De
nombreuses études soulignent les bienfaits de la végétalisation
du bâti en ville. S’ils sont souvent difficiles à quantifier,
ces bienfaits se concrétisent à différentes échelles
- du bâtiment lui-même, du quartier, de la ville... - et dans
différents domaines : gestion de l’eau, énergie,
cadre de vie, social, biodiversité... Les toitures peuvent afficher
de multiples facettes, selon les bénéfices recherchés
par le créateur du projet. Cette multifonctionnalité en
fait un véritable atout pour l’aménagement urbain.
Les
bienfaits des toitures végétalisées ou
cultivées : des espaces à multiples facettes
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Du
vert sur son toit : un cadre agréable et créateur
de lien social
La
présence accrue de végétaux, les dimensions
esthétiques et paysagères des toitures végétalisées
ou cultivées participent à l’amélioration
du cadre de vie. Les vues, depuis les immeubles voisins, sur
ces espaces végétalisés en hauteur participent
à une ambiance urbaine plus verte, bénéfique
pour la santé. Leur ouverture au public, lorsque cela
est possible, augmente l’offre d’espaces verts accessibles
et de lieux singuliers, belvédères et nouvelles
perspectives sur la ville. Lorsqu’ils sont investis par
des porteurs de projets, des groupes d’acteurs locaux
ou des associations, ces espaces urbains deviennent des lieux
créateurs de lien social, des lieux de réinsertion,
pédagogiques ou thérapeutiques. Ils sont des lieux
privilégiés pour développer des projets
d’agriculture urbaine, participatifs et productifs,
créateurs d’emplois et de produits alimentaires
locaux.
La
durée de vie de la toiture prolongée
La
végétalisation et la mise en culture des toits
sont trop souvent perçues comme un risque pour l’étanchéité
du bâtiment, synonyme de fuites ou de problèmes
d’humidité. Alors que lorsque l’installation
est correctement réalisée et l’entretien
régulier, les éléments du système
de végétalisation constituent une véritable
couche de protection du toit : bâti et étanchéité.
En réduisant les écarts de température
à sa surface - ce qui limite les effets de contraction-dilatation
- et en le protégeant des rayons ultraviolets qui détériorent
les matériaux et leurs capacités de protection
contre les infiltrations d’eau, la végétalisation
augmente la durée de vie des membranes d’étanchéité
et du bâtiment et limite les interventions des travaux
de réfection. On estime que la durée de vie peut
être doublée. Des toitures végétalisées
à Londres ou à Berlin sont ainsi citées
pour leur longévité : plus de 90 ans sans réparation
majeure.
Des
lieux d’accueil pour la biodiversité
Dans
une zone urbaine offrant parfois peu d’espaces aux espèces
végétales et animales, les toitures végétalisées
et cultivées peuvent être des zones contribuant
à la préservation et au développement de
la biodiversité et constituer des lieux d’accueil,
de circulation, de repos, de reproduction ou d’alimentation
pour les espèces animales et végétales
sauvages. Des études menées par des chercheurs
américains et européens montrent notamment que
les toitures végétalisées sont des zones
de refuge et de relais pour les communautés d’oiseaux
et d’insectes et qu’elles sont favorables au développement
de la microfaune et de la flore sauvage indigène. Au
sein d’un réseau plus vaste d’espaces verts
urbains, les toitures végétalisées sont
ainsi des espaces fonctionnels pour le maintien de la biodiversité.
Les toits aménagés et gérés sous
une forme semi-naturelle, nécessitant moins d’interventions
humaines, peuvent aussi compenser la disparition de certains
milieux de valeur écologique importante. Les toitures
végétalisées plus conventionnelles - plus
entretenues, horticoles ou à végétation
rase - seront en revanche moins visitées par certaines
espèces végétales et animales plus exigeantes.
Idéalement, pour contribuer pleinement au maintien et
au développement de la biodiversité, 20 % de la
surface de la toiture végétalisée doit
être réservée aux aménagements de
type friches ou zones de refuge pour la flore et la faune sauvages.
Ainsi un projet d’agriculture urbaine, associé
à ce type d’espace dédié à
la biodiversité, peut concilier productivité et
biodiversité sur un même toit !
Potager
sur le toit du collège Henri-Matisse (XXe)
Les
caractéristiques du substrat - nature, épaisseur
- et de la végétation - hauteur, diversité
- jouent un rôle majeur dans cette capacité d’accueil
de la biodiversité sur les toitures. Les variations d’épaisseur
et de nature des substrats, la présence d’une diversité
de matériaux, de branches et de bois mort, ainsi qu’une
diversité végétale sont autant d’éléments
qui peuvent améliorer la présence de la faune
et de la flore sur les toits. Les caractéristiques des
toitures végétalisées se rapprochent de
celles des milieux assez pauvres, qui en conditions naturelles
peuvent abriter une grande diversité d’espèces
typiques de ces milieux. C’est par exemple le cas des
pelouses calcaires ou autres milieux peu fertiles reconnus pour
leur biodiversité. Les plantes qui poussent habituellement
sur des sols riches ne font pas ici concurrence aux plantes
moins exigeantes pour survivre, ce qui permet à la fois
une palette végétale variée et une grande
diversité de toute la faune associée : insectes,
oiseaux...
Des
aménagements spécifiques
et une sélection de plantes sauvages
contribuent à faire du toit végétalisé
du siège de GTM à Nanterre,
réalisé par Topager,
un refuge pour la biodiversité
photo Béatrice Jannic
Les
toitures et la pluie
En
ville, les sols très imperméables rendent l’infiltration
des eaux de pluie difficile et les fortes pluies peuvent créer
des problèmes de ruissellement, d’inondations des
rues et de saturation de l’ensemble du système
d’évacuation et de traitement des eaux usées.
Les toitures végétalisées en captant une
partie des eaux de pluie contribuent à améliorer
leur gestion : l’eau est absorbée par le substrat
et par les plantes, reste en surface des feuilles et s’évapore
ensuite. La rétention des eaux de pluie par les toitures
végétalisées fait l’objet de nombreuses
études. Elles montrent une forte variation - allant de
40 % à plus de 90 % d’eau pluviale absorbée
- en fonction du substrat, de la végétation installés
et de la pente. Les toitures végétalisées
contribuent également à étaler dans le
temps l’évacuation des eaux vers les réseaux
d’eau pluviale - le ruissellement a lieu lorsque le substrat
est saturé -, avec des retards d’écoulement
de 45 minutes à 4 heures sur une toiture végétalisée,
tandis que le ruissellement est quasi-immédiat sur une
toiture nue. Cette évacuation différée
réduit la saturation des réseaux, et en conséquence,
les délestages d’eau polluée dans le milieu
naturel. En plus de la limitation des eaux de ruissellement,
les toitures végétalisées jouent sur leur
qualité, en filtrant les polluants et en augmentant le
pH, ce qui permet de lutter contre les effets des pluies acides.
Cette capacité est fortement liée au type de substrat,
aux opérations d’amendement ou de fertilisation
réalisées et aux arrosages, une partie des éléments
nutritifs pouvant se retrouver dans les eaux d’évacuation.
L’utilisation de produits chimiques doit être exclue
pour éviter tout risque de contamination des eaux d’infiltration
vers le réseau.
Le
toit-terrasse de l’école Dunois (XIIIe)
– photo Christophe Noël
Les
résultats d’études ne sont pas toujours
concordants sur la capacité de rétention d’eau,
mais ils apportent tous la conclusion que la capacité
de rétention augmente avec l’épaisseur du
substrat, avec une épaisseur optimum à 15 cm,
au-delà, elle se stabilise.
Un
îlot de fraicheur en zone dense,
le jardin sur le toit du gymnase Vignoles (XXe)
– photo Christophe Noël
Des
toitures rafraîchissantes en été
On
appelle îlots de chaleur urbains les zones urbaines
où les températures sont en moyenne plus élevées
par rapport aux zones environnantes moins denses. Les toits,
qui représentent une surface cumulée non négligeable
en ville, font souvent partie des espaces les plus chauds. Végétalisées,
les toitures contribuent au rafraîchissement de ces zones.
Elles participent à l’humidification de l’air
grâce à l’évapotranspiration des végétaux
: perte d’eau sous forme de vapeur, liée à
l’évaporation de l’eau à la surface
du sol ou des plantes et à la transpiration des plantes.
Ainsi la chaleur atmosphérique est captée et la
température ambiante des environs abaissée. L’effet
de rafraîchissement peut être constaté au
niveau de l’immeuble lui-même et à plus large
échelle, si le réseau de toitures végétalisées
et d’espaces verts est suffisant. La végétation
crée également de l’ombre et réfléchit
les rayonnements solaires contribuant ainsi à limiter
l’absorption de chaleur par les toits. Il est à
noter que cet effet rafraîchissant est renforcé
lorsque la toiture est arrosée. Il s’agit donc
de trouver un bon équilibre entre l’effet rafraîchissant
et la gestion de l’eau, l’objectif étant
souvent de réduire au maximum les consommations d’eau
et de favoriser la végétation spontanée
adaptée aux conditions sèches. Plusieurs études
montrent que les toitures végétalisées
contribuent principalement à l’amélioration
du confort thermique l’été : effet de rafraîchissement
à l’intérieur du bâtiment. Il a été
constaté une réduction de la température
intérieure de 2 à 4°C pour les bâtiments
avec toitures végétalisées par rapport
aux bâtiments sans végétalisation en toiture,
lorsque la température extérieure se situe entre
25 et 30°C. Cet effet est plus marqué sur les derniers
étages. Une étude a révélé
qu’une couche de 20 à 40 cm de gazon, sur un substrat
de 20 cm, avait le même pourvoir isolant qu’une
couche de 15 cm de laine de verre.
Cette
baisse des températures à l’intérieur
des bâtiments peut avoir des conséquences sur les
consommations d’énergie : réduction du chauffage
et de la climatisation. Les toitures végétalisées
ont aussi un effet sur l’isolation thermique en hiver.
L’épaisseur du substrat et la présence de
poches d’air dans la couche de végétaux
assurent un effet naturel isolant pour la toiture. Les flux
de chaleur qui traversent le toit vers l’extérieur
peuvent être réduits de 10 à 30 %, contre
75 à 90 % en été.
Une
amélioration de la qualité de l’air
La
végétalisation des toitures contribue à
la captation des particules fines et polluantes et à
la réduction de la teneur en dioxyde d’azote et
dioxyde de soufre dans l’air. En lien avec les murs végétalisés,
les alignements d’arbres et les espaces verts du tissu
urbain, les toitures végétalisées participent
ainsi à l’amélioration de la qualité
de l’air.
Toiture
végétalisée
sur la porcherie de la Ferme de Paris (XIIe)
– photo Thierry Guillaume
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Qu’est-ce
qu’une toiture végétalisée ou cultivée
? Les éléments constitutifs et les techniques existantes
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La
toiture végétalisée désigne un toit
- élément porteur et complexe isolation-étanchéité
- sur lequel est apposé un complexe de végétalisation,
composé éventuellement d’une couche drainante
et d’une couche filtrante, du substrat de culture et de
la végétation qui s’y développe, en
contenants ou non. Une toiture dispose d’un accès
plus ou moins contraignant - échelle, escaliers... -, par
l’extérieur ou l’intérieur du bâtiment,
d’un dispositif de sécurité - garde-corps,
ligne de vie -, de chemins de circulation et éventuellement
de zones sans végétation appelée bandes stériles.
Les
accès, les chemins de circulation et zones stériles,
ainsi que les dispositifs de sécurité varient selon
les types de toitures et selon la réglementation en vigueur.
Les
systèmes proposés dans le commerce peuvent être
très variables, les fabricants et fournisseurs pour toitures
végétalisées développant leurs propres
solutions techniques.
Les
toitures végétalisées doivent être
équipées de dispositifs d’évacuation
des eaux pluviales raccordés au dispositif existant et
de points d’eau bien dimensionnés.

Substrat
continu sur le toit du cinéma UGC MacDonald (XIXe)
– photo Mathilde Renard
La
toiture doit présenter des relevés verticaux d’étanchéité
sur l’acrotère et tous les bords des émergences,
pour les vérifications périodiques de l’état
de l’étanchéité : la membrane d’étanchéité
est apposée également sur l’acrotère
et les émergences. Ces relevés d’étanchéité
doivent monter à 15 cm minimum au-dessus du substrat, sauf
cas particulier de l’acrotère revêtu jusqu’à
l’arête extérieure, avec zone stérile.
L’ordre
des couches d’isolant thermique et d’étanchéité
peut varier et nécessiter des aménagements particuliers
pour la végétation.
Une
couche de protection peut être appliquée sur la membrane
d’étanchéité pour la protéger
de tout contact avec les couches supérieures, des variations
de température et des rayons ultraviolets sur la partie
non végétalisée. Cette couche de protection
peut être constituée d’une feuille de plastique,
de panneaux de fibre, de gravier.
Les
catégories de toitures selon les documents réglementaires
de la construction
Classiquement,
les documents réglementaires de référence
distinguent deux types de toitures :
- les
toitures-terrasses végétalisées non
accessibles, comprenant les toitures extensives - végétation
rase sur substrat allégé - et les toitures semi-intensives
: végétation herbacée sur substrat allégé
;
- les
toitures-terrasses jardins, avec les toitures intensives
: végétation type jardin, sur un substrat comprenant
de la terre végétale et d’une épaisseur
minimum de 30 cm.
Elles
se distinguent notamment selon les procédés de végétalisation
utilisés, l’épaisseur de substrat et leur
poids : charges induites sur la structure porteuse du toit...
Cette nomenclature basée sur les documents réglementaires
se retrouve souvent dans les produits commerciaux proposés
qui s’en inspirent.
Les
formes de végétalisation peuvent cependant être
très diversifiées au sein de ces catégories
de toitures végétalisées et les nouveaux
projets qui s’y développent réinventent sans
cesse ce modèle.
Ainsi,
une toiture cultivée peut appartenir à l’une
ou l’autre de ces catégories, si elle est à
vocation productive et exploitée uniquement par le personnel
technique de l’entreprise qui s’y installe pour produire
par exemple des fruits et légumes ou si elle est à
vocation plus pédagogique, ouverte au public et entretenue
par les membres d’un jardin partagé. Le projet doit
cependant toujours tenir compte des caractéristiques propres
de la toiture - et de la destination prévue pour cette
toiture au moment de la création du bâtiment -, qui
conditionnent les possibilités d’exploitation et
d’accueil du public.
Toit
végétalisé de l’école AgroParisTech,
rue Claude-Bernard (Ve)
– photo Christophe Noël
Les
toitures végétalisées en substrat continu
Dans
le cas d’une toiture végétalisée en
substrat continu, les couches drainante et filtrante sont placées
au-dessus de l’isolant et de la membrane d’étanchéité
et le substrat étalé sur la surface de la toiture.
Il
est également possible de s’affranchir des couches
filtrante et drainante - systèmes monocouches
-, à condition que l’épaisseur de substrat
soit suffisante : minimum 10 cm après tassement naturel.
Le substrat est alors posé directement sur la membrane
d’étanchéité, avec protection anti-racines.
De nombreuses toitures simplifiées et peu coûteuses
ont ainsi été mises en place en Allemagne et en
Angleterre. C’est souvent l’option choisie pour les
toits semi-naturels à vocation de biodiversité.
Végétalisation
mixte - en substrat continu et en bacs - sur le toit du siège
de GTM à Nanterre, réalisée par Topager et
conçue avec le Muséum national d’Histoire
naturelle
– photo Béatrice Jannic
Les
systèmes modulaires pré-plantés
Il
s’agit d’unités indépendantes, de taille
réduite - moins d’un m²
- contenant l’ensemble des couches - drainante, filtrante,
substrat et végétaux -, qui peuvent s’associer
et être posées directement sur la membrane d’étanchéité.
Leur principal avantage réside dans la facilité
et la réversibilité de pose, d’où la
possibilité d’accéder facilement à
l’étanchéité en cas de réparation,
leur modularité et l’aspect esthétique immédiat.
Cependant, chaque module étant séparé, l’eau
et les éléments nutritifs sont moins bien répartis
pour les végétaux. L’épaisseur de substrat
y est souvent réduite. C’est pourquoi le développement
des plantes est moins important et le système moins souhaitable
si l’on souhaite une végétation dense et diversifiée.
La forme standard du module limite la créativité
dans le dessin des zones plantées. Ces systèmes
font l’objet d’agréments pour des raisons de
garanties et d’assurances.
Les
toitures végétalisées ou cultivées
avec contenants
Des
contenants - bacs, jardinières -, que l’on remplit
de substrat et éventuellement d’une couche drainante,
sont aussi souvent utilisés. Divers modèles existent
et permettent de végétaliser la toiture ou de cultiver
des fruits et légumes, sans contact direct entre le toit
et le substrat ou les végétaux. Des précautions
doivent être prises pour éviter le poinçonnement
des membranes d’étanchéité. L’avantage
de cette solution technique est une mise en place rapide et réversible.
Elle permet aussi une organisation de l’espace et une répartition
des charges sur le toit. Les contenants permettent, en jouant
sur la hauteur, de faire pousser des végétaux d’ornements
nécessitant une épaisseur de substrat plus importante
- arbustes par exemple - et sont souvent utilisés pour
cultiver des fruits et légumes potagers.
Les
toitures mixtes…
Bien
entendu, toutes les solutions techniques peuvent être associées
sur un même toit, en jouant sur la création de différents
espaces et usages du toit.
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Modules
pré-plantés sur le toit de l’atelier de travaux
de la rue Raymond-Radiguet (XIXe)
– photo Florence Morisson
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Différentes
formes de toitures et végétalisation ou culture
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Toitures
en pentes et caractéristiques techniques de végétalisation |

Ce cas est courant pour les bâtiments anciens - avant
1975 -, n’ayant pas encore fait l’objet de rénovation
thermique avec isolation par l’extérieur. Il n’est
pas aujourd’hui recommandé car il pose des problèmes
d’accumulation de vapeur d’eau qui ne peut être
évacuée à l’extérieur.

Ce cas est le plus fréquent, il faut s’assurer
que l’isolant soit compatible avec la végétalisation
: classe de compressibilité.

Ce type de toiture, plus rare, est également compatible
avec la végétalisation, mais uniquement sur structure
béton, avec une pente comprise entre 0 et 5%. Il peut
nécessiter la mise en place d’une couche de séparation
entre l’isolant et le complexe de culture.

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Recommandations
concernant les points d’eau en toiture |

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Listes
des plantes interdites en toitures |
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Les
enjeux à Paris
La
végétalisation et l’agriculture urbaine représentent
un véritable enjeu pour les villes d’aujourd’hui
et de demain.
Elles sont à la fois source de bien-être et de lien
social pour les habitants, participent au développement
de la biodiversité locale et contribuent à la lutte
contre les effets du dérèglement climatique (lutte
contre les îlots de chaleur et l’effet de serre, gestion
des eaux de pluie et stockage de carbone, etc.).
La
Maire de Paris porte l’ambition de rendre la capitale plus
végétale en créant de nouveaux espaces verts,
en donnant plus de place à la nature dans l’espace
public et sur les bâtiments, avec l’objectif d’atteindre
100 hectares de toits et murs végétalisés
d’ici 2020, dont un tiers consacré à l’agriculture
urbaine. Pour que la végétalisation fasse partie
intégrante du bâti parisien - qu’il s’agisse
de constructions neuves, de rénovations ou d’interventions
sur l’existant - la Ville souhaite mobiliser l’ensemble
des acteurs concernés autour de cet objectif : les propriétaires,
les investisseurs, les professionnels de la végétalisation,
les habitants, les copropriétaires en les accompagnant
dans leur démarche en faveur de la végétalisation. |
Le
tourisme durable en France et dans le monde
|
Guide
des Toitures végétalisées
et cultivées
Les
étapes pour un projet de qualité
Collaborations / remerciements
Ce guide a été élaboré par
la Direction des Espaces verts et de l’Environnement
(Service des Sciences et Techniques du Végétal,
Jardin Botanique de Paris, Centre de Production Horticole,
Mission 100 hectares, Service Communication et Événements,
Agence d’Écologie Urbaine, Service d’Exploitation
des Jardins, Service des Affaires Juridiques et Financières,
Bureau de Prévention des Risques Professionnels),
en collaboration avec la Direction du Patrimoine et de
l’Architecture et la Direction de l’Urbanisme.
La Ville de Paris remercie l’UNEP – Union
Nationale des Entreprises du Paysage, ASTREDHOR –
Institut technique de l’horticulture et l’ADIVET
– Association des toitures végétales
– pour les rencontres et échanges techniques
utiles à la construction de ce guide.
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