La région Île-de-France (ÎdF) rassemble huit
départements : Paris (75), la Seine-et-Marne (77), les Yvelines
(78), l’Essonne (91),
les Hauts-de-Seine (92), la Seine-Saint-Denis (93), le Val-de-Marne (94)
et le Val-d’Oise (95). Elle est intégralement comprise dans
le bassin Seine-Normandie. La région ÎdF accueille une grande
diversité d’espèces et de milieux, dont des milieux
rares comme les prairies calcaires. On retrouve en ÎdF plus de 1
500 espèces de papillons de nuit, 1 600 espèces végétales,
178 espèces d’oiseaux nicheurs,
62 espèces de libellules, et 56 espèces de mammifères
indigènes.
Aperçu
des grands milieux écologiques et de leur biodiversité |
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Une
région aux multiples habitats remarquables, symbole d’une
biodiversité abondante
Les
marais et étangs de l’ÎdF
abritent une faune diversifiée, notamment des oiseaux aquatiques
comme le butor étoilé (Botaurus stellaris)
et le râle d’eau (Rallus aquaticus), ainsi
que des odonates et des amphibiens tels que le triton crêté
(Triturus cristatus). Les cours d’eau comme la
Seine, la Marne et l’Oise sont des habitats importants pour
une variété de poissons, y compris des espèces
migratrices comme l’anguille européenne (Anguilla
anguilla). Les bords de rivières sont également
riches en végétation, comme les aulnes et les saules,
qui fournissent des habitats pour une multitude d’insectes,
d’oiseaux et de mammifères. |

Gomphe
serpentin © S.Wroza-INPN - CC BY-NC-SA
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Campagnol
amphibie © DR |
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Focus
espèces
Le
triton crêté (Triturus cristatus) est
un amphibien caractérisé par sa crête dorsale
élevée, plus prononcée chez les mâles
pendant la reproduction. Ce triton passe une partie de son temps
dans l’eau, où il se nourrit principalement de larves
d’insectes aquatiques et de petits crustacés. On
le trouve principalement dans les étangs, mares et autres
zones d’eau douce avec une végétation dense
en Île-de-France. Bien que relativement commun, il est menacé
par la perte et la fragmentation de son habitat, ainsi que par
la pollution de l’eau. |

Colette du Lierre © DR
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Triton
crêté
© E.Sansault-ANEPE Caudalis-CC BY-NC-SA
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Potamot
coloré
© O.Roquinarc’h - INPN - CC BY-NC-SA |
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Le
potamot coloré (Potamogeton coloratus) est
une plante aquatique vivace qui se caractérise par ses
feuilles submergées translucides et allongées, ainsi
que par ses petites fleurs disposées en épis. Il
pousse dans des eaux claires et peu profondes, souvent dans les
mares, fossés, les prairies marécageuses, ou encore
des étangs au sol calcaire. Fragile, cette espèce
est menacée par l’eutrophisation et le comblement
des milieux aquatiques. En raison de la dégradation de
ses habitats aquatiques, le potamot est protégé
en France, et est considéré comme une espèce
rare et menacée. |
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Les
forêts de Fontainebleau et de Rambouillet
sont des refuges pour une grande diversité d’espèces,
allant des grands mammifères comme le cerf élaphe
(Cervus elaphus) aux insectes rares. En plus de ces
massifs forestiers de grande taille, les petits bois et bosquets
agissent comme des corridors écologiques, permettant
la circulation de la faune entre les grands massifs forestiers
et les zones humides. Ce sont des refuges pour les petits mammifères
comme les chauves souris et les oiseaux nicheurs.
En
2018, près de 22 % de la surface d’Île-de-France
est artificialisée, soit près de quatre fois plus
qu’au niveau national ce qui en fait la région
la plus artificialisée de France métropolitaine.
Ces milieux artificialisés laissent peu de place aux
habitats naturels. Cependant, des efforts de gestion écologique
et de restauration sont déployés pour maintenir
et promouvoir la biodiversité au sein de ces espaces
urbanisés, notamment à travers la création
de parcs urbains, de jardins botaniques et de réserves
naturelles urbaines. Ces espaces fournissent des habitats essentiels
pour la faune urbaine et une diversité de plantes pouvant
servir de ressource aux pollinisateurs.
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Les
pressions sur la biodiversité francilienne
Depuis
plusieurs décennies, la région ÎdF
fait face à une dégradation alarmante de sa biodiversité.
Les 5 principales causes du déclin de la biodiversité
sont (IPBES,
2019) :
•
La
destruction et la fragmentation des milieux naturels liées,
notamment, à l’artificialisation des sols et aux
changements d’usages des sols liés à l’urbanisation
et la mise en culture intensive ;
•
La
surexploitation d’espèces sauvages : surpêche,
déforestation, braconnage… ;
•
Le
changement climatique, qui peut s’ajouter aux autres causes
et les aggraver. Il contribue à modifier les conditions
de vie des espèces, les forçant à migrer
ou à adapter leur mode de vie ;
•
Les
pollutions de l’eau, des sols et de l’air ;
•
L’introduction
d’espèces exotiques envahissantes, qui représentent
des perturbations à l’équilibre local et qui
se fait particulièrement ressentir en ÎdF. |

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Ainsi,
malgré une nette augmentation des espaces de nature en
ÎdF depuis un siècle,
ces derniers ont perdu une grande part de leur diversité
: par exemple, la flore francilienne actuelle ne comporte que
88% de similitude avec celle de 1930 (Panorama
de la biodiversité en Île-de-France, 2019). |
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Les
espèces protégées en région Île-de-France |
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Connaître
l’état des populations
Afin
de connaître l’état de conservation des espèces
présentes sur le territoire, des listes rouges peuvent
être établies et déclinées, à
l’échelle régionale à un instant T,
et selon les données disponibles. En août 2023, il
y avait 10 listes rouges régionales dont la méthodologie
et la démarche ont été labellisées
par le comité français de l’UICN. Elles concernent
les oiseaux nicheurs (2018), les chiroptères (2014), les
amphibiens (2022), les reptiles (2022), les poissons (2023), les
odonates (2013), les orthoptères (2018), les lépidoptères
(2016), les mantes et phasmes (2018), et la flore vasculaire (2011)
(août 2023, UICN).
Agir
pour la protection des espèces menacées
La
protection des espèces en France repose sur de nombreux
outils, dont les plus importants sont les plans nationaux d’action
(PNA), et leurs déclinaisons régionales, les plans
régionaux d’action (PRA). Les PNA sont des outils
stratégiques non opposables. Ils revêtent une ambition
opérationnelle et un ancrage territorial pour assurer le
rétablissement des populations d’une ou de plusieurs
espèces et, ensuite, leur conservation.
En 2024, il y avait 11 PNA et 2 PRA en cours d’application
en ÎdF. Les PRA concernent les
papillons diurnes et les chiroptères. Les déclinaisons
régionales des PNA en faveur des odonates et des pollinisateurs
sont en cours de rédaction.
Les
PNA (sur fond blanc) et PRA (sur fond bleu) en région Île-de-France
Certains
PNA ou PRA ne sont plus déployés officiellement,
mais des suivis peuvent être maintenus, afin de procéder
à l’évaluation et à la rédaction
de nouveaux plans. Le détail des PNA et PRA en région
ÎdF est en annexe.
Les
PNA peuvent inclure plusieurs espèces et menaces, avec
une approche holistique, nationale et à long terme. En
parallèle des PNA, chaque bassin hydrographique dispose
d’un plan de gestion des poissons migrateurs (PLAGEPOMI).
Le PLAGEPOMI (2022-2027) se concentre spécifiquement sur
la gestion des poissons migrateurs amphihalins, qui se déplacent
entre les eaux douces et salées au cours de leur cycle
de vie. Le PLAGEPOMI a une portée plus technique et territoriale,
se limitant au bassin versant. Ce plan fixe sur six ans les mesures
nécessaires à leur reproduction, développement,
conservation, et circulation, en incluant des actions pour lever
les obstacles à la migration et améliorer les habitats.
Il encadre également les conditions d’une gestion
durable de la pêche et de l’aquaculture, pour soutenir
les ressources halieutiques, fortement menacées par les
activités humaines et les changements environnementaux.
Sur
le bassin Seine-Normandie, sept espèces de poissons sont
visées par le PLAGEPOMI |
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Les
habitats identifiés pour mettre en place une protection effective
des espèces menacées |
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Quelques
habitats emblématiques de l’ÎdF
et exemples d’actions de protection de la biodiversité
De
façon non exhaustive, les informations ci-dessous présentent
quelques habitats emblématiques du bassin Seine-Normandie
en région ÎdF, et les
enjeux qui y sont rattachés, en présentant quelques
actions et solutions fondées sur la nature qu’il
est possible de mettre en place pour y limiter l’érosion
de la biodiversité.
Les
données présentées sont issues du Panorama
de la biodiversité francilienne publié (L’Institut
Paris Région, 2019) et du diagnostic de la biodiversité
en Île-de-France (Natureparif, 2013). |
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Où
agir et pourquoi ? |
Quelques
exemples de ce qu'il est possible de faire |
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Des
milieux agricoles à diversifier
Les
milieux agricoles représentent 48% de la superficie régionale
(Agreste, 2017). Ces milieux agricoles sont
soumis à de nombreuses pressions, particulièrement
dépendantes du système d’exploitation.
Les herbicides, utilisés en grande quantité, présentent
une menace directe et importante pour la biodiversité.
Cela concerne par exemple les espèces messicoles, c’est
à dire la flore des bord de champs comme le Polycnème
des champs, l’Adonis d’été et la Nielle
des blés.
Autre exemple, les populations espèces d’oiseaux
spécialistes des milieux agricoles se sont effondrées
en France de 36% entre 1989 et 2021 (Vigie Nature,
2023). L’alouette des champs, la caille des blés
ou encore l’œdicnème criard sont particulièrement
affectés. Ce sont des espèces qui nichent au sol,
et qui peuvent être impactées par les machines agricoles. |
-
Diversifier
les milieux agricoles par des aménagements écologiques
offrant une diversité de refuges pour le vivant, à
l’échelle des parcelles et des exploitations.
Cela peut se faire notamment par la réintroduction
du pâturage en Île-de- France.
-
Agir en faveur des pollinisateurs sauvages et de la diversité
de la flore, avec le maintien de bandes enherbées fleuries,
et la réduction de l’utilisation de produits
phytosanitaires.
-
Favoriser la mise en place de corridors entre les différents
réservoirs biologiques. Par exemple la plantation de
haies offre à la biodiversité un refuge, une
zone de nidification, et des ressources alimentaires selon
les essences locales sélectionnées.
-
Accompagner techniquement et financièrement les agriculteurs
pour la transition vers des pratiques agroécologiques.
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Des
mileux forestiers à préserver
Les
forêts franciliennes couvrent près d’un quart
de la surface régionale, soit 280 000 hectares de forêts
(IAU ÎdF,
2012).
Les forêts sont des espaces de loisirs, de production, et
ont un rôle de réservoir de biodiversité.
Ces espaces abritent des espèces spécialistes vulnérables,
comme les insectes saproxyliques, qui décomposent le bois
mort permettant la restitution de matière organique aux
sols forestiers. Ce faisant, le sol est plus fertile, ce qui permet
notamment une meilleure infiltration des eaux. |
-
Beaucoup
de massifs forestiers sont de petite taille et sont morcelés
à cause des infrastructures linéaires de transport.
Limiter la fragmentation des milieux ou restaurer les continuités
écologiques avec des haies et des crapauducs permet
d’assurer le déplacement des espèces d’un
réservoir de biodiversité à l’autre.
-
Améliorer les connaissances sur la biodiversité
des forêts, en particulier pour les nombreuses forêts
privées d’ÎdF,
qui servent de refuge à la biodiversité.
-
Enlever les drains des milieux humides afin de leur rendre
leur rôle essentiel dans la protection de la ressource
en eau.
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Des
milieux urbains à végétaliser
Les
milieux urbains couvrent près de 22% territoire régional,
et recensent plus du tiers des espèces d’oiseaux
de la région dans Paris intra-muros. Ils n’en demeurent
pas moins les milieux les plus pauvres en nombre d’espèces,
du fait des pressions qui s’y cumulent.
L’urbanisation
réduit les habitats naturels, affectant des espèces
comme les amphibiens et les chauves-souris, qui perdent leurs
zones de vie et de reproduction. La pollution des cours d’eau
et des sols, due aux rejets industriels et aux pesticides, nuit
à des espèces aquatiques et aux pollinisateurs.
Enfin, les espèces invasives comme le raton laveur et la
tortue de Floride concurrencent les espèces locales pour
les ressources, menaçant leur survie. |
-
Lutter
contre l’artificialisation des milieux et la destruction
des habitats en inscrivant par exemple les zones humides et
les trames vertes et bleues dans les Plans Locaux d’Urbanisme
et le Schéma Directeur de la Région ÎdF.
-
Maîtriser les ruissellements et favoriser la gestion
des eaux pluviales par désimperméabilisation
des sols : toitures, parkings, jardins urbains…
-
Végétaliser le milieu urbain avec des bandes
enherbées, des arbustes et des arbres d’essences
locales, afin de limiter les îlots de chaleur en ville,
conséquence des changements climatiques.
-
Se rapporter à des référentiels de gestion
écologique, comme le label Ecojardin, qui permet de
préserver la multifonctionnalité du sol, la
qualité de l’eau, et l’accueil de la biodiversité
dans des espaces publics comme les cimetières, les
jardins publics…
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Des
zone humides et des cours d'eau à restaurer
En
ÎdF, on compte 845 hectares
de zones humides et 8 342 kilomètres de cours d’eau,
recouvrant environ 4% du territoire (ARB ÎdF,
2019).
Ces milieux humides et aquatiques constituent un réseau
essentiel aux connexions de populations d’amphibiens, d’odonates,
et permettent la reproduction et la survie des poissons migrateurs.
Pour assurer ces services écosystémiques, il est
essentiel de restaurer et protéger ces milieux sensibles
des changements climatiques et pollutions d’origine anthropique. |
-
Rétablir
les continuités écologiques sur les cours d’eau
en détruisant les obstacles, ou à minima en
les rendant franchissables aux espèces migratrices.
-
Renaturer et valoriser les rivières, berges, milieux
aquatiques et humides. En plantant une ripisylve, on augmente
la stabilité des berges, tout en apportant de l’ombre
au cours d’eau, ce qui limite son réchauffement.
-
Restaurer et préserver les fonctionnalités des
milieux permet de limiter leur vulnérabilité
aux espèces exotiques envahissantes.
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Focus
Milieu
La
Réserve naturelle régionale du Bassin de la Bièvre
est un espace protégé situé dans les Hauts-de-Seine.
Bien que modeste en taille et entourée d’un environnement
urbain, elle constitue un précieux refuge pour la biodiversité.
Le bassin, créé pour réguler les crues
de la Bièvre, a vu son écosystème évoluer
naturellement. Il abrite aujourd’hui une riche variété
d’habitats rares en ÎdF,
comme des boisements humides, des prairies marécageuses
et des roselières.
Depuis 1977, plus de 150 espèces d’oiseaux y ont
été recensées, dont des migrateurs, mais
aussi des insectes, poissons, reptiles et plantes, avec notamment
215 espèces floristiques. La gestion de la réserve
se concentre sur la conciliation de sa fonction hydraulique,
avec la préservation des espèces et des habitats.
Des actions pédagogiques sont également menées
pour sensibiliser le public à sa richesse écologique.
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Carte
de la région Île-de-France
et du bassin Seine-Normandie
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Les
aires protégées, des sites privilégiés
pour connaître et protéger la biodiversité |
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D’après
l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, une aire protégée
est un espace géographique clairement défini,
et géré afin d’assurer à long terme
la conservation de la nature, ainsi que les services écosystémiques
et les valeurs culturelles qui lui sont associés. En France,
plusieurs statuts existent, avec différents niveaux de
protection, d’intégration des activités socio-économiques,
et différents modes d’action. On parle d’aire
protégée sous protection foncière, réglementaire
ou contractuelle. Ces outils de protection peuvent se combiner,
c’est le cas pour 5,5% de la surface des aires protégées
terrestres (INPN, 2020). Ce sont les espaces
privilégiés et opérationnels pour l’amélioration
des connaissances et la préservation de la biodiversité,
en particulier grâce aux structures locales mobilisables,
chargées de la gestion ou de l’animation de ces territoires
aux enjeux particuliers. Ces enjeux et objectifs sont rappelés
dans la Stratégie Nationale des Aires Protégées
2030, finalisée en 2019, et son plan d’action territorial
(2024), bien que l’agence de l’eau Seine-Normandie
apporte son soutien financier aux projets, qu’ils soient
situées sur une aire protégée ou non, conformément
à son 12ème programme Eau, climat & biodiversité
2025-2030. |

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Les
aires protégées en région Île-de-France

Carte
des aires protégées en région Île-de-France
Sources : AESN, INPN |
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.....
.Les
enjeux de la biodiversité sur le bassin Seine-Normandie,
en Île-de-France
..........................
Le comité de bassin Seine-Normandie
:
•
assemblée
de 185 membres où sont représentés
les collectivités, les usagers de l’eau
- agriculteurs, industriels, consommateurs, pêcheurs,
associations de protection de l’environnement...
- et l’État. Il définit les grandes
orientations de la politique de l’eau sur le bassin.
...........
L’Agence
de l'eau Seine-Normandie :
•
met
en œuvre la politique de l’eau du bassin,
en finançant les projets des acteurs locaux,
grâce à des redevances perçues auprès
de l’ensemble des usagers. Ces projets contribuent
à améliorer la qualité des ressources
en eau, des rivières et des milieux aquatiques.
....
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.
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.......
Sites et documents de référence
-
Portail
de la DRIEAT Île-de-France relatif aux espèces
protégée en Île-de-France,
ici
-
Panorama de la biodiversité francilienne,
Agence Régionale de la Biodiversité,
IAU, Île-de-France, 2019,
ici
-
Diagnostic de la biodiversité en Île-de-France
réalisé par l’ARB Île-de-France,
ici
-
La biodiversité en Île-de-France, chiffres
clés ARB,
ici
-
INPN,
la biodiversité dans les territoires,
ici
-
Portail
GeoNat’îdf, outil créé
par l’ARB Îdf centralisant les informations
relatives à la connaissance et la protection
des espèces en ÎdF,
ici
-
Portail Biodiv’îdf, atlas dynamique
synthétisant les observations collectées
par le réseau naturaliste francilien,
ici
-
Site collaboratif répertoriant l’ensemble
des données naturalistes à l’échelle
de l’Île-de-France,
ici
-
Plan de gestion des poissons migrateurs du bassin
Seine-Normandie (2022-2027),
ici
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eau-seine-normandie.fr |
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