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Biennale Photoclimat
Un parcours d'expositions photo en plein air

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(3) Quais de Seine I :
Les combatants de l'océan - Steve Fiehl x
Bloom
Les éclaireuses - Stéphanie Dozol x IRD - Institut de Recherche pour le Développement
Sarah Anne Johnson x Planète Mer
Une autre empreinte : la mer est ton miroir - Laboratoire Dahinden

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Photoclimat est la première biennale environnementale et sociale gratuite et en plein air qui se tient pendant un mois au cœur de Paris et
en région parisienne. Elle a pour but de donner de la visibilité à des ONG et Fondations à travers l’art photographique, afin de rendre compte
de leurs actions au quotidien, de valoriser leur travail ainsi que celui des personnes qui s’engagent auprès d’elles. À travers un parcours d’expositions artistiques, événements et rencontres portés par des ONG, la biennale offre à tous les publics - grand public, jeune public,
acteurs et leaders de l’écologie, entreprises, pouvoirs publics - une sensibilisation aux enjeux sociaux et environnementaux de notre temps.
L’art et la culture sont utilisés comme médiateurs dans cette manifestation unique, réunissant artistes et ONG autour de l’engagement
citoyen. Des parcours pédagogiques sont également mis en place pour toucher le jeune public, acteur du changement de demain.
Accessible à tous grâce à son format en extérieur, Photoclimat mixe œuvres contemporaines et photographies de reportage
dans d’immenses scénographies éco-conçues, qui intègrent le principe de l’économie circulaire et du recyclage.

Quais de Seine I : Les combatants de l'océan : Steve Fiehl x Bloom [résidence artistique]
Portraits et prise de parole de scientifiques avec l’ONG Bloom

 

Steve Fiehl

Formé en 2018 à l’International Center of Photography (NewYork), Steve Fiehl est un photographe français spécialisé sur les questions sociales. Il explore, via des portraits intimes, la question de la fragilité et de la résilience.

Son premier projet, Resilient Souls, une immersion de 18 mois dans les centres de réinsertion de SDF de la ville de NewYork, a été exposé à l’International Center of Photography Museum. Il a été publié dans plusieurs magazines de photo américains, et a fait l’objet d’un livre (The Bowery Mission Publishing, 2020). Le projet a permis de lever des dizaines de milliers de dollars en faveur des sans-abris.

Depuis New York, Steve a également collaboré au magazine Enjeux Les Échos.

Rentré depuis en France, il travaille depuis plusieurs années sur la fin de vie, avec des portraits de personnes malades témoignant de leur relation avec leur mort prochaine : Vivants jusqu’à la mort. Une première exposition a eu lieu à l’ONU en 2022 ; un livre est prévu en 2026.

En parallèle, il réalise, entre autres projets, une série sur des femmes entrepreneuses, issues de quartiers défavorisés de l’Île-de-France et de Marseille. Ce travail est exposé actuellement à l’École HEC, et fera l’objet d’un livre fin 2025. Ses portraits font partie de collections privées.

Didier Gascuel,
sur la question de la taille des filets de pêche
© STEVE FIEHL

Bloom

Bloom est une association française à but non lucratif fondée en 2005 par Claire Nouvian. Elle se consacre à la protection des océans et à la promotion d'une pêche durable, tant sur le plan écologique que social. L'association œuvre pour préserver la biodiversité marine, les habitats océaniques et le climat, en établissant un lien respectueux et durable entre l'humanité et la mer.

Ses actions incluent la recherche scientifique indépendante, le plaidoyer politique, la sensibilisation du public, et l'éducation. Bloom s'engage également dans des campagnes pour interdire les méthodes de pêche destructrices, et milite pour une répartition équitable des subventions publiques en faveur de la pêche artisanale.

Parmi ses réussites notables, BLOOM a contribué à l'interdiction du chalutage en eaux profondes en 2016, et de la pêche électrique en 2019 dans l'Union européenne.

à gauche : Daniel Pauly,
sur notre accoutumance à la taille en chute libre de la faune marine
© STEVE FIEHL

à droite
:
Frederic Lemanac'h,
sur le massacre des espèces marines par les dispositifs de concentration de poissons
© STEVE FIEHL

 
Les éclaireuses : Stéphanie Dozol x IRD - Institut de Recherche pour le Développement : À la rencontre de celles qui font la science
Sarah Anne Johnson x Planète Mer

Stéphanie Dozol x Institut de Recherche pour le Développement  

Stéphanie Dozol est née à Manosque, elle vit et travaille à Marseille. Diplômée de l’ENSAAMA - École Olivier de Serres, elle développe principalement une activité indépendante d’illustratrice / graphiste, au service des secteurs institutionnels et culturels. Elle a collaboré avec le Ministère de la Culture, la Ville de Paris, le Théâtre de Chelles…

Son travail s’inscrit dans une forte dimension pédagogique et scientifique. Elle accompagne ainsi de nombreuses structures dans leurs projets de médiation et de diffusion des savoirs : Ligue de l’enseignement (Fédération de Paris), Université d’Aix-Marseille, CRIPS Île-de-France, Groupe SOS, CEA et, aujourd’hui, l’IRD.

Institut de Recherche pour le Développement

L’IRD - Institut français de recherche scientifique internationale - contribue à renforcer la résilience des sociétés face aux bouleversements globaux. Il est présent dans plus de 50 pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Pacifique, ainsi qu’en France hexagonale et dans les Outre-mer.

Ses activités de recherche répondent de manière concrète à des besoins prioritaires : atténuation et adaptation aux changements climatiques, lutte contre la pauvreté et les inégalités, préservation de la biodiversité, accès aux soins, prise en compte des dynamiques sociales. L’IRD défend une recherche qui bénéficie au plus grand nombre. Il partage les résultats de ses projets, et met la science au service de l’action. Il accompagne ainsi la transformation des sociétés vers des modèles sociaux, économiques et écologiques plus justes et durables.

Les Éclaireuses est une initiative de l’Institut de Recherche pour le Développement qui met en valeur les parcours de femmes scientifiques pour encourager les jeunes, notamment les filles, à s’orienter vers les métiers de la recherche. À travers des rencontres courtes avec des lycéens, des chercheuses et ingénieures partagent leur expérience pour déconstruire les stéréotypes de genre. Le projet, labellisé Génération Égalité par ONU Femmes, se déploie en France et dans plusieurs pays partenaires de l’IRD.

© INKDEZIGN BY STÉPHANIEDOZOL
(CRÉATION VISUELLE)

Sarah Anne Johnson x Planète Mer

Sarah Anne Johnson est née en 1976 à Winnipeg, au Manitoba (Canada). Elle a obtenu son baccalauréat en beaux-arts de l'Université du Manitoba, et sa maîtrise en beaux-arts à la Yale School of Art. Le travail de Johnson a été exposé dans de nombreuses expositions individuelles et collectives à l’international. Elle a reçu de nombreuses bourses et prix, et figure dans plusieurs collections prestigieuses. Elle vit actuellement à Winnipeg, et est représentée par la galerie Yossi Milo à New York, Stephen Bulger à Toronto, et la galerie Division à Montréal.

En 2009, Sarah Anne Johnson a été invitée par la Farm Foundation à participer à un nouveau programme durant lequel un groupe d’artistes, de militants et de scientifiques se sont rendus dans le cercle polaire Arctique pendant 21 jours, et ont réalisé des œuvres sur cette expérience. Les photographies qu’elle a prises sont devenues la base d’Arctic Wonderland. Elle a manipulé les images avec des techniques de gravures, peinture, ponçage et dessin, créant des scènes de célébration qui contrastent ironiquement avec les paysages hantés et désolés de l’Arctique. Grâce à cela, elle a pu souligner leur beauté naturelle, et attirer l’attention sur les préoccupations que le réchauffement climatique suscite sur cet environnement.

Planète Mer


© SARAH ANNE JOHNSON

 

Planète Mer est une association française d'intérêt général fondée en 2007 à Marseille. Elle a pour mission de préserver la biodiversité marine, tout en conciliant les activités humaines qui en dépendent. L'association agit concrètement pour améliorer les connaissances, protéger les espèces et les milieux, et gérer durablement les ressources halieutiques exploitées. Elle met en œuvre des projets visant à permettre à chacun d'agir sur son environnement grâce à l'information, et à repenser les activités humaines pour mieux protéger et restaurer le milieu marin.
Parmi ses initiatives phares figure BioLit, un programme de sciences participatives qui invite les citoyens à observer et signaler la faune et la flore du littoral. Ces données contribuent à la recherche scientifique et à la préservation de la biodiversité marine.

Planète Mer s'engage également dans des actions de sensibilisation et d'éducation, en développant des programmes pédagogiques, et en organisant des événements pour informer le public sur les enjeux liés à la mer. L'association fonctionne selon des principes de gouvernance démocratique et participative, et s'inscrit dans l'économie sociale et solidaire.


© SARAH ANNE JOHNSON

© SARAH ANNE JOHNSON
 

Une autre empreinte : la mer est ton miroir - Laboratoire Dahinden [prix photographique]

Agir en faveur de l’environnement

Conscients de l’importance de notre responsabilité sociétale, Dahinden agit concrètement au quotidien pour réduire son impact environnemental et soutenir l’inclusion. Avec Une autre empreinte - prix photo Dahinden, nous travaillons pour promouvoir une création plus responsable, l’éco-conception dans le milieu artistique, et pour sensibiliser les publicsaux enjeux environnementaux. Produire des images a un impact ; comment agir pour réduire notre empreinte et apporter des solutions concrètes ? C’est la mission que se donne au quotidien le laboratoire Dahinden, en privilégiant des impressions sans solvants ni UV : l’utilisation de papiers Fine Art plus vertueux ou de supports bâches sans PVC et recyclables…

Thématique 2025 : La mer et ton miroir ; sélection des trois lauréats 2025 par le jury en cours

 
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Biennale Photoclimat Un parcours d'expositions photo en plein air
Nicolas Henry et l’association Letourdunmonde lancent la troisième édition de la Biennale Photoclimat, du 12 septembre au 12 octobre 2025.
  • Il s’agit de valoriser la mission et les plaidoyers des associations d’intérêt général et des fondations afin de bousculer/créer des prises de conscience pour encourager les dons, le bénévolat et le recrutement des talents.
  • Encourager les artistes à s’engager et ainsi élargir le champ de représentation des causes portées.
 

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L’association Letourdunmonde

L’association a pour but d’élaborer, produire et présenter des projets artistiques engagés. Elle créée des liens entre l’art, la sphère associative, et les experts, en questionnant les grands enjeux sociétaux à travers la création. Elle mène des actions en direction du grand public, en décentralisant l’art des espaces culturels traditionnels, le rendant ainsi accessible à tou.s.tes.
La Biennale Photoclimat s’inscrit également dans une économie circulaire forte. Les scénographies uniques et éco conçues sont fabriquées de manière modulable et mobile, permettant ainsi la circulation des projets artistiques dans la France entière, une fois la Biennale terminée.
photoclimat.com