Guayapi est née de rencontres et de passions. En présentant
sur le marché européen dès 1990 le Warana - Guarana
des terres d’origine -,
la société a progressivement élargi sa gamme de matières
premières nobles et inédites. Très sensible aux enjeux
environnementaux et aux valeurs sociales, sa fondatrice Claudie Ravel
a noué un partenariat avec la tribu des Amérindiens Sateré
Mawé, située au cœur de l’Amazonie, et avec laquelle
Guayapi entretient des liens privilégiés allant bien au-delà
d’une simple relation commerciale.
Une
éthique en faveur de la préservation de la nature
et des hommes
L’Amazonie
offre des milliers d’espèces végétales
que les Indiens utilisent traditionnellement et quotidiennement
pour soulager leurs maux. Leur savoir est inépuisable,
encore faut-il préserver la forêt des intérêts
économiques des multinationales. À son échelle,
Claudie Ravel soutient la tribu des Indiens Sateré Mawé
- près de 16 000 Indiens aujourd’hui alors qu’ils
n’étaient plus que 6000 au début du projet
- dans leur combat quotidien afin de préserver leur identité,
leur culture, leur territoire. À travers ses voyages,
elle source les meilleures matières proposées
par les peuples autochtones n’ayant pas accès aux
marchés internationaux, privilégiant les savoir-faire
traditionnels respectant l’homme et la plante, bannissant
tout procédé de transformation chimique.
|
Guayapi
a pour vocation la reconnaissance, la valorisation et la mise
sur le marché de plantes issues de leurs Terres d’Origine,
de cueillette sauvage, en provenance de l’Amazonie et
du Sri Lanka sous forme de super-aliments, produits alimentaires
et cosm’ethics naturels.
La
forêt amazonienne
Elle
constitue la réserve végétale et animale
la plus importante de la planète. Menacée, livrée
à la déforestation, à l’exploitation
intensive et inconsidérée des sols et sous-sols,
la forêt d’émeraude, prodigieux laboratoire
phyto-thérapeutique, doit être sauvegardée.
La
mise en valeur et la reconnaissance la plus large de ces richesses
naturelles et de leur extrême fragilité, devraient
contribuer à la préservation, au respect et à
la survie des habitants de l’Amazonie et de leurs territoires.
S'engager
dans une consommation responsable
Réfléchir
à son acte d'achat, à ses conséquences
sociales et environnementales, voilà quelques actions
dont seul le consommateur a le pouvoir.
En
s'intéressant aux produits qu'il choisit, il peut changer
la donne des pratiques de consommation de masse, souvent de
basse qualité et à moindre coût, contraignant
les producteurs d'ici et d'ailleurs à des conditions
de vie généralement précaires.
C'est pourquoi Guayapi et l'ensemble des acteurs du commerce
équitable se réunissent pour un engagement commun,
autour d'une action collective qui s'étend du producteur
au consommateur.
Celui
qui consomme choisit, décide. Dès lors, il porte
la responsabilité d'une filière, quelle qu'en
soit sa qualité et ses enjeux. Pour Guayapi, comme pour
l'ensemble des acteurs de ce système, ce n'est pas surévaluer
le rôle du consommateur que de souligner qu'il a les moyens
de tout changer : bien au contraire, c'est l'engagement de chacun
qui devient décisif dans un modèle économique
et social commun.
Rémunérer
les producteurs pour le fruit de leur travail, à un prix
juste incluant les projets de développement des communautés
productrices, dans le respect de la biodiversité et en
assurant au consommateur la qualité exceptionnelle d'un
produit noble : telle est la vocation de Guayapi depuis plus
de vingt-sept ans. Les peuples autochtones ont de plus un savoir
inestimable que nous devons présenter et inciter à
protéger de la manière la plus aboutie. Écouter
les peuples premiers, les entendre et les intégrer en
les mettant en lien avec les distributeurs et consommateurs
du monde entier a une importance telle que cela encourage en
amont les producteurs et en aval un consommateur avisé.
Le discours sur la décomposition du prix juste constitue
un élément essentiel de divulgation qui consiste
à mettre fin à cette dérive infondée
d’un prix moins élevé, voire à la
baisse.
|
Restitution
de l’étude d’impact réalisée
par Arturo de Palma en présence du Président de
la PFCE de l’époque, Georges d’Andlau, Claudie
Ravel, fondatrice de Guayapi, et des Tuchaua, chefs traditionnels
des communautés Andira et Marau. À Parintins. |
Les
appartenances de Guayapi
En tant qu’acteur dynamique pour la protection de l’environnement
et la restauration de la biodiversité sur la base de critères
sociaux élevés, Guayapi est membre administrateur
de la PFCÉ - Plate-Forme pour le Commerce Équitable
-, membre administrateur de Cosmebio et coresponsable de la commission
d’éthique de l’association.
Guayapi est membre d’IFOAM France : International
Federation of Organic Agriculture Movements. L'éthique
et les critères environnementaux élevés s'expriment
également par le choix de l'organisme certificateur FGP,
Forest Garden Products - protection ou restauration,
si dégradée, de la biodiversité et respect
des populations locales -, et par notre appartenance à
l'IAFN-RIFA : International Analog Forestry Network,
réseau International des Forêts Analogues aux écosystèmes
dégradés.
Par
ailleurs, Claudie Ravel, en tant que membre de Slow Food,
permet à Guayapi d’être actif au sein de cette
association qui porte, notamment, la Sentinelle Warana - produit
exemplaire bon, propre et juste - et la Sève de
Kitul, élue Arche du Goût. De plus, la filière
Warana a fait l’objet d’une étude d’impact
qui permet de mettre en valeur l’exemplarité de partenariat
de cette filière et les critères élevés,
au-delà du bio, de la certification FGP et la valorisation
de filières en lien avec les peuples autochtones.
Depuis
1990, Guayapi respecte rigoureusement 3 critères fondamentaux
: biologique, environnemental - biodiversité, restauration
des écosystèmes - et social : principes du commerce
équitabl). Guayapi a pour but d’approfondir la recherche
en phytothérapie sur ces territoires, et d’établir
avec les populations locales un contrat commercial humain et éthique.
La
qualité au cœur des plantes
- En
parfaite adéquation avec notre engagement éthique
Les critères de sélection des plantes utilisées
dans la gamme des produits Guayapi, reposent sur leurs qualités
d’origine et leur pureté.
Ces plantes font d’ailleurs l’objet de bibliographies
occidentales datant de plus de 300 ans où l’utilisation
humaine depuis des millénaires y est démontrée.
Nous avons donc un recul historique important les concernant.
Ces critères sont toujours basés sur une absence
totale de conservateurs chimiques et sur l’obtention d’une
poudre à partir de la totalité de la partie choisie
de la plante, appelé le Totum.
-
Qu'est-ce que le Totum ?
Le Totum - en latin - est l’intégralité
de la partie de la plante ou du fruit la plus concentrée
en principes actifs, cela peut être le noyau, la chair,
les feuilles, la racine ou l‘écorce… En d’autres
termes, l’utilisation de la synergie des substances contenues
naturellement dans cette partie de plante évite tout
effet secondaire.
Le principe pour Guayapi, de proposer des Totum de plantes,
repose sur le fait que le corps reconnaît ces
substances naturelles, permettant une assimilation plus puissante
dans l’organisme. Ainsi, il n’y a aucun effet secondaire
et aucun surdosage, le corps n’utilise que les éléments
dont il a besoin et rejette le surplus.
Ce choix rigoureux est déterminé à partir
de 3 paramètres fondamentaux :
-
L’observation de règles strictes quant à
la cueillette ou culture et à la nature des sols,
-
La période de la récolte qui peut être
déterminante en ce qui concerne la teneur des principes
actifs,
-
Le séchage et le mode de préparation de la
plante en vue de sa consommation.
|
|
Commerce
Équitable France
Créée en 1997, Commerce Équitable France est
un collectif national de concertation et de représentation
des acteurs français du commerce équitable et constitue
un acteur primordial au sein des réseaux de commerce équitable
qui a pour but de défendre, promouvoir et développer
un commerce juste et durable.
Fort de 42 institutions, il réunit des organisations nationales
de commerce équitable auxquelles s'associent des structures
qui appuient cette démarche. Depuis 2012, des associations
de tourisme équitable en sont aussi membres. |
|
Forest
Garden Products
Choisi par Guayapi, le Forest Garden Products demeure à notre
connaissance comme étant le plus abouti. Dans le souci de
préserver les richesses inestimables des territoires d’où
elle puise ses matières premières, Guayapi s’est
engagée activement dans le Forest Garden Products. Fondé
par le Docteur Ranil Senanayake, FGP Forest Garden Products
est un système de certification international, garantissant
en sus des labels biologiques, la restauration des écosystèmes
selon des critères de respect de la biodiversité afin
de pouvoir aboutir aux forêts analogues - mimique de l’écosystème
d’origine - en tenant compte de l’intervention humaine.
Il opère en Asie - Sri Lanka, Philippines, Nouvelle-Guinée..,
en Amérique Latine - surtout en Amazonie, Colombie, Costa
Rica, Mexique, Brésil… -, en Europe - Pays-Bas - et
en Amérique du Nord : États-Unis, Canada. |
|
International
Analog Forest Network
Réseau international qui promeut la biodiversité
et la restauration des écosystèmes d’origine,
il recense 32 membres dans 32 pays, producteurs et associations.
Guayapi est l’unique société commerciale de
l' IAFN. IAFN est un collectif d’organisations œuvrant
pour une restauration écologique biomasse photosynthétique,
à travers diverses applications du système labellisé
par FGP. dans leurs propres localités. |
|
Slow
Food
À titre personnel, Claudie Ravel est membre de cette association
éco-gastronomique à but non lucratif financée
par ses membres, fondée en 1989 par Carlo Petrini pour contrer
les effets néfastes des fast-foods et de la fast-life.
L’objectif de Slow Food est de retrouver les saveurs d’une
alimentation authentique en promouvant les traditions gastronomiques
locales issues des terroirs sains. |
|
International Federation of Organic Agriculture Movements
Mouvement fournissant au marché une garantie de l’intégrité
des appellations biologiques, IFOAM représente les intérêts
du secteur de l’agriculture biologique à l’international.
Il est la seule organisation mondiale responsable de la création
et la révision des critères standards de l’agriculture
biologique, et joue un rôle de leader dans le développement
politique et social mondial de l’agriculture biologique. |
|
Sateré
Mawé
Pour la différenciation du Warana - Guarana des terres d’origine
- et autres plantes largement distribuées par Guayapi. Ce
logo garantit la provenance d’origine du produit, de l’aire
indigène Andira Marau, terre ancestrale de la tribu Sateré
Mawé. De nombreux produits Guayapi disposent de cette certification.
|
|
Cosmebio
Prôner une cosmétique respectueuse de l’homme
et de l’environnement, utilisant des ingrédients issus
de l’agriculture biologique ainsi que des procédés
de fabrication propres.
L’Association Professionnelle Française de la Cosmétique
Écologique et Biologique, dont Guayapi est membre administrateur,
se compose de 400 membres. Elle regroupe l'ensemble des acteurs
de la filière. |
Le
projet Warana*
: une filière équitable exemplaire
Guayapi
commercialise un Warana de cueillette sauvage, issu des terres
d’origine de cette plante, estampillé Sateré
Mawé. C’est le nom de la tribu
d’Indiens d’Amazonie du Brésil vivant sur
ces terres et produisant un Warana de qualité exceptionnelle,
grâce d’une part à la qualité de la
terre et de son environnement, et d’autre part aux méthodes
traditionnelles préservées par le peuple indien
Sateré Mawé.
*
Appellation d'origine du Guarana en langue Sateré Mawé
|
|
Le domaine s'étend sur 788 000 ha et est situé
à la convergence des vallées des fleuves Marau
et Andira, au nord du Brésil : est de Manaus, à
la frontière entre les états d'Amazonas et du
Pará. Elle englobe entièrement les bassins de
ces deux fleuves. La nation Sateré Mawé compte
16 000 Indiens parsemés dans 150 villages. Étant
donné le départ en ville des jeunes - ils n’étaient
plus que 6 000 en 1995 -, mais le projet leur a permis de revenir.
En
1987, la nation Sateré Mawé créa le Conseil
Général de la tribu Sateré Mawé
- CGTSM - afin de représenter et d'organiser le peuple.
Il fut alors possible de concevoir et de commencer à
construire progressivement le projet Warana afin de préserver
leur culture, leur dignité, leur environnement et leurs
ressources.
Le
CGTSM comprend un bureau administratif et organise après
vote une Assemblée Générale. Le CPSM, une
organisation qui produit, exporte et commercialise les produits
présents pour Guayapi, réunit un secrétariat
pour l’éducation différenciée, un
secrétariat pour la Santé différenciée,
un consortium de producteurs. Le président est élu
pour 4 ans, il en est de même pour les autres membres
du bureau.
Le CGTSM s’organise comme une association. Il est mené
par une direction exécutive collégiale divisée
en quatre secteurs: la présidence, la trésorerie,
les secrétariats - un pour l’Éducation différenciée,
un pour la Santé différenciée et un consortium
de producteurs - et les directions régionales. Cette
direction exécutive est composée de 14 membres,
élus pour quatre ans, ayant chacun des compétences
spécifiques.
Satisfying
Basic Needs through Export of Tropical Fruit - satisfaire
les besoins élémentaires grâce à
l'exportation du fruit tropical - est la mention sous lequel
le projet Warana a été reconnu par la Commission
de sélection internationale comme l’un des 146
projets exemplaires présenté à l’Exposition
Universelle de Hanovre en 2000.
La
société Guayapi travaille en partenariat avec
les Indiens Sateré Mawé depuis 1994, elle contribue
à préserver leurs terres, leur identité,
leur culture. Les Indiens Sateré Mawé se considèrent
comme les Fils du Warana. Découvreurs des vertus
de la plante, ils sont les maîtres dans la technologie
naturelle de domestication, cuisson, fumigation douce et conservation
des graines, dans le cadre d’un rituel qui leur est propre.
Ce peuple s’autogère dans le but de conserver une
réelle autonomie et de faire perpétuer leurs traditions.
Les Indiens Sateré Mawé disent être les
gardiens de Sateré Mawé éco ga’apypiat
warana mimotypoot sése, c'est-à-dire la terre
indigène Andira-Marau, autrement dit le sanctuaire écologique
et culturel du Warana de la nation Sateré Mawé.
La terre indigène Andira-Marau est la terre d'élection
du warana natif et l'unique banque génétique du
Warana dans le monde entier.
Les
Indiens Sateré Mawé sont les seuls humains en
mesure de préserver ces terres d’origine. Cependant
ils ont transmis, en partie, leur savoir faire aux populations
de la barrière de l'Andira dans le cadre du projet SAPOPEMA
- Sociedade dos povos para o ecodesenvolvimento da Amazonas
-, c'est-à-dire : société des peuples pour
le développement durable de l’Amazonie.
La
région autour de l’aire indigène attire
la convoitise de multinationales comme l’Ambev - American
Beverage - ou Coca Cola. En joint-venture avec Pepsi-Cola,
la firme veut intensifier la production du fruit grâce
à des plants de guarana clonés. Inquiets des répercutions
négatives que pourrait avoir la production de ces clones
de guarana sur leur propre production de Warana - contamination
du Warana par le guarana cloné par l'intermédiaire
de la pollinisation croisée - et désireux de venir
en aide aux producteurs de guarana voisins des terres d'origine,
les Sateré Mawé ont mis en place ce projet. Un
partenariat a donc été établi en 2004 à
la suite duquel Guayapi a décidé d'assurer la
distribution du guarana de la barrière de l'Andira, ou
autre guarana bio de cette région, en plus du Warana
des Sateré Mawé.
La
vente des produits Guayapi contribue au financement des infrastructures
de la tribu et à la mise en place de projets. Cela permet
d’améliorer les conditions de vie locale des Sateré
Mawé. La société répercute un prix
juste et expliqué, fixé par le Consortium des
Producteurs Sateré Mawé - CPSM -, suivant les
principes du commerce équitable.
Le
show room Guayapi
Du lundi au samedi, de 9h30 à 19h30, venez découvrir
les plantes et rituels d'Amazonie
et du Sri Lanka, en plein cœur de Paris. Tous les jours,
quand vous le souhaitez, nous vous offrons un verre de Warana,
le Guarana des Terres d'Origine des Indiens Sateré Mawé.
Le
CPSM a été fondé en 2008 afin d'appuyer
les producteurs, agriculteurs, cueilleurs et transporteurs.
Il agit à l'intérieur du secrétariat des
producteurs du CGTSM, reste en relation directe avec ses partenaires
et fixe lui-même le prix de vente des produits.
Cette entité reconnue juridiquement confère aux
Indiens Sateré Mawé un réel pouvoir décisionnaire
sur leur production et sa destination.
Le
Projet Warana offre à la nation Sateré Mawé
une garantie de plus pour la protection du patrimoine légué
par ses ancêtres et la digne existence d’une continuité
pour ses descendants.
Le
projet Warana a permis de donner naissance à plusieurs
autres projets :
-
Le tri des déchets
C'est le seul endroit de l’état d’Amazonas
et peut-être de toute l’Amazonie où l’on
applique ce type de collecte.
Un bateau passe régulièrement dans tous les
villages de l'aire indigène et récupère
les déchets du peuple blanc, de produits achetés
en ville lors des déplacements et non recyclable, d'où
ils sont issus pour un traitement correct. Ce projet a été
mis en place par l'AMISM, association des femmes indiennes
Sateré Mawé.
-
Le
projet abeille
Multiplier et protéger les abeilles signifie défendre
et améliorer la biodiversité de la forêt.
Les abeilles sont essentielles dans le cycle de reproduction
du Warana, grâce à la pollinisation. Elles permettent
d’augmenter son rendement d’environ 85 %, d’une
manière entièrement biologique. L’exportation
du miel, nécessite toutefois beaucoup de démarches
administratives non encore abouties.
-
La réappropriation de la culture Sateré Mawé
L'éducation et la santé différenciée
: les Sateré Mawé reçoivent un double
enseignement. Ils réapprennent la langue et la culture
Sateré Mawé et brésilienne, ce qui leur
permet de maîtriser leur propre histoire mais aussi
de communiquer avec l'extérieur. Un accès aux
études supérieures et techniques leur est également
octroyé grâce à la création de
l’université du Wara, ce qui leur permet ensuite
de revenir transmettre à leur tribu ce qu'ils y ont
appris.
Ainsi, le projet Warana a permis de valoriser des produits
natifs, de renforcer la culture différenciée,
la santé différenciée et l'éducation
différenciée.
Alors
qu'aux prémices du projet, en 1994, la tribu comptait
6000 âmes, la population s'est considérablement
accrue depuis ; on dénombre aujourd'hui 150 villages
et environ 16 000 personnes.
La création de l’AMISM en 1996, - Associaçao
das Mulheres Indígenas Sateré Mawé
-, Association des Femmes Indigènes Sateré Mawé,
est une organisation non gouvernementale à but non
lucratif. Elle défend les droits des femmes indigènes
Sateré Mawé. Cette association développe
des activités au travers d'organisations communautaires
dans les villages, afin de soutenir la culture indigène
et ajouter à l'artisanat traditionnel confectionné
par les femmes indiennes Sateré Mawé une plus
grande autonomie financière. Avec la confection de
l’artisanat, en utilisant la matière première
de façon durable, l’AMISM valorise le capital
culturel et social et fait la promotion de ressources économiques
alternatives.
|
La
légende du Warana - le Warana
des Sateré Mawé - L’écotourisme
de Vinte Quilos
|
La
légende du Warana
Chaque
région du monde transmet les histoires de ses anciens de
génération en génération. Le peuple
Satéré Mawé nous raconte la légende
du Warana :
La
première femme du monde, Unha wa Sabé, possédait
la connaissance absolue de toutes les vertus des plantes de l'Amazonie.
Tous les animaux de la forêt désiraient l'épouser.
Un jour, un petit serpent fit le serment devant tous qu'il parviendrait
à la séduire. Il répandit un parfum enchanteur
qui enivra Unha Sabé, et lui effleura la jambe, c'est ainsi
qu'elle tomba enceinte. Mais ses deux frères, qui étaient
fort orgueilleux et jaloux ne voulait pas que cet enfant naisse.
Malgré
la rage des frères, naquit un enfant beau et fort, qui,
aussitôt après avoir appris à parler, manifesta
le désir de manger le même fruit que ses oncles :
celui de l’arbre du jardin enchanté.
Malheureusement, les frères avaient pris possession du
jardin en y mettant des animaux pour le garder. Tout en le sachant,
la mère céda aux caprices de l’enfant et l’y
mena en cachette. Ainsi, le petit apprit le chemin du jardin et
y retourna tout seul.
Avertis
par les gardes, les oncles lui tendirent un piège et le
tuèrent. Lorsque la mère le trouva, elle s’exclama
en pleurant : Tes oncles t’ont tué en pensant
que le monde t'oublierait vite, mais il n’en sera rien.
Elle
planta l’œil droit de l'enfant dans la terre et de
cet œil est né le Warana. Elle s'adressa ensuite à
l'esprit de son fils : Toi, mon fils, tu seras la plus grande
force de la nature ! Tu seras grand et puissant : tu libèreras
les hommes de nombreuses maladies et tu les aideras à se
sentir toujours en bonne santé. Tu feras le bien de notre
communauté, tu sauveras l'humanité toute entière.
Aujourd’hui
la prophétie se réalise, disent les Sateré
Mawé, car la plante est convoitée mondialement par
de grandes multinationales... |
|
L’Amazonie
n’est pas le bout du monde,
C’est le cœur de la planète
Obadias Batista Garcia
Leader des Indiens Sateré Mawé
Fondateur du Projet Warana |
Le
Warana
des Sateré Mawé
Au
départ, le Warana est une liane qui va trouver un arbre
et s’y accrocher. Cette liane donne des grappes très
serrées de petits fruits de couleur rouge vif et qui contient
en son centre un noyau noir et blanc. Les Indiens Satéré
Mawé disent que c’est l’œil de la forêt,
car ce fruit ressemble à un œil
lorsqu'il est mûr.
Grâce à la pollinisation par les abeilles et le toucan
- ce bel oiseau de la forêt d’émeraude qui
est très friand de sa pulpe -, le Warana vit depuis la
nuit des temps dans son milieu naturel.
Le Warana pousse à l’état sauvage. C’est
une production traditionnelle, replantée de manière
rituelle et sacrée selon les méthodes ancestrales
que seuls les Sateré Mawé connaissent. L’utilisation
de pesticides et d’engrais chimiques est encore complètement
inconnue. Le CPSM de la tribu Satéré Mawé
veille à ce que cette tradition perdure.
Le fruit du Warana est cueilli sur les terres d’origine.
La graine est ensuite séparée du fruit à
la main. Pendant plusieurs semaines, les graines de Warana sèchent
lentement dans des sacs de jute naturel, au dessus des braises
d’un bois aromatique appelé le Muriçi. Une
fois cette période de séchage terminée, les
graines sont cuites dans des fours en argile pendant 3 jours et
3 nuits. Après cette période de cuisson les graines
de Warana sont pulvérisées afin d’obtenir
la poudre que nous pouvons mélanger à une boisson
froide.
Traditionnellement, les Sateré Mawé, pilent les
graines avec un peu d’eau. La pâte modelée
sous forme de bâton sera fumigée à l’aide
du bois de Muriçi. Le bâton est ensuite râpé
et mélangé à de l’eau afin obtenir
le çapo, leur boisson quotidienne.
Les Indiens peuvent faire deux cueillettes de Warana par an, une
première fin octobre début novembre et une seconde
en février.
Un plan disciplinaire a été mis en place par le
CPSM afin de définir précisément le processus
de production du Warana. Il détermine toutes les caractéristiques
de la production, à savoir : l'appellation, la variété,
l'aire de production, la plantation, la préparation, la
sauvegarde de l'écosystème, les spécificités
du produit, la désignation et la présentation.
- L’autogestion
et l'autodétermination du peuple Sateré Mawé
:
Les Sateré Mawé ont une autodétermination
impressionnante pour leur survie et celle de leur environnement.
Ils ont besoin de partenaires qui les respectent et croient
en la force de leur histoire, tradition et conquêtes.
C’est grâce à la reconnaissance et au soutien
de ses partenaires qu’ils pourront survivre et restaurer
la forêt dégradée par le progrès.
Depuis le début du partenariat, Guayapi organise des
missions dans le but de transférer le savoir-faire de
la replantation en biodiversification. Pour cela la société
fait appel aux techniciens de FGP et de IAFN qui effectuent
un travail de sensibilisation et de formation des populations
locales au respect de la biodiversité et au maintien
des écosystèmes d’origine.
Les Sateré Mawé font partie des seuls indigènes
dont l’activité ne dépend pas de subventions,
ce qui leur permet de conserver toute leur liberté. Ils
prennent des décisions en tenant compte de leurs propres
intérêts et valeurs, et non sous la pression d’organisations
externes ou gouvernementales.
|
|
L’écotourisme
de Vinte Quilos
Il
s'agit d'un programme de développement intégré
écodurable, de tourisme responsable et d'activités
liées à la diversification et à l'augmentation
des populations riveraines et d'ethnies indigènes Sateré
Mawé de la région d'Amazonie. Cet éco-tourisme
est situé à l’entrée même de
l’aire indigène, sur le fleuve Andira. Il constitue
la frontière du territoire des Sateré Mawé
avec le monde extérieur.
Ce projet est coordonné par une ONG italienne avec un appui
financier de l'Union Européenne. Les passionnés
de l'Amérique Latine y découvriront avec plaisir
les pépinières, le jardin bio diversifié,
l'élevage de tortues et d'abeilles, les panneaux solaires,
le puits relié à un réservoir de 30 000 l
et le système d'irrigation qui alimente les cultures et
les salles de bain.
Le site fabuleux de Vinte Quilos a été
inauguré le 16 juin 2007. L’accès se fait
par bateau de Parintins et de Barreirinha. Vinte Quilos
s’adresse aux groupes de touristes, marcheurs, séminaristes,
congressistes et partenaires souhaitant connaître le travail,
les activités, la culture et la durabilité du projet
Warana des Sateré Mawé.
L’éco-tourisme de Vinte
Quilos travaille en partenariat avec l’ASPAC
de Silves - Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Culturel
- et son auberge Commune des lacs, gérée par la
COOPTUR : Coopérative de tourisme du Paraná.
Celle-ci organise la réception et l’accueil des touristes.
Deux forfaits touristiques Amazoniens sont également
proposés aux touristes. Ils leur offrent l’opportunité
de découvrir la forêt Sateré, de visiter le
local d'élevage de tortues. Une rencontre avec le Tuxaua
- chef - est aussi organisée, suivie d'une soirée
culturelle. L'un des paquets propose un voyage en bus de Manaus
au lac Canaçari puis en bateau jusqu'à l'île
de Silves.
Le site comprend 12 hébergements, avec la possibilité
d’accueillir des groupes allant jusqu'à 25 personnes.
On y trouve un petit amphithéâtre où
peuvent être organisés séminaires et réunions,
des conférences de sensibilisation et d’informations
données aux touristes responsables par les Sateré
Mawé. Il est aussi un lieu d’éducation différenciée
pour les jeunes Indiens. Ils y apprennent les techniques ancestrales,
les notions du développement durable et le respect de la
bio-diversité. Toutes les structures de Vinte Quilos
sont réalisées avec des matériaux issus de
la région, comme des toits typiques de fibre de carana.
Le fait de perpétuer cette technique Sateré Mawé
souligne bien le désir de réhabiliter les savoir-faire
traditionnels.
Le terrain est bio diversifié, il y pousse des fruits et
légumes, ce qui permet d’assurer l’autoconsommation
complète des touristes et habitants de Vinte Quilos. |
|
Informations
et réservations : En
France : Guayapi : 01 43 46 52 43 ou info@guayapi.com |
Au
Brésil : COOPTUR DE SILVES : 00 55 92 35 28 20 45
|
Commerce
équitable : la société Guayapi, soutien
d'une tribu amazonienne
Activités
principales : Importation
exclusive, négoce et distribution de plantes amazoniennes
en formulation et préparation, de thés et
d’épices du Sri Lanka.
Distribution
: Présents dans 3000 points
de vente, nos produits sont principalement distribués
dans le réseau des boutiques de produits naturels
et biologiques indépendants et dans
les chaînes de boutiques, telles que Biocoop, Satoriz,
Naturalia, Eau Vive, La Vie Claire, ainsi que chez Botanic,
Artisans du Monde, Bio C Bon, NaturéO, Les Nouveaux
Robinson…
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Claudie
Ravel,
Fondatrice de Guayapi
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Structure
Claudie
Ravel : Directrice Générale
Bastien Beaufort : Adjoint à la Direction Générale
Shelley Abeyagoonesekera : Directeur logistique, achats
et approvisionnement
Estelle Correia : Responsable comptabilité et ressources
humaines
Clément Puech Lateyon : Directeur Commercial
Avec la consultation de :
Dr Bernard Touati : Responsable technique, nutritionniste,
formulateur des compléments alimentaires
Dr Ranil Senanayake : Docteur en écologie des systèmes
Laerte Coaracy : Chimiste botaniste pour les plantes amazoniennes
Vincent Bourgeteau : Formulateur cosmétologue,
spécialiste en plantes tropicales
guayapi.com
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