Il
est une nécessité dès aujourd’hui d'organiser
la mobilité de demain et de répondre aux questions qui nous
sont posées : les navettes autonomes seront-elles généralisées
? Les voitures électriques seront-elles la norme ? À quoi
ressemblera l’espace public ? Les avancées technologiques
permettront-elles d’organiser une logistique urbaine de proximité
plus efficace et des livraisons moins gourmandes en kilomètres
? L’IAU Île-de-France prend toute sa part dans cette réflexion
passionnante qui constitue une priorité stratégique pour
la Région. La densité des réseaux, leur saturation
et leur vétusté, l’envergure du territoire imposent
d’être imaginatifs et entreprenants. Nous ne sommes pas à
Shanghaï ou à Dubaï, où l’on bâtit
à partir de rien ou presque. Ici, on avance souvent en terrain
habité et sous la pression. Et il nous faut aussi résorber
les fractures territoriales et faciliter les déplacements entre
banlieues, en n’oubliant pas que l’Île-de-France ne
se résume pas à Paris.
Ce
que veulent les Franciliens
Ah
! Si seulement… Si le RER était à l’heure,
le Transilien plus confortable, la sécurité meilleure,
les bouchons moins nombreux, l’air plus pur, les tarifs
moins chers… Les Franciliens veulent tout cela bien sûr,
mais ils attendent surtout une plus grande fluidité dans
leurs déplacements. Car la plupart utilisent plusieurs
modes de transports sur leur trajet et sont exaspérés
par les interconnexions mal assurées, les attentes interminables
ou les réseaux surchargés. Le numérique
pourrait leur changer la vie.
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L’habitant
Quel
que soit son lieu de résidence ou d’activité,
l’habitant souhaite à la fois profiter d’une
bonne desserte - accessibilité du site - et d’un
cadre de vie attractif.
La notion très qualitative de cadre de vie correspond
à des attentes sur la qualité de l’air, la
réduction des nuisances sonores, un environnement non anxiogène,
sécure, plus végétalisé
et aménagé pour la détente - bancs et terrasses
-, accompagné de services et loisirs de proximité…
Photo : © Paul LECROART/IAU ÎdF |
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Pictogrammes
: © 123rf / leremy, © IAU ÎdF ; Source : ObSoCo
2017 |
L’usager
Qu’il
se déplace à pied, en voiture, en bus, métro
ou train, chacun veut être orienté et informé
sur l’état du trafic et ne pas gaspiller son temps
dans les trajets. La propagation des réseaux sociaux, la
généralisation de l’usage du smartphone et
des applications numériques associées permettent
à chacun de consulter et faire remonter les informations
ou de s’exprimer sur son expérience personnelle.
L’usager s’est imposé au cœur du système
et souhaite obtenir des services adaptés à ses besoins
à l’instant T. Pour les trajets en transport public,
il désire aussi gagner en confort. |
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Pictogrammes : © 123rf / leremy, © IAU ÎdF ; Source
: Boston Consulting Group 2017
Photo
: ©
GOBRY/DRIEA
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L’automobiliste
Lorsqu’il
prend sa voiture, le Francilien souhaiterait mieux maîtriser
son temps et surtout éviter les bouchons. Tous les automobilistes
se trouvent confrontés à la congestion routière,
y compris dans les pôles urbains secondaires. Pour réduire
les niveaux de trafic sans interdire l’accès à
l’automobile, des alternatives à la voiture individuelle
émergent depuis une douzaine d’années : autopartage,
stations de voitures ou de deux-roues en libre-service et de taxis-VTC
: véhicules de tourisme avec chauffeur. Trop souvent, ces
services ne sont disponibles qu’en cœur d’agglomération,
alors que la voiture individuelle reste indispensable dans le
périurbain. |
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Photo
: ©
anyaberkut/iStock
Pictogrammes
: © 123rf / leremy, © IAU ÎdF ; Source : ObSoCo
2017 |
Le
touriste
Qu’il
soit Francilien ou non, le touriste veut un voyage facile, un
pass qui lui donne accès à l’ensemble du
réseau de transports en commun, aux locations en libre-service,
qui lui ouvre les portes de sites touristiques classiques, mais
aussi de lieux plus insolites. Évoluant en terre inconnue,
il a besoin de réassurance,
de se repérer facilement par une signalétique
efficace. Le visiteur veut tout savoir tout de suite : son temps
est compté. Une connexion wifi gratuite et continue lui
permet de se localiser, d’utiliser des services de traduction
instantanée, d’adapter son programme au fil de
son séjour, selon ses envies, en y intégrant l’offre
éphémère, événementielle.
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Photo : ©
nevereverro/
iStock
Pictogrammes
: © 123rf / leremy, © IAU ÎdF ; Source : CRT Paris
Région 2016, dispositifs permanents d’enquêtes
dans les aéroports, les trains, sur les aires d’autoroutes
et dans les gares routières. Plusieurs réponses possibles.
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Vers
la mobilité du futur
Qui
n’a pas rêvé, enfant, de se déplacer
en taxi volant, dans un véhicule sans chauffeur ou une
voiture qui se recharge toute seule ? Les véhicules du
futur sont désormais une réalité. Et dans
le monde entier des ingénieurs travaillent d’arrache-pied
pour aller encore plus loin. Avion électrique, train supersonique,
scooter pliable, routes produisant de l’énergie…
: les industriels investissent des milliards pour développer
de nouvelles mobilités, high-tech et écologiques.
Et le ciel n’est pas la limite. |
La
nouvelle vie du rail
Pour
demeurer une région attractive, l’Île-de-France
devra continuer à offrir des services de transport de
masse. Il est donc essentiel de prévoir les évolutions
démographiques et économiques régionales
pour anticiper les besoins sur les réseaux ferroviaires
à long terme. L’entretien et la modernisation des
infrastructures existantes, la création et l’extension
de lignes permettront de répondre à cette demande
future tout en réduisant les temps de trajet.
À
titre d’exemple, il ne faudra plus que 36 minutes demain
pour relier la Défense à l’aéroport
de Paris-CDG en métro, alors qu’il en faut 50 aujourd’hui
en RER.
Mais
le rail n’en est qu’au début de sa révolution.
L’harmonisation des services sur les différentes
lignes, la lisibilité simplifiée du réseau,
l’accès aux services numériques ne sont
qu’une partie des chantiers en cours.
Si le Grand Paris Express est la vitrine du métro de
demain, il impose une logique vertueuse de performance pour
les autres lignes, existantes ou à venir. RER, Transilien,
trams express, métro : tous devront rejoindre un niveau
de prestation optimal pour proposer aux Franciliens des équipements
plus confortables, fiables et accessibles à tous. Les
transports d’hier n’ont pas fini de vous étonner
demain !
©
IAU ÎdF 2017 ; Source :
IAU ÎdF
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La
gare se métamorphose
Demain,
la gare sera bien plus qu’une simple interface entre la
ville et le monde des transports. Elle a déjà
opéré sa première mue en s’affirmant
pôle d’échanges multimodal. Derrière
ce terme, la gare valorise son rôle intégrateur
de l’ensemble des modes de déplacement : train
ou métro, mais aussi bus, deux-roues, marche, voiture,
taxi... Elle est un nœud de correspondances, parfois sans
lien avec le mode ferroviaire - par exemple de bus à
bus -, et son champ d’influence peut couvrir de nombreuses
communes. Elle est le point de rabattement et de diffusion de
la mobilité locale. Le confort de ses accès et
des lignes qui la desservent est essentiel pour garantir l’attractivité
des transports collectifs.
Mais
la métamorphose de la gare ira bien plus loin demain.
En tant que lieu atypique de la vie de la cité, elle
devra s’insérer plus harmonieusement dans son environnement
et faire bénéficier son quartier de son rayonnement
et du dynamisme qu’elle incarne. Sa présence accélèrera
les mutations urbaines en attirant des programmes immobiliers
ambitieux et des espaces publics de haute qualité. La
gare ne sera pas qu’un lieu de passage, mais aussi un
lieu de vie et de culture intégrant des services publics
et privés, des commerces, des points de livraison, des
bureaux mobiles… Elle devra s’adapter à tous
les publics, à toutes les vitesses, à tous les
âges, et se faire autant humaine que numérique.
La
gare Saint-Denis Pleyel mettra en scène l’ouverture
des transports sur la ville.
La gare des Ardoines accélèrera l’aménagement
d’une ancienne zone industrielle.
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©
Richez_Associés...........................................................................©
Richez_Associés |
Versailles
Chantiers gagnera en confort avec
plus de services et de commerces. |
Les
nouveaux espaces de la gare Massy-
Palaiseau seront plus clairs et accueillants. |
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©
Société
du Grand Paris / Agence Kengo Kuma & Associates.
©
Société
du Grand Paris / Valode et Pistre |
L’espace
public se partage
L’espace
public est à la fois un support de mobilité et un
lieu de vie sociale. Sa fréquentation et la qualité
de son aménagement ont des répercussions sensibles
pour ses riverains et ses usagers. À l’heure de la
mobilité partagée, il est le symbole physique
d’une société plurielle où cohabitent
des aspirations, des vitesses de déplacements et des rythmes
de vie différents.
Au
confluent des thématiques touchant au cadre de vie, l’aménagement
de l’espace public fera l’objet de démarches
de plus en plus intégrées, englobant l’urbanisme,
la mobilité et la santé, qualité de l’air
et acoustique notamment. La question de son partage et de la place
qu’y occupent la marche et le vélo sera centrale
pour en faire un lieu inclusif où chacun pourra trouver
des conditions de vie et de déplacement adaptées.
Pictogrammes
© 123rf / leremy, © IAU ÎdF ; Source : IAU ÎdF |
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LE
VÉHICULE ÉLECTRIQUE EN FRANCE À L’HORIZON
2030
©
IAU ÎdF 2017 ; Source : Le véhicule électrique
dans la transition écologique en France
Carbone 4 - Rapport 2017
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Respirer,
souffler
La
vie en Île-de-France peut être intense et exigeante.
Dans cette effervescence, les Franciliens aspirent de plus en
plus au calme et à l’air pur. Ce n’est pas
qu’une question de confort, c’est aussi un enjeu de
santé publique. C’est pourquoi la modération
des impacts environnementaux des transports sera un domaine privilégié
d’action pour améliorer le cadre de vie. Pour ce
faire, le développement des pratiques de mobilités
actives sera encouragé, notamment la marche et le vélo.
L’amélioration de la sécurité et la
résorption des points durs sur les parcours y participeront.
Le développement d’itinéraires adaptés,
d’ateliers de réparation, d’aires de stationnement
sécurisées et abritées et de l’assistance
électrique jouera également en faveur d’une
pratique du vélo inscrite durablement dans les habitudes
des Franciliens.
Quant aux modes routiers, une diffusion massive de véhicules
moins émetteurs de polluants et de gaz à effet de
serre, moins bruyants et moins consommateurs s’impose pour
répondre au défi de la transition énergétique.
L’ensemble du cycle de vie des véhicules devra être
pris en compte, depuis la fourniture de leurs matières
premières jusqu’au recyclage ou à la réutilisation
de leurs éléments en fin de vie. Le mode de production
de l’énergie sera également plus fortement
orienté vers des sources renouvelables. La problématique
du stockage de l’électricité produite par
les éléments naturels est en passe d’être
résolue : conservation de l’énergie sous forme
d’hydrogène ou d’air comprimé, création
de batteries à plus longue durée de vie et à
meilleur rendement, fermes de batteries d’occasion.
©
Joseph
MELIN/Air Liquide |
C'est
déjà demain... Taxis
à hydrogène
Lancé en 2015 pendant la COP21, Hype est la flotte de
taxis
à hydrogène de la Société du taxi
électrique parisien.
Pionnière dans ce domaine, elle envisage
de déployer 600 véhicules avant fin 2020.
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C'est
déjà
demain...
©
Frédéric
BEDEAU
Vianavigo
L’application phare
d’Île-de-France Mobilités étoffe sans
cesse son offre et a récemment intégré le
covoiturage
et des fonctionnalités enrichies pour les cyclistes et
les personnes en situation de handicap.
........©
Frédérique
PRÉDALI/IAU ÎdF
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Pictogrammes
: © 123rf/leremy, © IAU ÎdF ; Source : IAU ÎdF
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La
mobilité devient intelligente
La
transition numérique de la mobilité est déjà
à l’œuvre, à travers de multiples solutions
déployées par le secteur privé ou public
: le service publics Vélib’, les différentes
applications de transport et circulation, les expérimentations
de véhicules autonomes, les innovations de l’autorité
organisatrice, comme la création d’une centrale de
réservation de transport à la demande… Elles
enrichissent la palette des outils et des services mis à
la disposition des voyageurs, quel que soit leur mode de transport.
Demain,
les applications et les sites web proposeront de l’information
plus complète, multimodale et prédictive, afin d’orienter
les voyageurs et de les conseiller en temps réel en fonction
des aléas. Les services reposant sur le numérique
poursuivront également leur déploiement, comme le
partage d’espaces de stationnement et de véhicules
ou la mise en relation, la réservation et le paiement de
prestations : taxis, véhicules de tourisme avec chauffeur,
covoiturage…
Mais
l’avancée majeure concernera le traitement et l’exploitation
d’une masse de données toujours plus riche - le big
data -, offrant de nouvelles possibilités en matière
de connaissance des flux et des attentes des voyageurs. Il permettra
de mieux dimensionner les infrastructures, les offres de service
et leur tarification. La mobilité en tant que service décloisonnera
la vision actuelle des transports pour proposer une nouvelle façon
de se déplacer, plus fluide et personnalisée. |
Pictogrammes
: © 123rf / leremy, © IAU ÎdF ; Sources : Institut
des Routes des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité,
Institut Français des Sciences et Technologies des Transports,
de l’Aménagement et des Réseaux
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La
route se met au high-tech
Plusieurs
programmes de recherche transnationaux s’intéressent
actuellement à la route dite de cinquième génération.
Ils visent à diffuser les évolutions techniques
les plus prometteuses dans les domaines de la communication, de
la transition énergétique et du développement
durable.
Demain,
la chaussée verra sa durée de vie allongée
et ses coûts d’entretien réduits grâce
à des matériaux plus résistants ou auto-cicatrisants.
Les laboratoires testent dès aujourd’hui des couches
de roulement adhérentes, dépolluantes et silencieuses
pour en réduire les nuisances.
La
route pourra collecter et stocker de l’énergie thermique
et électrique grâce à des éoliennes,
des centrales géothermiques ou photovoltaïques et
des dalles piézoélectriques intégrées
à sa structure ou situés dans son voisinage. Cette
énergie sera utilisée pour son éclairage,
sa signalisation lumineuse, la régulation de sa température
en été ou son dégivrage en hiver. La diffusion
des capteurs directement intégrés aux infrastructures
permettra de développer les aides à la conduite,
de réguler automatiquement les vitesses, de cadencer les
flux, d’optimiser le stationnement sur voirie et la gestion
des livraisons, de réduire les risques liés aux
phénomènes climatiques, voire de recharger les véhicules
électriques en mouvement.
©
Pavegen...........................................................................................................................................C'est
déjà demain...
Autopilot |
C'est
déjà demain... Dalles
piézoélectriques
Implantées
dans le sol des lieux de passage les plus fréquentés,
les dalles piézoélectriques peuvent
transformer l’énergie cinétique des passants
en
électricité pour l’éclairage, la signalétique
ou des
points de recharge pour smartphones par exemple. |
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Les
véhicules connectés et autonomes
La
connectivité des véhicules se renforcera pour tendre
vers des flottes totalement autonomes, du moins sur certaines
infrastructures comme les autoroutes et voies express. Les modèles
les plus récents sont déjà équipés
de dispositifs d’assistance à la conduite et à
la manœuvre, notamment afin d’en améliorer le
confort et la sécurité. Les innovations des constructeurs
et équipementiers laissent déjà augurer une
diffusion progressive de la délégation partielle,
voire totale de la conduite. Grâce à ces inventions
continues et aux expérimentations en cours, véhicules
autonomes et véhicules avec conducteur se côtoieront
sur nos routes demain. L’avenir nous dira si le véhicule
autonome sera davantage du transport individuel ou collectif ou
s’il génèrera massivement de nouveaux usages
partagés. |
Pictogrammes
: © 123rf / leremy, © IAU ÎdF ; Source : IAU ÎdF |
©
VEDECOM
2017
a marqué le coup d’envoi, à Versailles, du
projet européen Autopilot, coordonné par l’Institut
pour la transition énergétique Vedecom. Il permettra
d’évaluer les performances de la voiture autonome
grâce aux objets connectés dans l’environnement
urbain. |
La
logistique du futur
Au
cœur du métabolisme des villes, la logistique se réinvente
pour mieux répondre à la croissance des flux de
marchandises et limiter l’engorgement des réseaux
routiers. Tous les axes de transport pourront participer à
son développement : voies navigables, réseaux de
chemin de fer, de métro ou de tramway, couloirs aériens
pour drones et autres objets volants…
Au
plus près des clients, les fonctions logistiques se diffuseront
sous la forme de centres de distribution, d’hôtels
dédiés ou partagés, de consignes, de boîtes
à colis ou de véhicules relais mobiles afin de limiter
les kilomètres parcourus. La modularité des solutions
et le maillage des dispositifs logistiques seront les garants
d’une distribution des biens plus sobre et plus efficace,
reposant sur des modes et des procédés moins consommateurs
d’énergie, moins bruyants et moins polluants.
Les
potentiels offerts par les nouvelles technologies seront également
à exploiter : transports connectés - Internet des
objets -, imprimantes 3D, robots, dispositifs autonomes de manutention…
Ils ouvrent la voie à une revalorisation des emplois logistiques
d’aujourd’hui, avec une réduction de la pénibilité
du travail, et à la création de nouveaux métiers
demain.
©
DPDGROUP |
|
C'est
déjà demain...
Livraisons
par drone
©
Starship
Technologies
Testé
pour la première fois en
2014 par DPDgroup, la livraison
par drone pourra trouver des
applications dans les situations
d’urgence, en cas de catastrophe
naturelle ou en alimentation
des relais Pickup.
1
milliard d'envois de colis
C’est
le cap qui sera
vraisemblablement atteint
en France en 2020, soit plus
du double du flux observé
en 2016. Sources : Fevad, Xerfi. |
La
fluidite à toutes les échelles
Pour
des déplacements, demain, plus sereins et plus fiables,
des technologies éprouvées ou émergentes
seront mises à profit pour limiter les ralentissements
et mieux coordonner la gestion des flux. Il ne faudra plus attendre
pour payer son trajet, passer les portiques ou trouver une place
de stationnement. Le moindre incident sera géré
automatiquement grâce à une adaptation en temps réel
de l’ensemble du système de transports. Sur les routes,
dans les gares, à bord, l’information des voyageurs
sera instantanée pour garantir des parcours sans anicroche.
En couplant la technologie à l’humain, la reconnaissance
faciale, le scanner de l’iris ou l’identification
vocale pourraient servir de passe transport ou de carte bancaire
si le voyageur le souhaite, à l’image de ce qui se
pratique déjà dans certains aéroports ou
certaines gares internationales. Sur les routes, l’affectation
des files de circulation se fera modulable, sélectionnant
au gré des besoins certaines voies pour les bus, le covoiturage,
les véhicules les moins polluants, les livraisons ou changeant
de sens en fonction de la période de la journée.
Des centres de gestion high-tech collecteront et analyseront de
multiples données pour connaître l’état
du trafic routier et ferroviaire, adapter l’offre de transport
à la demande réellement observée et prévenir
les aléas.
600
carrefours gérés à distance
Le
poste central de régulation du trafic Gerfaut II coordonne
déjà
les carrefours à feux les plus importants de Seine-Saint-Denis. |
© @DiRIF
...........................................................................................©
Stanley Robotics - www.stanley-robotics.com
©
Frédérique PRÉDALI/IAU îdF ......................................................©
chombosan/shutterstock.com |
Des
files réservées
aux bus permettent
de fiabiliser leur temps
de trajet.
Les
ascenseurs automatiques à voitures permettent
de se garer
plus vite.
Des
centres
de gestion innovants permettent
de coordonner tous les trafics.
La
biométrie se généralise pour fluidifier les
zones de contrôles et les péages.
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Les
nouveaux modes débarquent en ville
Ces
dix dernières années, les pouvoirs publics, les
acteurs privés et les citoyens ont démontré
leur capacité à développer de nouvelles manières
de se déplacer ou de redynamiser des pratiques tombées
en désuétude comme le vélo en ville, l’auto-stop
ou la trottinette.
Chaque année voit émerger de nouveaux concepts,
de nouvelles applications numériques, de nouveaux équipements...
Certains
connaissent la prospérité, d’autres ne trouvent
pas leur modèle économique ou leur clientèle.
À l’image du Nautilus du capitaine Nemo, le paysage
de la mobilité se construit mobilis in mobili,
en mouvement. Les
succès et renouveaux récents démontrent l’étendue
des innovations à l’œuvre, sans compter celles
que l’on ne connaît pas encore… |
©
Pierre
Salomé / Aishuu.................................................................©
ProStockStudio/shutterstock.com
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Les
défis des mobilités pour 2025 |
Ces
dernières années, le big-bang digital et la prise
de conscience environnementale ont modifié le rythme de
vie des Franciliens, leur façon de travailler, de consommer,
de se déplacer. Il est temps de les écouter. Les
défis à relever sont immenses et imposent d’agir
vite, avec détermination, pour assurer la mutation de nos
réseaux de transport existant et prendre la vague des nouvelles
innovations qu’il faut pouvoir accompagner et non subir.
Valérie
Pécresse, présidente de l’IAU ÎdF, présidente
de la Région Île-de-France.
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Mobilités
du futur : l'Île-de-France, une région
en mouvement
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L'Institut d'aménagement et d'urbanisme
de la Région Île-de-France
Grande
agence régionale d’urbanisme et de l’environnement,
l’IAU offre une expertise pluridisciplinaire unique
permettant de traiter à 360° les problématiques
de développement des territoires. L'IAU Île-de-France
a pour mission essentielle de réaliser des études
et travaux nécessaires à la prise de décision
des élus du conseil régional d’Île-de-France.
De l'échelon local à l'échelon des
grandes métropoles, il intervient notamment dans
de nombreux domaines tels que l'urbanisme, les transport
et la mobilité, l'environnement, l'économie
et les questions de société. Il apporte son
soutien aux politiques d'aménagement et de développement
des communes, des intercommunalités et des départements.
Il réalise également, pour les organismes
qui lui en font la demande des études, tant en Île-de-France
qu'à l'étranger.
iau-idf.fr
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