Les
espèces de cette liste sont classées dans le nouvel
ordre systématique validé par la Commission de l’avifaune
française (CAF). Les espèces d’oiseaux très
communes ne sont pas traitées dans cette synthèse.
Pour la localisation des sites, se reporter à la 1ère
page : Présentation des sites départementaux. |
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Oiseaux
d'eau |
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Foulque macroule Fulica atra
Cette espèce est une nicheuse commune sur les marais départementaux.
En hiver, les regroupements les plus nombreux sont observés.
Le maximal est atteint sur le marais de Fontenay-le-Vicomte avec
plus de 110 individus, le 22 janvier.
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Foulque
macroule : Marais de Misery,
13 juin 2021 ©
D. Chambrillon |
Chevalier guignette : Marais
de Fontenay-le-Vicomte, 22 août 2021
©
B. Laparra |
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Grue
cendrée Grus grus
Chaque année, cette espèce survole le territoire
essonnien lors de ses migrations pré et post nuptiales.
Un vol d’une dizaine d’individus est noté
le 20 février au-dessus du marais de Misery, et une centaine
au-dessus de la prairie de Mocquebouteille le 21 février.
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Bécassine
des marais Gallinago gallinago
Cette espèce hivernante affectionne particulièrement
les vasières et les prairies humides des marais des basses
vallées de l’Essonne et de la Juine, où elle
est régulièrement observée. 10 individus
sont notés le 17 octobre sur le marais d’Itteville,
et un minimum de 30, le 9 décembre, sur le marais de Misery. |
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Chevalier
culblanc Tringa ochropus
Ce limicole a été observé, généralement
à l’unité, tout au long de l’année
sur les marais des basses vallées de l’Essonne
et de la Juine. Un maximum de 5 oiseaux a été
noté le 15 juin sur le marais de Misery.
à
gauche : Marais de Misery, 2 avril
2021 ©
A. Desbrueres
à droite : Marais
de Misery, 30 août 2021 © B. Laparra
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Chevalier
guignette Actitis hypoleucos
Seules des données à l’unité ont été
recensées aux passages pré et post nuptiaux pour le
plus commun des chevaliers. Un maximum de 2 oiseaux simultanément
a été observé. |
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Chevalier
aboyeur Tringa nebularia
Ce limicole migrateur rare n’avait pas a été
observé l’année dernière. 3 données
cette année concernent le marais de Misery : 1 individu
le 29 avril, 1 autre en vol le 1er juin, et une dernière
donnée le 11 septembre. |
Chevalier
aboyeur : Marais de Misery,
11 septembre 2021 ©
B. Laparra |
Chevalier
gambette : Marais de Fontenay-le-Vicomte, 8 mai 2021
©
F. Gauchey |
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Chevalier
gambette Tringa totanus
Cette espèce n’avait pas été notée
sur les ENS depuis 2017. 4 oiseaux sont notés en halte
migratoire sur le marais de Misery le 4 mai, 1 autre le 8 mai
sur le marais de Fontenay-le-Vicomte. Ces dates correspondent
à la 2ème vague de la migration pré nuptiale. |
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Chevalier
sylvain Tringa glareola
Ce limicole rare en Essonne n’est pas observé chaque
année sur les sites départementaux. 1 oiseau a été
noté sur le marais de Misery le 17 avril et le 2 mai, au
passage migratoire pré nuptial. |
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Mouette
rieuse : Marais
de Fontenay-le-Vicomte, 26 avril 2021 ©
D. Chambrillon |
Mouette
rieuse : Marais
de Fontenay-le-Vicomte, 8 mai 2021 ©
B. Laparra |
Mouette
rieuse Larus ridibundus
Ce laridé est noté régulièrement sur
les marais, avec les effectifs les plus importants mentionnés
en hiver, notamment sur l’étang de Villeroy du marais
de Fontenay-aval. Les oiseaux se mélangent avec les goélands
et atteignent en hiver des effectifs de plusieurs centaines d’individus.
Comme l’année dernière, l’espèce
s’est reproduite sur le radeau à sternes du marais
de Fontenay-le-Vicomte. 4 nids ont été mentionnés. |
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Guifette
noire Chlidonias niger
Autrefois nicheuse en Île-de-France, cette espèce
migratrice rare a été notée sur le marais
de Fontenay-le-Vicomte le 2 mai : 2 individus. |
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Guifette
moustac Chlidonias hybrida
Deux observations de cette migratrice, très rare en Île-de-France,
sont faites aux passages pré et post nuptiaux sur le marais
de Fontenay-le-Vicomte, les 2 mai et 21 septembre. |
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Mouette
mélanocéphale : Marais de Fontenay-le-Vicomte, 9 mai
2021 ©
D. Chambrillon |
Sterne
pierregarin
: Marais de Fontenay-le-Vicomte, 24 avril 2021 ©
F. Gauchey |
Mouette
mélanocéphale Larus melanocephalus
L’observation de cette espèce - en faibles effectifs
cependant - est régulière sur les marais de la basse
vallée de l’Essonne, notamment en période
printanière. En Île-de-France, la Seine-et-Marne
est le seul département à abriter des couples nicheurs. |
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Goéland
argenté/leucophée Larus argentatus/michahellis
La distinction entre ces 2 espèces n’est pas aisée
en raison des différentes classes d’âge, et
de critères moins évidents sur des oiseaux posés
sur l’eau ou en vol. Comme pour les autres goélands,
ils sont présents principalement en dehors de la période
de reproduction. Des données régulières sont
mentionnées sur le marais de Fontenay-aval. Un maximum
de 300 individus a été noté le 13 octobre
sur ce site. |
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Goéland
brun Larus fuscus
La décharge de Vert-le-Grand, couplée aux lacs de
Viry-Châtillon et Grigny (dortoirs) permettent à
l’Essonne d’accueillir en hiver, une partie de la
population francilienne. La majorité des effectifs étant
localisée sur le nord Seine-et-Marne (Vaires-sur-Marne).
Quelques observations sont notées à l’unité
sur les marais de la basse vallée de l’Essonne. Un
maximum de 30 oiseaux est mentionné le 22 octobre sur le
marais de Misery.
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Sterne
pierregarin Sterna hirundo
Comme chaque année, le radeau installé sur le marais
de Fontenay-le-Vicomte, accueille une colonie de cette espèce.
La 1re donnée est notée le 26 mars. L’effectif
nicheur sur le radeau du marais de Fontenay-le-Vicomte est de
10 couples minimum. La dernière sterne est observée
le 18 juillet sur ce site.
à
gauche : Marais
de Fontenay-le-Vicomte, 29 avril 2021
© A. Desbrueres
à
droite : Marais de Fontenay-le-Vicomte
©
D. Chambrillon |
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Rapaces |
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Balbuzard
pêcheur Pandion haliaetus
Depuis 2005 - 1ère reproduction en Île-de-France
-, c’est la onzième année - 2005, 2006, 2009,
2011, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021 - que l’espèce
se reproduit dans les marais de la vallée de l’Essonne.
Au total 20 jeunes - 3 en 2005, 2019 et 2021, 2 en 2006 et 2020,
1 en 2009, 2 en 2001 et 2019, 1 en 2015, 2016, 2017, 2018 - se
sont envolés. 13 d’entre eux ont été
bagués.
La
1re observation est réalisée le 9 mars sur le marais
de Fontenay-le-Vicomte, sur la nouvelle aire artificielle installée
en début d’année. Cet individu non bagué
laisse à penser qu’il s’agit de la femelle
de l’année précédente. L’apport
de banches semble indiquer que cette nouvelle aire est acceptée.
à
gauche : Marais
de Fontenay-le-Vicomte, 9 mars 2021
© A. Desbrueres
à droite : Marais
de Fontenay-le-Vicomte, 23 mars 2021
© A. Desbrueres
À
la fin du mois, suite à l’arrivée du mâle
(24 mars), le couple se réinstallera finalement sur l’aire
de Misery, sur laquelle ils s’étaient reproduits
l’année passée.
Début
juin, le comportement de la femelle indique la présence
de jeunes dans le nid. Les observations qui suivront permettront
de confirmer l’éclosion de 3 jeunes qui prendront
leurs premiers envols en juillet. La dernière observation
de cette espèce est notée le 8 octobre au-dessus
du marais du Grand Montauger.
à
gauche : Marais
de Misery,
27 mars 2021
© A. Desbrueres
à droite : Marais
de Misery,
29 mars 2021
© A. Desbrueres
Un
3e Balbuzard de type mâle - non bagué - a été
observé à proximité du nid le 17 avril. L’acceptation
de la présence de cet individu par le couple présent
pourrait s’expliquer par le fait qu’il s’agisse
d’un des jeunes nés sur l’aire de Fontenay-aval
en 2019, et non bagué. Il convient cependant de rester
prudent sur cette hypothèse.
à
gauche : Marais
de Misery,
29 juillet 2021
© A. Desbrueres
à droite : Marais
de Misery,
17 avril 2021
© A. Desbrueres
Un
4ème Balbuzard de type femelle - non bagué - a quant
à lui été observé le 22 avril, de
passage au-dessus du marais de Fontenay-le-Vicomte.
Ces
observations d’autres individus en période de reproduction
laissent espérer l’installation un jour d’un
deuxième couple sur les marais de la basse vallée
de l’Essonne.
À
noter enfin, l’observation d’un jeune Balbuzard né
sur le marais de Misery l’année dernière,
le 11 novembre 2021 à proximité du Tage, à
côté de Lisbonne au Portugal. La date tardive laisse
à penser que cet individu a hiverné au Portugal.
à
gauche : Marais
de Fontenay-le-Vicomte, 22 avril 2021
© A. Desbrueres
à
droite : Lisbonne, 11 novembre 2021 ©
M. Fernandes |
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Milan
royal Milvus milvus
Cette espèce assez rare en Essonne est observée
uniquement en migration pré et post nuptiale. Une donnée
a été notée au-dessus des Coteaux de Pierrefitte,
le 25 avril. |
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Milan
noir Milvus nigrans
L’espèce poursuit son expansion, en période
de nidification, sur les marais essonniens. 6 nids ont été
trouvés cette année 2021 sur les marais de Misery
et de Fontenay-le-Vicomte, 5 en 2020, 4 en 2019. L’observation
de quelques jeunes non volants a été réalisée
sur certains nids, mais les feuilles des arbres empêchent
rapidement de compter précisément le nombre de jeunes
dans d’autres. |
Milan
noir : Marais de Misery,
29 mars 2021
© A. Desbrueres |
Faucon
pèlerin : Marais de Misery,
24 mars 2021
© A. Desbrueres |
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Faucon
pèlerin Falco peregrinus
Les observations de ce Faucon en Essonne sont relativement rares.
Depuis 2005, cette espèce se reproduit de nouveau en Île-de-France,
en petite couronne parisienne notamment. 2 données ont
été saisies en 2021 : le 24 mars sur le marais de
Misery, et le 19 avril sur le marais de Fontenay-le-Vicomte. |
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Autour
des palombes Accipiter gentilis
Comme les deux dernières années, l’espèce
est notée tout au long de 2021. Plusieurs observations
d’un couple ont été réalisées
en période de reproduction au-dessus des marais de la vallée
de l’Essonne. De nombreux chants ont par ailleurs été
entendus début mars sur le marais de Misery. La présence
d’un immature, noté plusieurs fois du 30 septembre
au 1er novembre sur les marais de Fontenay-le-Vicomte et de Misery,
laisse à penser qu’une reproduction se serait produite.
Si la suspicion de reproduction de cette espèce est réelle,
elle n’a toutefois toujours pas pu être prouvée. |
Busard
Saint-Martin : Marais de Misery,
28 février 2021
© A. Desbrueres |
Autour
des palombes : Marais de Misery,
29 juillet 2021
© A. Desbrueres |
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Busard
Saint-Martin Circus cyaneus
Ce rapace est régulièrement observé en
Essonne, généralement au-dessus des plaines agricoles.
La proximité de celles-ci avec les marais de Misery et
de Fontenay-le-Vicomte expliquent les quelques observations
réalisées sur ces sites au cours de cette année.
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Épervier
d’Europe Accipiter gentilis
Plus petit que son cousin l’Autour des palombes, ce rapace
diurne s’est spécialisé dans la chasse des
passereaux. Il s’acclimate de différents milieux
naturels et se retrouve donc observé un peu partout en
Essonne. La reproduction sur le marais de Fontenay-le-Vicomte,
prouvée l’année dernière avec la
découverte d’un nid occupé sur le marais
de Fontenay-le-Vicomte, semble s’être poursuivie
cette année. En effet, plusieurs observations visuelles
et auditives de jeunes qui quémandaient ont été
saisies fin août-début septembre sur ce marais.
à
gauche : Épervier
d’Europe : Marais de Misery, 9
décembre 2021
© A. Desbrueres
à
droite : Bondrée
apivore : Marais de Misery, 12
août 2021
© A. Desbrueres
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Bondrée
apivore Pernis apivorus
Cette espèce migratrice nicheuse n’est présente
qu’à partir du mois de mai. Elle est observée
au-dessus de différents sites départementaux.
Aucune preuve de nidification n’a pu être apportée.
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Busard
des roseaux Circus aeruginosus
Comme les dernières années, plusieurs données
de cette espèce sont notées sur les marais de Misery
et de Fontenay-le-Vicomte, du 26 mars au 14 octobre, sans qu’aucune
preuve de nidification n’ait pu être apportée.
Ce sont plus de 27 saisies de cette espèce qui ont été
réalisées par différents observateurs et
concernant différents individus : mâles, femelles
et immatures. |
Busard
des roseaux : Marais de Misery,
2 mai 2021
© A. Desbrueres |
Faucon
hobereau : Marais de Misery,
3 mai 2021
© A. Desbrueres |
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Faucon
hobereau Falco subbuteo
L’espèce est régulièrement observée
au-dessus des marais de la basse vallée de l’Essonne,
à partir du 3 mai. Un effectif
maximal de 4 individus au-dessus du marais de Fontenay-le- Vicomte
a été comptabilisé le 7 mai et le 8 juin
sur le marais de Misery. Même si aucun nid n’a été
trouvé, la reproduction de cet oiseau sur les marais est
probable. Un immature a été observé en septembre,
mais rien ne prouve qu’il est né sur site. La dernière
observation est notée le 23 septembre. |
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.....
.Espaces
naturels sensibles en Essonne Synthèse
naturaliste 2021
..............
Au
titre de sa politique des Espaces naturels sensibles,
le Département de l’Essonne acquiert
des espaces présentant un fort intérêt
écologique, ou bien fragiles et menacés,
afin de les préserver, les valoriser, mais
aussi les soustraire à la pression foncière.
Ces sites sont ensuite réhabilités,
étudiés, aménagés et entretenus,
au bénéfice de la flore et de la faune,
et lorsque leur sensibilité le permet, ouverts
au public pour lui permettre d’en bénéficier,
et de découvrir leurs richesses. L’enjeu
final est de restaurer et de maintenir la fonctionnalité
de ces milieux, et les mettre en connexion, pour former
un véritable réseau écologique.
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...
Les recensements des espèces
animales ou végétales présentes sur
les sites ont été effectués du 1er
janvier 2020 au 31
décembre 2020. Toutes les observations sont issues
des deux bases de données naturalistes franciliennes
:
Cettia,
Geonat'ÎdF
et Faune
ÎdF.
Au cours de l’année 2021, 13 608 données
ont été saisies sur les différents
espaces naturels départementaux (8 995 données
en 2020). 8 153 l’ont été dans les
bases Cettia,
Geonat'ÎdF et 5 455 dans la base Faune
ÎdF. |
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Conseil
départemental de l’Essonne
Boulevard de France
91012 Évry-Courcouronnes Cedex
essonne.fr
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