit là d’un patrimoine commun national, 
                qu’il convient d’entretenir et de 
                transmettre aux générations futures. Il ne s’agit 
                pas d’une simple collection d’espèces, de paysages, 
                de réservoirs et de corridors. Il s’agit d’un 
                patrimoine vivant, propre à délivrer les nombreux 
                services écosystémiques qui garantissent le maintien 
                et le développement de nos sociétés. 
                Ni victime, ni protégée, la Nature doit devenir 
                un véritable partenaire de l’aménagement de 
                notre territoire. C’est l’heure de l’écologie 
                de la reconnexion et de la réconciliation. 
                Le Schéma Régional de Cohérence Écologique 
                identifie les principaux réservoirs de biodiversité 
                à l’échelle de l’Île-de-France 
                et leurs corridors. Les Hauts-de-Seine sont riches en réservoirs 
                forestiers, fluviatiles et humides dans un contexte urbain dense. 
                Le couloir de la Seine et l’ensemble forestier des domaines 
                de Verrières, Meudon, Fausses-Reposes et Malmaison, sont 
                assurément les deux éléments naturels majeurs 
                de ce territoire, auxquels s’ajoutent des espaces de nature 
                d’envergure : Domaine de Sceaux, parc de Saint-Cloud, Bois 
                de Clamart, parc des Chanteraines. 
                Le territoire rassemble aujourd’hui 9 ZNIEFF représentant 
                4 676 ha d’espaces reconnus pour leur intérêt 
                faunistique et floristique. Certains de ces ensembles dépassent 
                les frontières départementales. 
                
                  
              L’inventaire 
                national du patrimoine naturel recense 76 espèces menacées 
                au niveau national et 277 au niveau régional, dans les 
                Hauts-de-Seine. Cette liste est consultable sur le site internet 
                du Museum : inpn.mnhn.fr  | 
              | 
           
           
               
              Pic 
              noir (Dryocopus martius), espèce protégée 
              par arrêté ministériel du 29 octobre 2009 
              © Alastair Rae | 
               
              Triton 
              alpestre (Ichthyosaura alpestris), 
              espèces protégée par arrêté du 
              19 novembre 2007 © Joxerra Aihartza | 
              | 
           
           
               
              Hérisson 
              d’Europe (Erinaceus europaeus), espèce protégée 
              par arrêté ministériel du 23 avril 2007 © 
              Jörg Hempel | 
               
              Sterne 
              pierregarin (Sterna hirundo), espèce 
              protégée par arrêté ministériel 
              du 29 octobre 2009 © Dirk Ingo Franke | 
              | 
           
           
             
                
              La 
              Seine Musicale © 
              CD92/Olivier Ravoire 
                
              Potager 
              à La Défense © 
              CD92/Olivier Ravoire | 
              
                 
                   
                  Urbanisme 
                Déjà 
                  considéré comme l’un des territoires les 
                  plus denses d’Europe, voire du monde, le cœur d’agglomération 
                  parisienne a accueilli une part croissante de la construction 
                  de l’Île-de-France ces trente dernières années, 
                  en parallèle du ralentissement des extensions urbaines 
                  en grande couronne. 
                Cette 
                  re-concentration du développement métropolitain 
                  est particulièrement marquée dans les Hauts-de-Seine, 
                  qui combinent une densité moyenne et un taux de construction 
                  encore plus élevés que les autres départements 
                  de petite couronne. 
                Cette 
                  moyenne départementale cache toutefois d’importantes 
                  différences entre les communes alto-séquanaises. 
                  De longue date, la densité humaine suit une logique de 
                  gradient  : très élevée à 
                  proximité de Paris et le long de quelques grands axes 
                  radiaux, elle décline graduellement vers l’ouest. 
                  Ainsi la densité à Levallois-Perret est près 
                  de 20 fois plus élevée qu’à Marnes-la-Coquette. 
                Sur 
                  la période récente, ces contrastes ont eu tendance 
                  à se renforcer. D’un côté, la croissance 
                  de la population et des emplois a été majoritairement 
                  accueillie au sein des communes déjà les plus 
                  denses, dont certaines s’approchent des densités 
                  humaines de Paris intra muros. De l’autre, de nombreuses 
                  communes alto-séquanaises ont connu des évolutions 
                  plus modestes, voire ont vu leur densité baisser légèrement 
                  sur les trente dernières années, tandis que les 
                  importantes zones pavillonnaires du département ont été 
                  relativement épargnées par l’urbanisation. 
                  Ces évolutions renouvellent les questionnements sur les 
                  liens entre urbanisation et renaturation en ville dense. 
                Dans 
                  les Hauts-de-Seine, encore plus que dans le reste du cœur 
                  d’agglomération, l’urbanisation est adoucie 
                  par la présence d’espaces boisés et verts, 
                  dont certains sont l’héritage de grands domaines 
                  aristocratiques mais d’autres reflètent la mobilisation 
                  des collectivités territoriales pour verdir  
                  le département. Cet effort de renaturation est particulièrement 
                  marqué sur la période récente : 37 % des 
                  apparitions d’espaces verts en Île-de-France entre 
                  2008 et 2017 sont ainsi situés dans les Hauts-de-Seine. 
                Cette 
                  augmentation témoigne notamment de la meilleure intégration 
                  des espaces naturels et ouverts au sein des projets urbains 
                  – à la fois les grands projets d’aménagement, 
                  de type écoquartiers, mais aussi dans de nombreuses opérations 
                  de moindre taille. 
                  De ce fait, les communes qui ont le plus construit sur la période 
                  récente sont globalement celles qui ont aussi créé 
                  la plus grande quantité d’espaces ouverts sur la 
                  période récente. Si urbanisation et verdissement 
                  sont ainsi loin d’être antinomiques, plusieurs défis 
                  et points de vigilance demeurent. Dans de nombreux secteurs 
                  densément construits, les habitants continuent à 
                  manquer d’espaces ouverts en quantité, qualité 
                  et accessibilité suffisantes, avec d’ailleurs des 
                  inégalités d’accès mises en évidence 
                  par les confinements liés à la Covid-19. 
                  Par ailleurs, de nombreuses opérations immobilières 
                  restent moins vertueuses pour la place faite à la végétation 
                  et aux solutions naturelles, dans un contexte de raréfaction 
                  et de renchérissement des terrains constructibles. 
                  À noter que chaque année les nouvelles constructions 
                  occasionnent des dizaines d’abattages d’arbres le 
                  long des voies départementales.  
                À 
                  plus long terme, enfin, la comptabilité entre la poursuite, 
                  voire le renforcement, des efforts de construction menés 
                  ces dernières années et la nécessaire renaturation 
                  de la ville dense reste entière, tant la pression foncière 
                  atteint un niveau inédit dans le Grand Paris. 
                La 
                  principale réponse à ces défis reste l’intégration 
                  encore plus forte de l’écologie au sein des projets 
                  d’aménagement, de construction et d’infrastructures, 
                  depuis leur conception globale jusqu’au détail 
                  des opérations. 
                Car 
                  si les grandes opérations de renouvellement urbain encore 
                  à réaliser dans le département continueront 
                  à faciliter la création de parcs et espaces naturels 
                  de tailles importantes, la renaturation des Hauts-de-Seine se 
                  jouera de plus en plus à l’avenir sur une multiplicité 
                  d’interventions plus ciblées : végétalisation 
                  des bâtiments et de leurs abords, création d’espaces 
                  verts de petite taille au gré des opportunités 
                  foncières, valorisation des végétalisations 
                  spontanées des sites en friches, préservation 
                  des arbres d’alignement, présence généreuse 
                  de l’eau dans les projets, ou encore mobilisation de la 
                  verdure comme un écran naturel contre la chaleur, 
                  le bruit et la pollution. 
                  Autant de pratiques qui nécessitent une coordination 
                  renforcée des différents acteurs du projet urbain 
                  : entre collectivités, promoteurs et habitants, mais 
                  aussi au sein d’équipes pluridisciplinaires d’urbanistes, 
                  architectes, paysagistes et écologues. 
                | 
              | 
           
           
             Densités 
                humaines moyennes :  Nombre 
                d'habitants et d'emplois par hectare urbanisé 
                
                  
                  
                 
                Évolution de la densité humaine 
                dans l'Ouest francilien entre 1982 et 2017 
                Comparaison avec Paris 
                © Institut Paris Region organisme associé 2010 
                 
                  
                  | 
            Apparition 
                d’espaces verts urbains par 
                recyclage urbain entre 2008 et 2017 © 
                 IPR,2019 
                 
                  
                 ........  
                 
                  | 
              | 
           
           
              
              Bois de la Béguiniére, site naturel de compensation, 
              Châtenay-Malabry © CD92/Olivier Bouviala 
               
               | 
              | 
           
           
              
                
                  
                   
                     
                       
                        . .Connecter 
                        les Alto-Séquanais à la Nature 
                       
                        Stratégie 
                          départementale des espaces de nature 
                           
                        | 
                      | 
                   
                   
                     
                       
                         
                          La stratégie départementale des espaces 
                          de nature est l’outil de mise en œuvre 
                          de la Politique Nature du Département. Elle concentre 
                          ses compétences légales, moyens financiers 
                          et humains, sa technicité et son expérience 
                          pour atteindre l’objectif donné : mettre 
                          chaque habitant à moins de 15 minutes à 
                          pied d’un espace de nature et le connecter à 
                          la trame éco-paysagère des Hauts-de-Seine, 
                          soit plus de 3 300 hectares de parcs, jardins, promenades 
                          et forêts mis en réseau. La stratégie 
                          fédère les principaux dispositifs en cours, 
                          ayant pour 
                          objet 
                          de créer, d’entretenir et de valoriser 
                          des espaces de nature accessibles au public. Elle reprend 
                          donc l’état des connaissances, des réalisations 
                          et des objectifs existants de ces dispositifs, tout 
                          en les actualisant et en créant un lien opérationnel 
                          entre eux.  
                           
                        | 
                   
                   
                     
                       
                         
                           
                          Pôle 
                          Attractivité, Culture et Territoire 
                          Direction des Parcs, des Paysages 
                          et de l’Environnement 
                           
                            
                        | 
                       
                         
                         
                        Service 
                        Études, Paysages, Patrimoine et Environnement  
                         
                        Chef de projet : Olivier Bouviala – 
                         Chargé 
                        de projet : Paul Robinot 
                        Contributeurs : Anne Marchand, Aurélie 
                        Pichon, Laetitia Kerbouz, Thierry Martin, Matthew Wendeln, 
                        Clémentine Romeo (CAUE 92) 
                        Cartographie : Lionel Silleau, Julien Lecaché, 
                        Guillaume Pernelle, Mathilde Richet (DDT-SIT) 
                        Infographie : Céline Aubert (DDT-SIT) 
                         
                        hauts-de-seine.fr  | 
                      | 
                   
                   
                     | 
                     | 
                     | 
                   
                 
                | 
           
           
             | 
             | 
             | 
             | 
             | 
           
         
        |