À
Montreuil (93), construire une école Zéro énergie,
Zéro carbone, Zéro déchets nucléaires
dans un jardin public, en cœur de ville…
Reconstruire l’école Louis Jouvet après son incendie
lors des émeutes qui ont ébranlé la ville de Villiers-le-Bel
en 2007…
13 logements participatifs, 2 locaux d’activité, un jardin
terrasse partagé, un local mutualisé, encore à Montreuil...
L'œuvre de M'cub Architectes.
Des équipements publics à l'habitat social et mutualiste,
sa ligne directrice se veut sans concession en termes de confort et santé.
L’esprit maison, c’est avant tout… valoriser une approche
contextuelle, être précurseur en s’ancrant dans la
réalité socio-économique
et prôner la conception/réalisation de bâtiments autonomes
en énergie et affichant zéro émission carbone.
Groupe
Scolaire Stéphane Hessel / Les Zéfirottes : Une
école dans un jardin… |
Un
repère dans la ville
Que
l’on soit piéton ou automobiliste la façade
colorée de l’école est toujours perçue
dans le mouvement. Elle agit comme un signal cinétique
à l’entrée du jardin public.
©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
Attendre
sous les platanes : À
l’écart du bruit et de la circulation, le parvis
commun des écoles et du centre de loisirs, se déploie
sous la frondaison des platanes cente- naires.
© M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
Dessus…
Les
plus petits courent, jouent, s’attrapent, tombent ; le toit
du préau élémentaire se soulève et
devient terrain de jeu sur la cour maternelle… ©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
Des
escaliers en bois
Baignés
d’une lumière tamisée derrière les
brise-soleils, marquent la transition entre salle de classe et
cour de récréation.
©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
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Liaison
urbaine
Le projet inscrit la traversée de l’îlot comme
une liaison douce entre deux polarités urbaines majeures
de la ville : le quartier de la Mairie et celui de la Croix de
Chavaux.
©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
Le
Hall de l’Arbre
Au cœur de l’école, la branche maîtresse
d’un chêne accueille les tous petits, les étonne,
les attire, les invite à entrer…
©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
…
Dessous
Entre hall et salle à manger, le préau déploie
sa structure en forme d’oiseau. Les grands peuvent attendre
à l’abri avant d’aller manger.
©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
Apprendre,
la tête dans les arbres
La fenêtre est comme un tableau. Elle fait rentrer le paysage
dans la classe. Le bois, omniprésent, procure une ambiance
apaisante, propice à la concentration.
©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
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Favoriser les déplacements doux à travers une
respiration verte, ouvrir de grandes perspectives urbaines,
favoriser les usages partagés, réduire l’empreinte
carbone de la construction, tels étaient les enjeux de
ce projet.
Le contexte et le programme
La programmation du nouveau groupe scolaire Stéphane
Hessel – Les Zéfirottes répond à
la nécessité d’accroitre la capacité
d’accueil du parc scolaire de la ville ; il est emblématique
à plus d’un titre :
- L’opération
s’inscrit en centre urbain dense, à équidistance
entre deux polarités culturelles et économiques
de Montreuil : le secteur de la Mairie - bibliothèque
et théâtre - et celui de la Croix de Chavaux :
conservatoire et piscine.
- La
disponibilité d’une emprise foncière
traversante de 8500m² offre l’opportunité
d’un projet d’aménagement urbain et paysager
reliant ces deux quartiers à l’écart du
réseau viaire.
Le
programme est donc double :
il combine un établissement scolaire comprenant une école
élémentaire, une école maternelle, un centre
de loisirs et une restauration scolaire pour un effectif de 650
enfants, à un jardin public de 3500m².
Outre la qualité d’usage attendue pour le bâtiment
et le jardin, la réflexion engagée intègre
une démarche Développement Durable ambitieuse,
couvrant l’étendue des préoccupations à
la fois environnementales et sociétales. L’opération
vise, entre autre, un bilan énergétique positif,
toutes consommations confondues, une réduction du bilan
carbone sur la durée de vie du bâtiment, le développement
d’écosystèmes cohérents et l’inscription
du site dans un continuum écologique plus vaste.
Une école dans un jardin
L’analyse du site a mis en évidence sa physionomie
de cœur d’îlot ouvert et arboré, véritable
respiration végétale et sorte de chaînon manquant
dans la trame de circulations douces alternative aux grands axes
routiers.
La volonté de préserver cet atout dans le contexte
dense du centre-ville, la nécessaire mise à distance
par rapport aux mitoyennetés, la possibilité de
dégager des perspectives urbaines calées sur les
repères emblématiques de la ville - tours Franklin
et Altaïs, butte de la Noue… - ont largement déterminé
le rapport plein/vide entre implantation bâtie centrale
et jardin périphérique.
À la demande programmatique concevoir une école
et un jardin, le projet a substitué la proposition
implanter une école dans un jardin ; ainsi, le
parvis n’est plus un espace sécurisé entre
voirie et hall d’entrée, c’est une partie intégrante
du jardin sous la frondaison de platanes centenaires sauvegardés
; les cours de récréation ne sont pas un vide clos
coupé du monde extérieur, elles prolongent et dilatent
l’espace des jardins partagés aménagés
au Sud. Les eaux de toitures de l’école ne sont plus
stockées dans des bassins en dur, elles irriguent
et circulent, visibles, dans les noues plantées.
Organisation
fonctionnelle
Le groupe scolaire est d’une taille importante puisqu’il
peut accueillir jusqu’à 650 enfants. Il s’organise
en trois corps de bâtiment reliés, suivant une orientation
Nord-Sud ou approchante. Ce choix permet de privilégier
l’orientation Nord pour les salles de classes, limitant
les risques de surchauffe liés aux apports externes et
profite de la vue sur la frondaison des grands platanes. L’accès
depuis le parvis-clairière se fait par deux halls distincts.
Le centre de loisirs, en rez-de-chaussée, partage un hall
en double hauteur avec l’école maternelle ; celle-ci
se déploie à l’étage autour de sa cour
de récréation. Deux salles de classe en interface
entre maternelle et élémentaire sont permutables.
L’école élémentaire se développe
sur 3 niveaux. Son hall traversant accède directement aux
cours via le préau ; deux escaliers, en façade Sud,
répartissent les flux vers les salles de classe en étage.
La circulation mono-distributive y diffuse un éclairement
naturel en second jour.
Regroupées au deuxième étage, Les salles
d’activité spécialisées - informatique,
arts plastiques, vidéo et BCD - sont mutualisées
entre maternelle, élémentaire et centre de loisirs.
La salle polyvalente a un statut particulier lié à
son double usage. Positionnée sur l’avenue de la
Résistance, elle est directement accessible indépendamment
du groupe scolaire.
Démarche
environnementale : une approche holistique
Notre approche des préoccupations environnementales ne
se détache pas de la conception architecturale, paysagère
et technique du projet ; sa mise au point procède d’une
alchimie complexe, intégrante, prenant en compte
la multiplicité des attentes. Elle répond précisément
aux objectifs ambitieux fixés par le cahier des charges,
bien que l’opération ne fasse l’objet d’aucune
certification ni labellisation.
Sur le plan de la biodiversité, le bâtiment et le
jardin fonctionnent en symbiose, installant sur le site plusieurs
écosystèmes :
le boisement des grands platanes au Nord, la clairière
des cours de récréation bien exposées et
la zone humide des jardins partagés au Sud. Une gestion
raisonnée des eaux de pluie, on l’a vu, accompagne
cette organisation.
Sur le plan constructif, le choix d’utiliser massivement
le bois et la paille comme matériaux de construction répondait
à trois objectifs prioritaires : organiser un chantier
rapide et propre en s’adossant à une préfabrication
poussée, privilégier l’utilisation de matériaux
renouvelables et améliorer significativement le bilan carbone
de la construction.
Du point de vu énergétique, l’exigence d’une
neutralité en énergie primaire, en carbone et en
déchets nucléaires induits, tous usages confondus,
va très au-delà du label Bepos ; cet objectif est
atteint et même dépassé grâce à
une performance d’isolation exceptionnelle et un mix de
production renouvelable réparti entre solaire photovoltaïque,
solaire thermique et cogénération à huile
végétale.
La question du confort a été abordée de façon
transversale en intégrant l’ensemble des aspects
- lumière naturelle, ambiance acoustique, thermique d’été,
qualité de l’air - grâce à des choix
de conception bioclimatique et techniques rigoureux et efficaces.
Informations
techniques
Programme
: école élémentaire de 15 classes, école
maternelle de 9 classes, centre de loisir, restaurant scolaire
550 repas, un jardin public
Site : Montreuil (93) / Maître d’ouvrage : Mairie
de Montreuil
Performance énergétique : Bépos
Surface bâti : 6200m²
SHON – Surface de cour : 2000m²
Surface de jardins : 3800m²
jardins
Montant des travaux : 13 M€ H.T. (y c. aménagements
extérieurs)
Phase : Livrée en août 2014
Architecte mandataire : Méandre
Paysagiste : Panorama Paysagistes
BET : Alto/ EBBE/ Gaujard/ Progexial/ Novorest / AVA / VPEAS /AXCE
sécurité.
Construire
en bois et en paille
N’est
plus seulement un conte pour enfants ! La préfabrication
des éléments de façade en atelier améliore
la qualité de mise en oeuvre et accroit la rapidité
d’exécution et de montage sur le chantier.
©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point |
©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point ©
M’cub
architectes - Bernard Vaillant, Xavier Point
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...
Reconstruction d’une école à Villiers-le-Bel... |
Unir,
(re)tisser des liens, réconcilier les jeunes et moins
jeunes avec les institutions, tels étaient les enjeux
de ce projet. Notre défi : Créer un lieu ouvert,
chaleureux et accueillant, dans lequel les enfants pourraient
apprendre avec plaisir et sérénité.
Le
contexte
Le
projet s’insère dans le tissu urbain hétérogène
de Villiers-le-Bel,
ville de la banlieue nord de Paris. La parcelle se situe à
la rencontre de deux formes urbaines, à priori antagonistes
et incompatibles : le tissu ancien du vieux bourg, du côté
de la rue de la République, et le quartier de la Cerisaie,
grand ensemble des années 70, du côté de
la ruelle des pâtissiers.
Suite aux évènements tragiques de 2007, la reconstruction
de l’école maternelle Louis Jouvet s’inscrit
dans un programme ambitieux de rénovation urbaine. Elle
traduit une volonté forte de retisser les liens entre
citoyens et institutions.
Le
programme
La
ville de Villiers-le-Bel, maître d’ouvrage, prévoit
l’agrandissement de l’école maternelle de
4 à 6 classes, et la création d’un restaurant
scolaire pour trois écoles du quartier, totalisant une
surface de 2 100 m² de shon et 1 200 m² d’espaces
extérieurs.
Le projet s’articule autour de la cour de récréation,
deux corps de bâtiment l’encadrent : au Sud, l’école
et au Nord, le restaurant. La topographie du site installe un
décalage d’un demi-niveau entre les deux.
Les salles de classe sont systématiquement orientées
au Nord ou à l’Est dans un souci de confort thermique,
tandis que les salles à manger, orientées Sud,
profitent des rayons du soleil à l’heure du déjeuner.
L’accès principal de l’école se situe
sur la grande place arborée du Général
Leclerc au Sud, alors qu’à l’opposé,
celui du restaurant donne sur la nouvelle placette publique
créée au Nord. Un accès secondaire aux
salles à manger maternelle se fait directement à
partir de la cour.
La
cour et l’espace public
La
cour, en coeur d’îlot, devient un véritable
prolongement du grand parc arboré situé à
l’Est tandis que les bâtiments se greffent sur le
tissu urbain ancien à l’Ouest. L’école,
institution publique par excellence, devient par son architecture
un trait d’union symbolique entre deux quartiers
grâce à l’interpénétration
des pleins et des vides.
Cette volonté de continuité est soulignée
par le traitement des limites avec l’espace public ; toujours
accompagnées de noues qui permettent l’infiltration
des eaux de pluie, les clôtures sont à la fois
protectrices et transparentes, elles laissent filer le regard
au travers d’une végétation changeante au
fil des saisons.
Les
circulations et les accès
Dans
le bâtiment, les circulations aux dimensions généreuses,
tant en largeur qu’en hauteur, sont toutes éclairées
naturellement.
Les jeux de volumes et de couleurs, le graphisme des murs et
le choix du mobilier donnent à la rue intérieure
qui dessert les salles de classe, une échelle plus enfantine.
Cet espace un peu solennel par ses proportions, devient ainsi
un lieu de socialisation à part entière.
La
matérialité et la lumière
L’association
du bois et du béton brut en façade, résulte
de la volonté d’exprimer la matérialité
de la structure d’une part, et d’en révéler
les contrastes de matière par la lumière d’autre
part.
Le bois, matériau naturel et chaleureux lie le paysage
verdoyant d’un côté et le paysage plus urbain
de l’autre. Dans la cour, il participe à rendre
l’école paisible et confortable.
Les
performances
Le
projet, sans être labellisé, atteint une performance
énergétique supérieure au niveau BBC grâce
aux techniques et matériaux mis en œuvre !
Le traitement de l’enveloppe, la maîtrise des apports
solaires, la mise en place d’une ventilation performante,
l’orientation des pièces selon les usages, l’utilisation
des matériaux pour leurs qualités intrinsèques
et la disposition du végétal sont autant de principes
qui rendent le bâtiment confortable pour les petits et
les grands.
L’enveloppe très performante en ossature bois comporte
deux couches d’isolant complétés par un
bardage bois extérieur, un doublage intérieur
et des menuiseries bois-alu double vitrage. Sa conception supprime
les ponts thermiques en nez de dalle, atténue la sensation
de parois froides et assure le confort d’hiver.
Les protections solaires orientables, couplées aux éléments
maçonnés - dalles et refends - à forte
inertie, permettent le confort d’été.
Quant à la production d’énergie, elle est
en partie renouvelable puisque la chaleur est captée
dans le sol grâce à 15 sondes géothermiques
de 80m de profondeur installées dans la cour de récréation
; le chauffage de l’eau chaude sanitaire est assuré
par des panneaux solaires thermiques situés sur le toit
du restaurant.
Informations
techniques
Programme
: École maternelle, 6 classes, restaurant scolaire, placette
publique
Site : Villiers-le-Bel (95)
Maître d’ouvrage : Mairie de Villiers-le-Bel
Certification : Néant
Surface bâti : 2100m²
SHON – 1200m²
espaces extérieurs
Montant des travaux : 5 M€, y compris aménagements
extérieurs
Phase : Livrée en mars 2013
Architecte mandataire : Méandre
Architecte : M’Cub
Paysagiste : Panorama Paysagistes
BET : Alto/EVP/Poncet/AVA.
(Ré)
Confort : La lumière naturelle envahit chaque salle
de classe colorée par le jeu des textures, bois et textile.
Une odeur agréable règne tandis que le bruit est
atténué par des panneaux acoustiques flottant
comme des nuages au-dessus des enfants.
©
Luc
Boegly
|
Cœur
d’îlot préservé
L’école
et le restaurant s’implantent de part et d’autre de
la cour jouant comme deux belvédères sur la ville,
tout en préservant une échelle de coeur d’îlot
plus domestique, presque intimiste. ©
Luc
Boegly
Vous
avez dit clôture ? ©
Luc
Boegly
La continuité visuelle entre domaine public et cœur
d’îlot privé, soulignée par la mise
en place de clôtures poreuses et végétales,
exprime spatialement l’esprit de l’institution publique
: accessible à tous, bien commun de tous.
|
Un
chemin pour tous
La rampe d’accès au restaurant depuis la cour, devient
plus qu’un dispositif spatial de circulation, les enfants
y cheminent tous ensemble, s’y arrêtent, s’attendent,
s’y racontent des histoires…
©
Luc
Boegly
Les
noues
Un petit air de campagne règne sur les limites de l’école
! Toujours accompagnées d’un filet
d’eau et de végétation florissante à
leur pied, les clôtures disparaissent !
©
Luc
Boegly |
Deux
échelles, deux lectures
Les
circulations intérieures prennent de la hauteur pour laisser
pénétrer la lumière naturelle, tandis que le
mobilier redonne à l’ensemble une échelle plus
intimiste offrant ainsi aux enfants des lieux chaleureux de rencontre
! ©
Luc Boegly
Jeu
de matière et de lumière
À l’extérieur comme à l’intérieur,
le bois et le béton s’associent harmonieusement dans
des variations d’ombre et de lumière sans cesse changeantes
au cours de la journée. ©
Luc Boegly
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Comme
Un Baobab : Habitat participatif à
Montreuil (93) |
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Construction
neuve
13 logements participatifs, 2 locaux d’activité,
jardin terrasse partagé, local mutualisé
Structure
mixte associant dalle béton et mur manteau ossature bois
Concilier impératif d’isolation
acoustique et performance thermique
Habitat
participatif
Comme
Un Baobab, le CUB, est une opération de promotion privée
originale qui a associé dès le début, un
groupe de futurs habitants à l’élaboration
du projet au cours d’ateliers quotidiens.
Cette démarche singulière de la part du promoteur,
CPA CPS, répond à une demande croissante de la
part de certains acquéreurs de s’impliquer dans
l’élaboration de leur futur lieu de vie collectif.
Parcelle
d’angle
Le
projet s’installe à l’angle de l’avenue
de la Résistance et de la rue Hoche à l’entrée
du quartier du Clos Français.
Le terrain, très petit, de 380m2, de forme complexe,
a conduit à une implantation en U.
Desserte
et orientation
Les
logements, tous traversant ou triplement orientés - nord/sud/est
ou ouest -, sont desservis par une coursive extérieure
largement dimensionnée, permettant son appropriation
par les habitants.
Technique
constructive
Le
projet propose une structure mixte originale alliant des dalles
bétons à forte inertie et des murs manteaux en
ossature bois, très efficaces thermiquement. Cette solution
constructive permet d’obtenir des performances énergétiques
intéressantes tout en minimisant l’épaisseur
de l’enveloppe et le temps de construction.
Informations
techniques
Maître
d’ouvrage : CPA CPS - FIDERIM
Surface bâti : 1100m²
SDP
Montant des travaux : 2 M€ H.T., y compris aménagements
extérieurs
Phase : livraison avril 2015
Architecte mandataire : Méandre
Architecte : M’cub Architectes
BET : Pouget consultant/Aida acoustique
©
Les 6 photos ci-contre : Luc Boegly, Xavier Point,
M’cub Architectes
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Témoignages... |
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Montreuil,
le 15 septembre 2015,
Maud
Saimpert de l’atelier Méandre CUB, est l’architecte
à la tête de l’équipe de maitrise d’œuvre
de notre habitat participatif Comme un baobab - CUB
-, situé au 44 Rue Hoche à Montreuil, 93100.
Maud
a supervisé l’ensemble des étapes de la réalisation
de ce projet, depuis sa conception jusqu’à sa construction.
Lors
de nos réunions quasi hebdomadaires dès fin 2011
puis en 2012 et 2013, elle a été très à
l’écoute de nos besoins et souhaits. Elle concrétisait
ensuite, avec l’équipe de Méandre CUB, croquis
à l’appui, nos propositions, sans perdre de vue le
projet initial et les différentes contraintes.
Maud
s’est également chargée des aménagements
intérieurs, ce qui l’a amenée à nous
rencontrer à diverses reprises pour trouver le meilleur
compromis possible entre le projet architectural, ses principes
et ses contraintes, et les souhaits hétéroclites
des futurs habitants.
Maud
s’est toujours montrée à la fois très
disponible et bonne pédagogue dans ses explications. Elle
a su nous faire partager son enthousiasme pour ce projet novateur
tout en demeurant attentive à nos réserves et à
nos remarques. Elle a su faire preuve de simplicité et
d’ouverture d’esprit tout en défendant avec
intransigeance des choix architecturaux qui n’étaient
pas immédiatement compréhensibles pour les non initiés
que nous étions.
Elle
n’a jamais perdu de vue en effet, que ce sont des femmes
et des hommes qui allaient habiter ces lieux, et a su éviter
le piège d’une conception narcissique, ésotérique
ou déshumanisée.
Nous
ne pouvons que recommander chaleureusement cette jeune architecte
talentueuse qui possède un grand sens de la communication
et du respect de la personne.
Nous
avons toute confiance dans son avenir professionnel et sommes
fiers d’habiter aujourd’hui l’une de ses réalisations.
Les
habitants du CUB |
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M'cub
Architectes
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Issue de l'agence Méandre
créée en 1998, M'cub Architectes
est le fruit de l'association de Christian Hackel - co-fondateur
de Méandre - et Maud Saimpert, jeune architecte.
La dynamique M'cub Architectes s’inscrit - naturellement
- autour de ce duo qui s’attelle à transcender
les considérations techniques et esthétiques
aux seuls buts de faire naître le désir, privilégier
le dialogue, partager des émotions, accompagner avec
pertinence et conviction chaque projet.
mcub.eu |
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