Le Off du Développement Durable distingue les initiatives
écoresponsables les plus novatrices, tant en architecture qu’en
urbanisme.
Des projets pionniers mais aussi des démarches audacieuses, des
méthodes, des modes de conception ou encore des modes de faire
à haute valeur ajoutée sociétale, aucun champ d’investigation
n’est exclu. Il a été lancé, en 2012,
par l’ICEB et CO2D à Paris,
pour donner de la lisibilité aux projets aujourd’hui hors-normes,
mais qui préfigurent les modes de faire,
les solutions architecturales et techniques de demain.
Requalification
du square Contenot-Decaen
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Faire
mieux avec moins: une démarche frugale ?
Situé
dans le XIIème arrondissement de
Paris, le groupe immobilier Contenot-Decaen a été
construit dans les années 1950 et s’inscrit dans
un jardin arboré de près de 4 hectares. Le développement
de nouveaux logements dans la partie sud du site fut l’occasion
d’une requalification et une mise aux normes des espaces
extérieurs et parties communes.
Ces
dix dernières années, la résidence a connu
un renouvellement d’une grande partie de sa population,
qui a entraîné une rupture générationnelle
entre les anciens habitants, présents depuis la construction,
et les nouveaux arrivants, souvent plus jeunes et issus de milieux
socioculturels beaucoup plus hétéroclites.
Notre réponse tente d’aller au-delà des
strictes contingences d’une résidentialisation,
elle s’appuie sur les demandes de mise aux normes et de
sécurisation du site pour initier un dialogue entre les
habitants et proposer une approche globale en mesure de répondre
avec pertinence aux besoins réels constatés sur
place.
Il
était important pour nous de faire la démonstration
du fort potentiel qui existe dans les opérations de résidentialisation,
souvent cantonnées à de simples problématiques
techniques et qui pourtant peuvent être l’occasion
de vrais projets d’architecture qui redonnent du sens,
génère du vivre ensemble, et sans que cela n’entraîne
de surcoût.
Activer
le paysage
Nous
avons choisi de replacer le piéton au coeur du projet
et de réintroduire une réelle qualité d’usage
et de vie pour les habitants.
Après
un diagnostic très fin des usages existants, nous avons
profité des demandes du maître d’ouvrage
pour proposer une refonte profonde du site.
Ainsi en plus de l’intégration de nouveaux services
- tri sélectif, amélioration de l’accessibilité
aux personnes âgées -, nous avons proposé
la relocalisation des loges gadiens, réactivé
des accès condamnés, et proposé deux espaces,
l’un extérieur l’autre intérieur,
volontairement non-prédéfinis.
Ces espaces sont le fruit d’une concertation avec les
habitants qui a fait emerger des besoins supplémentaires
mais parfois antinomiques.
Ainsi en était-il des espaces extérieurs. Certains
voulaient des jeux pour enfants quand d’autres avaient
peur des nuisances et des squats que cela ne manquerait pas
d’engendrer.
Nous avons donc identifié des espaces où les dispositifs
architecturaux seraient ouverts et flexibles.
La définition de leurs aménagements s’est
faite durant le chantier en relation étroite avec les
habitants.
Là
où se trouvaient hier des espaces de ser vices et des
voiries, se déploient aujourd’hui des venelles
piétonnes et des espaces de rencontre.
La revalorisation du traitement paysager du parc vient souligner
ces nouveaux usages, grâce au renforcement des espaces
verts et une diversification des essences végétales.
Ouvrir
une fenêtre citoyenne: le Jardin Enchantié
Nous
voyons le chantier comme un moment de transformation qui peut
devenir un champ de potentialité et d’expérimentation.
Nous avons ainsi voulu que le chantier soit l’occasion
d’investir l’espace du jardin et de créer
des interactions sociales entre les différents riverains.
A travers le projet du Jardin Enchantié, la
démarche architecturale s’est accompagnée
d’un volet social et culturel.
A raison de deux rendez-vous par mois, grâce à
des ateliers collectifs, des animations et des interventions
artistiques, nous avons tenté de créer les situations
de rencontres à même de générer du
vivre en semble et ainsi impliquer les habitants dans la conception
et l’évolution de leur cadre de vie collectif afi
n de les responsabiliser vis-à-vis de leur habitat et
d’adapter le projet aux problématiques réelles.
Au
terme du chantier, nous avons pu constater qu’un lien
intergénérationnel s’était noué.
Les habitants avaient commencés à se regrouper
pour prendre en charge les espaces que nous avions laissés
à leur libre appropriation.
Nous avons quitté les lieux en passant le relais à
des associations du quartier ayant obtenu des financements de
Paris-Habitat et dont le rôle sera d’accompagner
les habitants jusqu’à l’autogestion.
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Localisation/
Programme
Paris, 12ème arrondissement
Restructuration des espaces collectifs
Calendrier/ Superfi cie/ Coût
Livré en 2015
3,8 ha
4 300 000 € HT |
Maitrise
d’ouvrage/ Mission
Paris Habitat OPH
Etudes + chantier
Partenaires
Gérin-Jean Architecte (mandataire)
Jean-Michel Rameau (Paysagiste)
INCET (BET TCE, économiste)
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Maison
des étudiants de Marne-la-Vallée (77)
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C’était
une des fermes fortifiées archétypiques solidement
implantées sur le plateau de la Brie, à
Champs-sur-Marne.
Une ferme menaçant ruine et partiellement démolie
dont le paysage alentour témoigne pourtant de la grandeur
passée. Biefs, fossés, douves, étangs, implantation
du boulevard Descartes et allée du bois de Grâce
font partie intégrante du patrimoine et constituent le
fondement de l'urbanisation de la cité Descartes.
En
réhabilitant ces corps de ferme de la Haute Maison pour
y installer la Maison des étudiants de Paris-Est Marne-La-Vallée,
l’objectif premier était de redonner toute son aura
et toute sa force à ce lieu au coeur du campus universitaire.
La tâche était difficile, le sol effroyablement mauvais,
et le bâtiment meurtri par des décennies d’inoccupation.
Réhabiliter ce genre de bâtiments, c’est avant
tout s’offrir le luxe de volumes hors norme, d'espaces atypiques
que le « neuf » ne permet pas d'obtenir.
Cette âme de l'existant justifie à lui
seul, les reprises en sous-oeuvre et les fondations profondes
nécessaires à leur conservation.
Pour mettre en valeur la massivité des murs et les belles
charpentes, l’agence a recouvert l'ensemble d’une
toiture unique qui s’étire d’un seul trait
sur plus de 150 m de long. Celle-ci redescend en façade
par endroit pour retrouver la composition originelle tripartie
de l’ancienne ferme.
À la fois, protectrice, légère et technique,
la toiture apporte toutes les conditions du confort moderne :
une forte isolation thermique et acoustique, une lumière
naturelle abondante et une protection solaire efficace. Les châssis
fixes et toutes les émergences sont dissimulés derrière
une résille d’aluminium à large maille qui
unifie l'ensemble.
L’orientation et l’écartement de cette maille
assurent la fonction de brise-soleil tandis que des ouvrants motorisés
au nord complètent ce dispositif pour améliorer
encore le rafraîchissement naturel en été.
De jour, le jeu aléatoire des verrières et des ouvertures
est ainsi camouflé tandis que le soir, il prend toute sa
saveur agissant comme une lanterne magique.
Par opposition à cette modularité et cette rigueur
exacerbée de la toiture, le doublage intérieur est
plus souple. Réalisé par une projection de béton
et d’enduit chaux-chanvre, il accompagne les faux aplombs
des murs. Ce matériau permet des échanges hygriques
permanents entre l’intérieur et l’extérieur,
indispensables à la préservation des murs anciens.
Il joue le rôle de régulateur hygrothermique. Sa
finition intérieure presque stuquée à l’aide
d’une lisseuse manuelle japonaise à peine plus grande
que la main constitue la preuve que l’on peut allier recherche,
développement et geste artisanal.
Pour poursuivre le recours à des matériaux biosourcés,
les parties neuves ont été construites en monomur
de pierre ponce : un isolant naturel.
Ici tout est laissé apparent, brut, visible, pour ne pas
oublier la simplicité des hangars agricoles : la technique
est montrée. Il s’agit avant tout de mettre à
la disposition de l’université un véritable
outil pour que s’y développe toutes les activités.
À l’heure où tout est jetable, il nous paraissait
important de livrer un bâtiment capable d’évoluer
: un bâtiment encore là pour longtemps. |
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Maîtrise d’ouvrage
Région Île-de-France
Icade promotion Mandataire |
Maîtrise d’oeuvre
Belus & Hénocq Architectes
Mission de base |
Coût
4,2 M€ HT
Surface
1 977m2 SHON
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Calendrier
Livraison en 2014 |
Performances environnementales
Réhabilitation
Label HQE bâtiment tertiaire |
Construction inédite de 4 logements sociaux en béton
de chanvre
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Réinterprétation
de l’architecture Faubourienne
Situé au 37, rue Myrha, à Paris (XVIIIe),
le projet se développe en plein coeur du
secteur faubourien dit Château rouge, actuellement
en pleine mutation urbaine. Le plan masse, issu d’une
organisation intérieure rationnelle des logements est
constitué d’un volume de 10m x 12m implanté
à l’alignement de la voie, ménageant à
l’arrière un jardin partagé orienté
au sud. Le dessin des espaces intérieurs est motivé
par la prise en compte de l’usager alors que celui des
façades poursuit un objectif clairement énoncé
d’insertion dans le paysage urbain constitué de
la rue.
Une
matérialité innovante
Un
projet exemplaire
Ce bâtiment discret pas son programme de
4 logements sociaux est exemplaire par sa technique innovante
: ossature primaire métallique, ossature secondaire en
bois avec remplissage en béton de chanvre. Conçu
par les architectes de l’atelier North By Northwest architectes
et le bureau d’études LM ingénieur, il se
situe dans la tradition constructive parisienne d’une
architecture à pans de fer et de bois et d’une
esthétique faubourienne de façade lisse à
la chaux.
Le
béton de chanvre
Le projet est conçu en béton de chanvre projeté
sur un fond de coffrage en Fermacell, plaqué sur une
ossature secondaire en bois, elle-même fixée à
une ossature primaire en acier. Matériau non structurel,
conjuguant les qualités du chanvre et de la chaux, le
béton de chanvre dote le projet d’un grand confort
thermique et d’usage. Il permet une réduction importante
des déperditions, la mise en place d’un chantier
propre et l’établissement d’un bilan carbone
positif. Sa légèreté, sa facilité
de mise en oeuvre, sa rapidité d’exécution
présentait ici, eu égard aux contraintes du site,
un intérêt indéniable : fragilité
du sous-sol, dimensions très réduites de la parcelle,
étroitesse de la rue.
Le
confort intérieur
Les espaces intérieurs confortables et rationnels permettent
une habitabilité multiple. Les séjours sont orientés
au sud sur le jardin établissant à R+1, R+2 et
R+3 un contact direct avec celui-ci. Les baies s’ouvrent
ainsi généreusement sur l’espace de vie.
A R+4 et R+5, un recul entre fenêtre et garde-corps est
aménagé afin d’accueillir des plantations,
relai du jardin qui s’éloigne du fait de la prise
de hauteur. Les chambres se situent au nord sur la rue. Ici
des cadres en bois affirment la domesticité du seuil
entre rue animée et espace d’intimité. Le
confort intérieur des logements est conforté par
les qualités du chanvre et notamment son effet de parois
chaudes.
Intimité
et espaces partagés
Le hall, visuellement ouvert sur la rue est éclairé
naturellement. Largement dimensionné, il s’affirme
comme un espace de rencontre entre habitants. Le jardin doté
de potagers individuels hors-sol entend être un lieu de
vie collectif. À cette sociabilité possible, répond
un dispositif très intimiste de répartition des
logements, à savoir un appartement par niveau et un duplex
à R+4 et R+5. Chaque logement est doté d’une
ouverture directe et large sur le jardin, permettant de bénéficier
de celui-ci loin du tumulte de la collectivité. Côté
rue, orientée au nord s’installent les chambres
et les salles de bains dotées d’ouvertures étroites
et cadrées permettant la mise à distance des nuisances
de l’espace public et préservant la quiétude
de ces lieux d’intimité.
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CANDIDAT :
Richard THOMAS
Architecte associé
Agence North by Northwest
42 rue d’Avron 75020 Paris
01 47 70 03 08 nxnw@nxnw.fr
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ÉQUIPE MOE :
North by Northwest : architectes
LM Ingénieur : BET thermique, structure, environnement
MDETC : économiste
ENTREPRISE : Tempere Construction
MOA : RIVP
TYPE DE PROJET :
Construction de 4 logements sociaux
PROGRAMME : 1 local d’activité + 3 logements
T3 & 1 logement T5/6
ÉTAT D’AVANCEMENT :
Livré en septembre 2014
SURFACE : 522m² SHON
COÛT DE CONSTRUCTION : 1 489 280 €
LIEU : 37 rue Myrha, Paris (XVIIIe) |
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Une
démarche éco-responsable
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Qualité
d’usage & spatiale
Le
confort intérieur
Les espaces intérieurs confortables et rationnels permettent
une habitabilité multiple. Les séjours sont orientés
au sud sur le jardin établissant à R+1, R+2 et R+3
un contact direct avec celui-ci. Les baies s’ouvrent ainsi
généreusement sur l’espace de vie. A R+4 et
R+5, un recul entre fenêtre et garde-corps est aménagé
afin d’accueillir des plantations, relai du jardin qui s’éloigne
du fait de la prise de hauteur. Les chambres se situent au nord
sur la rue. Ici des cadres en bois affirment la domesticité
du seuil entre rue animée et espace d’intimité.
Le confort intérieur des logements est conforté
par les qualités du chanvre et notamment son effet de parois
chaudes.
Intimité
et espaces partagés
Le hall, visuellement ouvert sur la rue est éclairé
naturellement. Largement dimensionné, il s’affirme
comme un espace de rencontre entre habitants. Le jardin doté
de potagers individuels hors-sol entend être un lieu de
vie collectif. À cette sociabilité possible, répond
un dispositif très intimiste de répartition des
logements, à savoir un appartement par niveau et un duplex
à R+4 et R+5. Chaque logement est doté d’une
ouverture directe et large sur le jardin, permettant de bénéficier
de celui-ci loin du tumulte de la collectivité. Côté
rue, orientée au nord s’installent les chambres et
les salles de bains dotées d’ouvertures étroites
et cadrées permettant la mise à distance des nuisances
de l’espace public et préservant la quiétude
de ces lieux d’intimité.
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Le Off du Développement Durable 2017 |
26 opérations frugales ont été
sélectionnées
les premières leçons de la sélection
Ces 26 projets témoignent de la richesse d’une production
écoresponsable, répartie sur l’ensemble des
territoires, souvent sur de petites opérations qui préfigurent
les standards de demain. Ces opérations démontrent
une nouvelle fois que construire autrement est déjà
possible dès lors que les acteurs des projets sont conscients
de l’urgence à agir face aux enjeux du durable. Cette
mise en lumière via le OFF du DD, a pour objectif d’entraîner
la filière vers des projets plus vertueux et d’être
initiateur de débat.
La première des constatations porte sur le nombre important
de réponses reçues : moitié plus que lors
du dernier millésime ! Parmi ces réponses, beaucoup
plus de projets de paysage que précédemment. Ce
qui nous permettra d’approcher ce que peut être un
paysage frugal, dans sa relation au territoire et à ses
habitants, avec notamment la réutilisation voire le recyclage
des ressources du site, mais également des solutions adaptées
à son entretien futur.
Alors que les années précédentes, nous avions
surtout des projets développant une technique ou un enjeu
durable particulier, cette année, la plupart des projets
présentent une approche globale, holistique, abordant,
dans leurs interactions, plusieurs thématiques innovantes
dans le domaine de l’architecture, des matériaux,
mais aussi dans les modes de faire et les relations au territoire.
La relation au territoire est, en effet omniprésente cette
année. C’est d’abord l’adaptation au
climat local, méditerranéen, tropical, montagnard…Mais,
c’est aussi le choix difficile d’utiliser les matériaux
locaux : la pierre plus chère que celle importée,
la collectivité qui prépare le chantier, plusieurs
années à l’avance à partir de l’exploitation
des forêts communales… Ce sont encore des projets
qui témoignent de réflexions sur l’utilité
de l’équipement projeté pour le territoire
: beaucoup de projets mettent en oeuvre des pratiques innovantes
de tourisme ou de loisir, notamment en milieu rural. C’est
enfin la mobilisation des acteurs locaux, entreprises, associations,
citoyens autour d’un projet.
La mobilisation des acteurs autour du projet concerne aussi la
participation des futurs utilisateurs de l’opération,
bâtiment ou morceau de territoire : concertation, co-conception,
chantier participatif… à l’occasion d’opération
d’habitat participatif, mais aussi d’opérations
aux modes de faire plus classiques.
Enfin, la sélection du OFF 2017 témoigne
de la révolution qui se prépare dans les techniques
et les matériaux. Pas de bâtiment connecté,
pas de techniques complexes en mise en oeuvre et en entretien.
Mais une véritable technicité est présente
dans tous les projets, simple, réfléchie, utile,
non polluante et non gaspilleuse, facilement réparable,
modulable et recyclable. Elle permet de réduire, voire
d’éviter les consommations de ventilation, de rafraîchissement
ou même de chauffage. Dans le domaine des matériaux,
certains sortent de la marginalité et on les retrouve dans
la plupart des projets : le bois bien sûr, les isolants
biosourcés évidemment, mais aussi, cette année,
la terre crue.
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Le
Off du Développement Durable
Les organisateurs
ICEB : L’Institut pour la Conception Écoresponsable
du Bâti regroupe des praticiens de la conception.
Il élabore des solutions innovantes en matière
de développement durable dans le bâti et
l’aménagement et fait évoluer les
pratiques des acteurs par le partage de son expertise,
ses recherches et expérimentations. asso-iceb.org
CO2D : Réseau de 40 praticiens
issus de formations continues en qualité environnementale
(architectes, urbanistes, ingénieurs, paysagistes,
etc.), actif à toutes les échelles d’intervention
du cadre bâti et du territoire, et qui s’inscrit
dans une dynamique de partages d’expériences,
débats et formation. co2d.fr
VAD : Regroupe et anime en Auvergne
Rhône-Alpes un réseau de professionnels,
acteurs de la construction et de l’aménagement
durables. Son action est basée sur le partage,
la mutualisation et la diffusion des savoirs et savoir-faire,
dans une approche partenariale, globale et transversale.
ville-amenagement-durable.org
EnvirobatBDM : Rassemble les professionnels
de la construction pour faire fructifier les connaissances,
bonnes pratiques et innovations dans le domaine de la
construction et de l’aménagement durables
en Méditerranée. Plusieurs outils et activités
assurent le partage des connaissances et la mise en pratique
dont la démarche BDM. envirobat-med.net
enviroBAT Réunion – partenaire
: Cet espace d'échanges entre les professionnels
du cadre bâti a été créé
à l’initiative du CAUE et de l’Ademe
de La Réunion afin de promouvoir la qualité
environnementale et architecturale dans les opérations
d'aménagement et de construction de l'île
et d’autres territoires au climat tropical humide.
envirobat-reunion.com
ECOBATP LR : ECOBATP Languedoc-Roussillon
est un centre de ressources régional et réseau
d'acteurs de la construction, rénovation et aménagement
durables basé à Montpellier. Son but est
de favoriser les échanges, la réflexion,
le partage d'expérience et la mise en place d'actions
collaboratives innovantes. ecobatplr.org
POUCE POUSSE : Pouce-Pousse est
un noyau de jeunes diplômés et d’étudiants
nantais, formé suite au Solar Decathlon 2014. Leurs
idées nous
invitent à bousculer notre imaginaire collectif,
ils réunissent leurs multiples compétences
dans ce laboratoire d’actions
pour faire pousser la ville. coll.poucepousse@gmail.com
EKOPOLIS : Ekopolis est le centre
de ressources francilien pour l’aménagement
et la construction durables. Son but est d’encourager
le développement durable dans les champs de l’aménagement
et de la construction et de mobiliser les acteurs concernés
de la région Ile-de-France dans cette optique.
ekopolis.fr
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Le
Off du
Développement Durable 2017
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153 équipes
ont répondu à l’appel à projet
du OFF 2017. Dans un premier temps, 6 comités
de sélection ont réuni, dans leur région,
les membres des différentes associations organisatrices.
Puis, dans un deuxième temps, un comité de
sélection interrégional, se nourrissant de
ces avis régionaux, a établi la liste définitive
des projets retenus. Ce comité était composé
d’un membre de chacune des associations organisatrices,
assisté de 3 personnalités expertes : Dominique
Gauzin Müller, architecte, enseignante, journaliste,
Laure Planchais, paysagiste, lauréate du Grand Prix
National du Paysage 2012, et Stéphanie Durniak, architecte,
agence Oh !Som. Ces 26 projets ont été présentés
sur quatre sites, le 29 juin 2017.
leoffdd.fr |
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